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Bordeaux – Forum de l'Économie Collaborative

Bordeaux – Forum de l'Économie Collaborative

We Share vs Oui cher : faut-il avoir peur de l’économie collaborative ?  — Chroniques de la transition numérique L’explosion des modèles collaboratifs, également appelés P2P (peer-to-peer) ou C2C (consumer-to-consumer), est probablement un des phénomènes les plus intéressants de la transition numérique. L’économie collaborative contourne les acteurs habituels d’un secteur en mettant en relation directement des internautes et en leur permettant d’échanger grâce à une plate-forme numérique. L’exemple le plus emblématique est bien sûr la société AirBnB qui met en relation des internautes disposant de chambres ou d’appartement à louer avec d’autres internautes qui cherchent un hébergement temporaire à l’occasion d’un déplacement personnel ou professionnel. En l’espace de 5 ans, la société a développé une offre de plus de 600 000 logements qui ont permis de loger plus de 11 millions de voyageurs. AirBnb est en passe de devenir le premier « groupe hôtelier » du monde avec une valorisation estimée à 10 Mds$ ! Qu’en est-il réellement ? L’économie collaborative, un gisement inépuisable

Economie circulaire Le modèle linéaire « produire, consommer, jeter » a atteint ses limites. Nos économies ont une dépendance accrue vis-à-vis des ressources non renouvelables. Depuis le début des années 2000, le prix des matières augmente, en rupture avec la tendance des décennies passées. Pour répondre à la demande croissante, l’exploitation de nouvelles ressources, plus difficiles d’accès, va peser sur les prix de l’énergie comme des autres matières. Si aucune mesure n’est engagée, les coûts environnementaux de production d’eau, d’énergie, de métaux, de matières ou de nourriture, vont croître parallèlement : émissions de polluants et effets liés, croissance importante de la production des déchets, rupture de l’équilibre des écosystèmes touchés par la surconsommation de ressources. Il est dès lors indispensable d’engager la transition vers un modèle économique circulaire.

La fabrique du social, croisement des savoirs et apprentissages coopératifs ALTER Norbert, L’innovation ordinaire, PUF, 2010 (Quadridge), 284p. AKRICH Madeleine, LATOUR Bruno, CALLON Michel, La sociologie de la traduction, textes fondateurs, Presses de l’Ecole des Mines, 2006, 303p. AMBLARD Henri, BERNOUX Philippe, HERREROS Gilles, LIVIAN Yves Frédéric, Les nouvelles approches sociologiques des organisations, Seuil, 1996, 290p. AVENEL Cyprien, Les enjeux de l’évaluation des expérimentations du RSA, CNAF, Informations sociales, 2008, pp.80-96 BARBIER, René, La recherche-action, Paris : Anthropos, 1996, 112 p. BOLTANSKI Luc, THEVENOT Laurent, De la justification, les économies de la grandeur, Paris, Métaillé, 1987, 483p. BOLTANSKI Luc, CHIAPELLO Eve, Le nouvel esprit du capitalisme, Gallimard, 2001, 971p. BOLTANSKI Luc, De la critique, précis de sociologie de l’émancipation, Gallimard, 2009, 294p. CALLON Michel, LATOUR Bruno, La science et ses réseaux, Paris La Découverte, 1988, 214p. CASTEL Robert, Les métamorphoses de la question sociale, Paris : Fayard, 1995, 490p.

Working in Cooperatives and Social Economy: Effects on Job Satisfaction and the Meaning of Work 1According to its representatives (SCOP network representing cooperative and participative companies in France) and the specialized press (Participer; Alternatives économiques), cooperative management is assumed to increase the quality of life at work and workers’ job satisfaction. A few years after the foundation in France of the Supreme Council of the Social Solidarity Economy (July 11, 2006), which is in charge of promoting this economic sector, it seems appropriate to investigate the effects of the social economy approach on quality of life at work and especially on workers’ job satisfaction. Indeed, quality of life at work and job satisfaction in the social economy sector have not been the focus of many studies until now, in particular in the French context. In this study conducted in France, we carried out a qualitative analysis of the links between social economy characteristics and job satisfaction. 1.1 Job Satisfaction 1.2 The social economy sector 1.4 W.O.C and job satisfaction

Travailler en coopérative et dans l’économie sociale, effets sur la satisfaction et le sens du travail 1Selon les acteurs concernés (réseau SCOP entreprises, représentant les sociétés coopératives et participatives de France) et la presse spécialisée (Participer ; Alternatives économiques, 2006), le management coopératif entraînerait une augmentation importante de la qualité de vie au travail et de la satisfaction ressentie par les individus. Peu après la naissance en France du Conseil Supérieur de l’Économie Sociale chargé de promouvoir ce secteur de l’économie (décret du 11 juillet 2006), il est sans doute pertinent de s’interroger sur les effets réels de l’économie sociale sur la qualité de vie et plus spécifiquement sur la satisfaction des individus au travail. En effet, la qualité de vie au travail au sein de l’économie sociale, sa capacité à répondre aux attentes des individus et à être source de satisfaction n’ont fait l’objet que de très peu d’études à ce jour. 1.1 La satisfaction au travail 1.2 L’économie sociale 1.3 Les sociétés coopératives ouvrières de production (SCOP)

Coopérer pour co-construire des savoirs : une approche différentielle 1Dans le domaine de l’apprentissage coopératif, les recherches portant sur l’efficacité des méthodes d’apprentissage en groupe, comparées à d’autres modes d’instruction, ont fait place à des travaux centrés sur les caractéristiques des dialogues entre pairs, le « mode de collaboration » ayant été identifié comme un facteur fondamental pour rendre compte des progrès des enfants. L’analyse s’étant ainsi déplacée de l’étude des facteurs externes à l’apprentissage à l’étude de l’activité des sujets dans l’apprentissage, de nouvelles questions ont surgi. On se demande en particulier aujourd’hui comment mettre en évidence les différences intra et interindividuelles dans les activités interactives d’apprentissage (Kumpalainen & Mutanen, 1999). On peut s’étonner de trouver cette question explicitement posée aussi tardivement. 2Le travail empirique présenté ici s’est inscrit dans cette double perspective. Comment les différences individuelles ont-elles été prises en compte ?

Le kibboutz fête ses 100 ans: la fin d’un modèle coopératif? Israël vient de fêter en octobre 2010 le centenaire du kibboutz et de demander pour 2011 son inscription au Patrimoine mondial de l’Unesco. Le kibboutz représente l’un des modèles les plus poussés de la coopération économique et est défini comme “une unité de peuplement dont les membres sont organisés en collectivité sur la base de la propriété commune des biens, préconisant le travail individuel, l’égalité entre tous et la coopération de tous les membres dans tous les domaines de la production, de la consommation et de l’éducation” (Registre des sociétés coopératives). Origines et développement Le premier kibboutz est fondé à Degania en octobre 1910 par des pionniers originaires de Russie. Ce modèle collectiviste était beaucoup plus poussé que celui des kolkhozes soviétiques qui devaient naître quelques décennies plus tard avec des repas pris dans une salle à manger collective et les enfants élevés dans des maisons d’enfants sans leurs parents (1). L’arrivée du Likoud Crise financière

Recension de "Néolibéralisme et autogestion" (de Maxime Quijoux) Maxime Quijoux, Néolibéralisme et autogestion. L’expérience argentine, Paris, Editions de l’IHEAL, 2011, 280 p. Préfacé par Paul Bouffartigue, l’ouvrage de Maxime Quijoux rend compte in situ de ce qui s’est joué en Argentine dans la foulée des mobilisations sociales de 2001 – les cacerolazos – du côté des entreprises récupérées dont un des exemples les plus célèbres à été rendu visible dans le film The Take réalisé par Naomi Klein et Lewis Avi. Pour cela, le sociologue choisit deux usines, Bruckman et Global, devenues respectivement La coopérative du 18 décembre et Nueva Esperanza suite à leur récupération. S’il se rend régulièrement dans la première, composée à 80% de femmes et produisant des costumes masculins, il réalise une « participation active » (p. 43) dans la seconde, une usine mixte fabricant des ballons de baudruches. Dans la deuxième partie de l’ouvrage, l’auteur revient sur les parcours des ouvriers et des ouvrières des deux usines. Fanny Gallot

Néolibéralisme et autogestion, l’expérience argentine – Maxime Quijoux Il ne faut pas ici s’attendre à un livre de synthèse sur les usines récupérées argentines. L’auteur, Maxime Quijoux, a suivi, grâce à de nombreux séjours entre 2003 à 2010, deux entreprises récupérées de Buenos Aires. Nous sommes ici en présence d’un document très original qui aurait pu s’appeler « voyage au cœur de deux entreprises récupérées » tant les multiples séjours et interviews de l’auteur permettent de saisir la réalité de ces deux récupérations. L’image que nous avons en France du phénomène des entreprises récupérées argentines peut être, pour certains d’entre nous, légèrement fantasmée : une réponse révolutionnaire d’expropriation des patrons. Point commun de ces deux entreprises : les salarié-es n’étaient nullement syndiqué-es avant la récupération et avaient une confiance quasi-totale dans leur direction. La récupération d’entreprise comme maintien de l’existant C’est le départ du patron qui déclenchera la récupération et non une quelconque lutte sociale.

Partager le travail, par Dominique Méda/Roosevelt2012 01 La place du travail (histoire) par D. Méda/Roosevelt 2012 © Guy Baudon Dominique Méda, membre du Collectif Roosevelt 2012 et professeure de sociologie à l'Université Paris Dauphine à donné une conférence intitulée : "Négocier un autre partage du travail. Utopie ou solution au chômage de masse" à la librairie Résistances à Paris, dans le XVIIème arrondissement. Dominique Méda commence par un nécessaire rappel historique sur la place du travail en Grèce. La valeur travail. 02 la valeur travail par D.Méla/Roosevelt 2012 © Guy Baudon Le partage du travail aujourd’hui. 003 La croissance, par D Méda/Roosevelt2012 © Guy Baudon Quels indicateurs ? 1) Ne pas détruire ce qui nous fait exister et donc surveiller l’évolution du patrimoine naturel (l’air, l’eau, le climat…) ; 2) Conserver une société bien liée (problèmes d’inégalité, accès à l’emploi…) Il faut donc oublier cette Croissance dont on nous parle tous les jours, et la repenser autrement. 004 Quels indicateurs autres que la croissance?

Les institutions dans la théorie de la régulation Les institutions dans la théorie de la régulation Robert Boyer Introduction Si tous les économistes, et même d'ailleurs les hommes politiques, se déclaraient keynésiens dans les années soixante, s'ils furent ensuite sous le charme des nouvelles théories classiques qui mettaient en exergue la puissance du marché dans la gestion des économies, voilà que depuis le début des années quatre-vingt-dix, tous seraient devenus institutionnalistes ! On dispose donc du recul nécessaire pour dresser un bilan de près d'un quart de siècle de recherche sur l'économie institutionnelle vue par la théorie de la régulation. Une théorie hol-individualiste, ouverte sur l'histoire et la diversité des configurations institutionnelles En un sens la théorie de la régulation (TR) se définit à partir d'une double critique adressée respectivement à la théorie néoclassique et aux conceptions traditionnelles du marxisme. Un fondement holiste aux économies de marché

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