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Thomas Fourmeux explique : Les Fab Lab en bibliothèques

Thomas Fourmeux explique : Les Fab Lab en bibliothèques
Un Fab Lab est l’abréviation de Fabrication Laboratory. Dans son livre Fab Lab Fabien Eychenne en donne la définition suivante: « Une plateforme de prototypage rapide d’objets physiques, intelligents ou non. Ils s’adressent aux entrepreneurs qui veulent passer plus rapidement de la phase de concept u prototype, aux designers, aux artistes, aux étudiants désireux d’expérimenter et d’enrichir leurs connaissances pratiques en électronique, en CFAO, en design, aux bricoleurs et hackers du XXIème siècle » Outre leur matériel innovant, les Fab Lab se caractérisent également par leur ouverture. Les Fab Lab et leurs outils incarnent la nouvelle génération d’innovations technologiques et succèdent au web et ses outils de création, d’échanges et de partages de fichiers électroniques. » Favoriser la création et le développement des biens communs informationnels sur les territoires. La mission du Fab Lab est de permettre à quiconque l’accès à des outils de fabrication numérique.

tables interactives L’informatique ubiquitaire Selon la vision de Mark Weiser dans « The Computer for the 21st Century», l’informatique du 21e siècle sera ambiante, ubiquitaire (pervasive computing). Elle n’est plus une technologie distincte, elle est omniprésente et complètement intégrée à nos espaces et à nos environnements. Mark Weiser la qualifie même d’informatique « calme » ! À la fois omniprésente et invisible, elle est aussi intelligente : elle combine les objets du monde réel à ceux du monde virtuel et a la capacité de localiser des objets et des personnes mais aussi de reconnaître la voix, les gestes et les mouvements. Pour cela, elle utilise des caméras sophistiquées, des radars, les technologies RFID, et bien sûr les technologies mobiles et sans fil. Face à ces changements, notre environnement et nos espaces, qu’ils soient publics ou privés, sont à redéfinir pour une meilleure harmonie et une meilleure intégration de la technologie. Exemples de technologies interactives Les tables interactives

Fayetteville Free Library's FabLab (IDEO) Contribution Reinventing the library for the 21st century, this upstate public library will provide a public fabrication lab. This public library in upstate New York will be the first to provide public access to machines and software for making things, like 3d printers and lasercutters. I think its not actually finished yet but apparently the project is in the process of securing funding. The library's goal is to promote and community innovation. In the past only fancy institutions such as universities and corporations had such facilities with prototyping equipment (not often called a fablab, hackerspace, or makerspace). In an age of ebooks, what an exciting proposition about what a vibrant public library can be! Contribution submitted by:Darby Foreman November 29, 2011, Mission #1 Explore Vibrancy Join the conversation and post a comment.

Que cache la mode des learning centers ? C'est un édifice immaculé de 20.000 mètres carrés qui a la forme d'une vague. Inauguré en février 2010, le Rolex Learning Center trône au milieu du vaste campus de l'EPFL (Ecole polytechnique fédérale de Lausanne). Ce bâtiment qui n'en finit pas de faire parler de lui et draine des visiteurs du monde entier, dont un bon nombre de responsables d'établissements français, est emblématique d'un mouvement de rénovation des bibliothèques universitaires. Né aux États-Unis et en Grande-Bretagne dans les années 1990, il déferle désormais en France. Un cœur documentaire connecté à une plate-forme de services «Idéalement, un learning center devrait être pensé comme un cœur documentaire connecté à une palette d'autres services destinés aux étudiants et enseignants», estime Dominique Wolf, présidente de l'ADBU (Association des bibliothèques universitaires) et chef de projet à la mission campus de l’université Paris-Sud. Certains semblent toutefois portés par une véritable stratégie.

Biblio Numericus - Le numérique se joue aussi en bibliothèque J’ai pu participer à une expérience forte intéressante en bibliothèque. Nous avons eu la possibilité de mettre à la disposition des enfants une tablette au format XXL. Une tablette XXL, Kézako ? Tablette XXL du SPLJ Il s’agit d’une tablette conçue par le Salon du livre et de la presse jeunesse destinée aux enfants. Cette tablette constitue une superbe occasion de médiation de contenus numériques. Complémentarité Cette expérience représente également un moyen de dépasser le débat « le numérique tue le papier ». Au cours de cet atelier, nous avions divisé la classe en groupe de trois. Le numérique et le papier, une relation complémentaire Aux réfractaires du numérique qui viendraient crier qu’on ne peut pas apprendre avec ces outils, je les laisse croire ce qu’ils veulent. Sociabilité La thématique du troisième lieu est très à la mode de nos jours. La tablette en bibliothèque, un élément de sociabilité. Conclusion Cette expérience s’avère être un véritable succès.

Pour aller plus loin avec les Fab Labs Pour faire suite au billet sur les fab labs paru précédemment et à l’occasion de la résidence Imaginons nos Fab Labs qui a lieu dans la grande région de Montréal, voici une veille pour poursuivre nos réflexions et l’exploration de ces espaces de création. Bibliothèques, nouveaux espaces, réflexions Les Tiers-Lieux, une notion à expérimenter et co-construire Historique, définition et réflexion sur les tiers lieux de la part de Raphaël Besson, chercheur en Sciences du territoire et chef de projet Living Lab à la Casemate à Grenoble. Les fab labs en bibliothèque : nouveaux tiers lieux de création Marie D. Espaces physiques et pratiques émergentes : comment les bibliothèques publiques peuvent y participer ? Fab Labs Qu’est-ce qu’un FabLab ? Les Fab Labs par Neil Gershenfeld La conférence TED que Neil Gershenfeld, professeur au MIT et fondateur des fab labs, a présenté en février 2006. Fab Labs au Québec échoFab est le fab lab installé à Montréal. Fabs Labs, makerspaces et bibliothèques

Le fabuleux laboratoire des petits débrouillards ! (Qui a dit fablab ?) Je vous invite à une petite plongée dans l’histoire des petits débrouillards Bretagne, pour ensuite arriver à quelques enjeux politiques culturels, en passant, bien sur, par les fablabs ! Lorsque j’ai rencontré les petits débrouillards c’était pour participer à une formation d’animateur. Quand on m’a mis face à un ludion, réalisé avec une bouteille de coca, un stylo bic et des trombones, j’ai été surpris, puis j’ai appris et enfin j’ai compris... L’humain pense parce qu’il a des mains ! C’est un animateur qui, membre des petits débrouillards, a décidé d’animer la création d’une association bretonne des petits débrouillards, en 1990. La première Assemblée Générale réunissait des personnes issues de parcours différents et complémentaires : des chercheurs de l’université de Rennes 1, des étudiants en sciences de Rennes, de Brest, des acteurs de l’éducation populaire, des enseignants, des amis, La marque de fabrique des petits débrouillards était déjà là : Aux sciences citoyens !

Myo : un brassard pour contrôler ordinateurs, tablettes et smartphones (vidéo) La science fiction est à portée de main. Myo est un brassard qui va vous permettre de contrôler à distance votre ordinateur, votre smartphone ou votre tablette. Myo est une technologie développée par la société Thalmic Labs. Le brassard n’est pas basé sur la détection de mouvement comme on a maintenant l’habitude de le voir. Il détecte l’activité électrique des muscles des bras. Pour le moment Myo fonctionne avec Windows et Mac OS mais Thalmic Lab va sortir les API pour les développeurs sous Android et iOS. Le brassard devrait être disponible à la fin de l’année 2013. Découvrez notre boutique : tablettes, readers, accessoires, ebooks, Livres imprimés...

Un fab lab dans ma bibliothèque Gaëlle Bergougnoux est étudiante à la maîtrise en sciences de l’information à l’EBSI. Elle termine ses études en effectuant un stage sur le sujet des fab labs à la Division des Quartiers culturels avec Marie D Martel. La bibliothèque publique, de par son rôle et sa place dans la société a toujours avancé et accompagné les évolutions de celle-ci. Loin de l’image du sanctuaire de livres (ce qu’elle est aussi d’une certaine façon), la bibliothèque s’est toujours renouvelée, s’adaptant et adoptant les technologies de l’heure. Ainsi CD, DVD, Blu-ray, jeux vidéo sont entrés dans ses collections. Ordinateurs et internet ont aussi leur place dans ces lieux publics d’information. Le concept qui a nourri cette réflexion nous vient de la sociologie urbaine et plus précisément de Ray Oldenburg. Qu’est-ce qu’un fab lab ? Les fab labs (contraction de fabrication laboratory) sont nés en 2001 au MIT, dans un cours du professeur Neil Gershenfeld intitulé « How to make (almost) anything ?

A la rencontre du 3ème type … de lieu (1/3) « 3ème lieu », « tiers-lieu », il y a comme cela des expressions qui suscitent un engouement et qui se répandent à grande vitesse dans des milieux professionnels clos, et en général en grande interrogation sur leur avenir. C'est le cas des Espaces publics numériques (et dans une moindre mesure celui des bibliothèques), milieu où l'on peut croiser des professionnels déboussolés, largement prêts à remettre leur destin entre les mains de vendeurs de chimères. Ce premier article revient sur l'origine de ce concept, rappelle les types de projets qui s'en réclament et constate que d'un point de vue sémantique cela a plus de sens de parler de "Tiers-lieu" que de "3ème lieu". Dans un second et un troisième article à paraître très bientôt, nous nous demanderons si les Espaces publics numériques et les bibliothèques peuvent être, ou prétendre devenir, des tiers-lieux ? La famille des tiers-lieux se divise … en 3 Ici et là, des collectifs inventent des lieux innovants qu'on ne sait pas où classer.

Les Espaces publics numériques peuvent-ils devenir des tiers-lieux ? (2/3) Illustration : Jacques Goldstein (IDRC) Dans l'article précédent « A la rencontre du 3ème type … de lieu », nous sommes repartis aux sources du concept de « 3ème lieu » pour découvrir qu'il était préférable d'utiliser le terme de « tiers-lieu » plus porteur de sens. Ces tiers-lieux peuvent se décliner sous la forme d'une trilogie : espaces de co-working, tiers-lieux culturels, fablabs et leurs dérivés. Dans ce second article de la série, nous nous interrogeons sur les conditions nécessaires pour qu'un EPN puisse proposer un espace de co-working au sein de ses locaux, ainsi que la pertinence et la faisabilité de cette évolution. Ne serait-ce pas finalement revenir au modèle de télécentre tel qu'il existe ailleurs dans le monde ? Nous pointons les risques que quelques projets d'Espaces de co-working siphonnent l'argent public disponible au détriment d'un financement plus large des réseaux d'EPN ou que les médiateurs-trices numériques soient réduits au rôle de concierge.

« Learning centres : vers un modèle à la française » Les journées sur les learning centres organisées par Médiat Rhône-Alpes et le SCD de l’université de Lyon 1 ont été introduites par Suzanne Jouguelet, auteur du rapport « Les learning centres : un modèle international de bibliothèque intégrée à l’enseignement et à la recherche 1 ». Elle s’est risquée à proposer une définition, en rappelant que learning signifie apprentissage mais aussi appropriation des savoirs, et que le terme center implique qu’il s’agit d’un lieu central. En effet, un learning centre est un lieu que l’on se préoccupe d’aménager de façon accueillante et d’ouvrir largement, mais aussi un ensemble de services qui visent à faciliter l’acquisition de connaissances. De multiples comptes rendus d’expérience Dominique Wolf, directrice du SCD de Lyon 1, avait tenu à s’interroger sur l’adaptabilité de la notion de learning centre au contexte français. Un concept développé en premier lieu dans les universités scientifiques ? Pédagogie, recherche et documentation

Des bibliothèques universitaires ouvertes plus longtemps Permettez-moi tout d’abord de vous dire que je suis très heureuse de vous retrouver ce matin à Bobigny, dans ce bâtiment magnifique des anciennes imprimeries de l’Illustration. Un site tout à fait unique dans le patrimoine immobilier de nos universités et qui aujourd’hui fait l’objet d’un plan ambitieux de rénovation. Un plan dans lequel l’Etat s’est pleinement engagé, à hauteur de plus de 26 millions d’euros pour moderniser les infrastructures du site tout en respectant son architecture exceptionnelle, si caractéristique des années 30. Et ce matin encore, comme à chacune de mes visites à Bobigny, j’ai pu constater avec plaisir les travaux qui ont d’ores et déjà été accomplis. Car vous le savez, la rénovation de nos universités est depuis bientôt trois ans au coeur de mon engagement pour l’enseignement supérieur et la recherche de notre pays. Et en particulier pour nos étudiants. A mes yeux, ce plan national doit poursuivre trois grands objectifs : Mais il faut aller plus loin.

« Fablabs » : des usines pour tous ?, Chroniques

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