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L’impression 3D, pilier de la prochaine révolution industrielle

L’impression 3D, pilier de la prochaine révolution industrielle
Révolution industrielle d’un nouveau genre ou mode sans conséquence ? Le réel impact de l’impression 3D reste flou. Dans un article de Wired, Carl Bass (@carlbass, Wikipédia), CEO d’Autodesk, se penche sur les avantages et les limites de cette technologie. Le « paradoxe de la complexité » L’impression 3D repose sur des principes totalement nouveaux, en contradiction avec l’usinage traditionnel. Image : les délinéaments complexes d’une lampe réalisée via la technique de l’impression 3D par l’artiste Bathsheba Grossman lors de la Maker Faire d’avril 2006 et photographiée par Mary Mactavish. Mais pour autant, l’impression 3D fait face à des difficultés inédites, car si elle « n’est pas gênée par la complexité, elle est contrainte par le volume ». Selon l’article de Friedman, le problème du temps et de la taille est fondamental et tend à annuler l’avantage de la complexité. Quel avenir pour les imprimantes 3D ? Carl Bass tente ensuite de repérer les prochaines tendances. Rémi Sussan

Une pizza imprimée en 3D La NASA croit en la nourriture de synthèse et a octroyé une subvention de 125.000$ à Anjan Contractor, directeur de Systems & Materials Research Corporation. Son projet, créer une imprimante 3D qui servirait à… imprimer à manger. Son premier objectif, non des moindres, est de réussir à imprimer une pizza. Pour réussir sa mission, Contractor compte s’appuyer sur la technologie RepRap, l’imprimante open source qui est censée pouvoir imprimer ses propres pièces. L’homme a six mois pour mener à bien sa quête de création nutritive. L’utilité première d’une telle initiative pourrait être de nourrir les astronautes en mission spatiale. Reste à savoir quel goût aura cette chère pizza synthétique. (source)

Quand l'impression 3D vient défier la gravité Prendre un fichier 3D et le faire imprimer dans une machine : cette utilisation se démocratise à peine que nous voyons déjà de nouvelles méthodes plus aériennes voir le jour. En effet, la société Mataerial a mis au point un bras robotisé qui va venir donner forme à des objets qui défient la gravité. Pour ce faire, l’engin va extruder une résine (contenant des polymères thermodurcissables) qui va se solidifier dès qu’elle sera mis à l’air libre. D’où l’apparente défiance de la gravité puisque la machine pourra créer n’importe quelle forme sans se soucier de la gravité. On pensera forcément au premier stylo d’impression 3D que nous vous avions présenté en Février dernier. Mataerial entre davantage dans cette définition de l’impression 3D puisqu’il suffit de réaliser ces formes longilignes sur un fichier 3D pour que la machine vienne suivre le tracé. Cette technologie n’en est encore qu’à ses débuts, l’équipe de Mataerial est d’ailleurs en attente de son brevet. (source)

Le premier stylo d'impression 3D, financé sur Kickstarter en quelques heures Mercredi 20 février Matos - 20 février 2013 :: 11:57 :: Par Valentin-Pringuay Les machines d’impression 3D peuvent se révéler très coûteuses. Certaines personnes n’ont aucun mal à supporter un travail rébarbatif et peu motivant. Vous ne trouverez donc pas de photocopieuse à côté de la machine à café mais aurez plus de chance de croiser Butch (un robot tricératops) ou Troody (un autre robot dinosaure). En effet, le stylo d’impression 3D tient davantage du pistolet à glu qui vous permet de dessiner dans l’air avec un fin fil de plastique fondu qui va sécher immédiatement. Présenté hier sur Kickstarter avec un objectif de 30.000$, le 3Doodler a déjà rassemblé près de 500.000$ en quelques heures (plus de 1500% de l’objectif initial). Plus d'infos sur : 3Doodler, impression 3D, kickstarter, stylo, Wobble Works

Prothèse de main : de dix mille à cent cinquante dollars grâce à l'impression 3D Quand l’association de l’impression 3D et de l’esprit Libre donnent des choses extraordinaires… Des prothèses de main open source peuvent être imprimées en 3D pour 150$ Open Source Prosthetic Hand Can Be 3D Printed For $150 John Pugh - 26 mai 2013 - psfk.com(Traduction : Goofy, Calou, nicolas, MatElGran, GPif, Asta, Pascal, audionuma) Robohand est une main mécanique à bas coût qui peut être fabriquée avec une imprimante MakerBot3D. Pour les patients souffrant d’une blessure traumatique ayant entraîné la perte d’un membre, ou les enfants nés avec un handicap tel que le syndrome des brides amniotiques (dont la conséquence est souvent que l’enfant naît avec un ou plusieurs doigts manquants), une nouvelle prothèse a le potentiel de changer littéralement leur vie quotidienne. Robohand est une main mécanique qui peut être imprimée en 3D avec une imprimante MakerBot. à leur équipe, accélérant ainsi la création de prototypes fonctionnels, tout en réduisant les coûts de production.

Pourquoi l'impression 3d peut créer de nouveaux business models A l'aise dans son jean, ses baskets et ses lunettes à grosses montures, Bre Pettis , fondateur de Makerbot, l'une des principales sociétés d'imprimantes 3d (20% du marché mondial) s'enthousiasmait, dans une conférence de presse le 20 février à New York, sur son business en pleine croissance. Si l'entreprise reste secrète sur ses chiffres, elle affirme avoir vendu 15 000 imprimantes depuis sa création en 2009, et emploie désormais 165 personnes dans ses locaux à Brooklyn. Des clients professionnels " Quand nous avons lancé Makerbot, nous pensions surtout à un public de particuliers. The Square Helper commercialise des accessoires pour lecteurs de cartes sur iPhone et iPad. " Cet entrepreneur crée lui-même ses pièces en quelques minutes. Droit à l'erreur Avec son modèle Replicator 2 vendu 2200 dollars (1650 euros), Makerbot séduit aussi des particuliers adeptes de la philosophie du DIY (do it yourself).

Filabot, le robot ménager qui recycle vos plastiques pour l’impression 3D L’impression 3D, c’est LE truc en vogue depuis plusieurs mois. Révolution des Makers oblige, les garages modernes appelé « Fab Lab » se multiplient un peu partout dans le monde, et les plus geeks travaillent sur les améliorations à apporter à cet outil encore un peu venu du futur que sont les imprimantes 3D. Oui mais voilà, ces imprimantes, pour imprimer, consomment du plastique. Et alors que je me demandais l’autre jour si ces outils ne permettraient pas de créer un univers d’économie circulaire à la maison, je suis tombée nez à nez avec Filabot. Magie ! Le concept est le même que si nous pouvions recycler le papier à la maison pour nos imprimantes traditionnelles. Pour cause, ces imprimantes d’un nouveau genre permettent de réaliser des objets à la demande, de réaliser des prototypes à moindre coût et les industriels commencent à imaginer le potentiel des débouchés ouvert par cette « fabrication additive ».

L'impression 3D : du virtuel à l'objet sur-mesure L'imprimante 3D fabrique des objets sur-mesure, en 3 dimensions, à partir d'un fichier. Elle découpe de la matière (plastique, cire, métal, poudre à base d'eau et de sel, ...) puis la dépose couche par couche pour fabriquer un objet. Une technique baptisée stéréolithographie. Si le coût d'une telle machine se chiffrait en dizaines de milliers de dollars dans les années 90, il a largement baissé aujourd'hui. Le prix des imprimantes 3D oscille entre 1000 et 2000 €, néanmoins le prix d'entrée se situe aux alentours de 375 euros (chez Solidoodle). Qui n'a jamais rêvé de transformer un fichier numérique en un objet réel ? Démonstration en vidéo : La gamme de matériaux pour les imprimantes 3D s'élargit. Photo extraite de la brochure de Stratasys, spécialiste de l'impression 3D. De la mode à l'aéronautique, en passant par la santé, la 3D s'invite dans tous les domaines Dans les années 90, ces technologies étaient exclusivement réservées au prototypage des industriels. La mode L'industrie La santé

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