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Rapport Lescure : du positif pour le livre numérique en bibliothèque

Rapport Lescure : du positif pour le livre numérique en bibliothèque
Le rapport Lescure sur l’Acte 2 de l’exception culturelle est paru il y a quelques semaines déjà. Comme prévu, les débats se sont focalisés sur l’Hadopi et le CSA. Sur l’ensemble d’un rapport comportant plus de 80 propositions en 2 tomes et plus de 900 pages, il y a de quoi commenter et aller un peu plus loin. Je m’associe pleinement à l’analyse proposée par SavoirsCom1. J’aimerai mettre en avant certains points positifs qui n’ont pas été soulignés, notamment ceux autour du livre numérique et des bibliothèques. En revanche je partage la nécessité affirmée de disposer de la part des fournisseurs d’une « offre claire, transparente et non discriminatoire spécifique en direction des bibliothèques ». Inciter les éditeurs à mettre en place, sur une base volontaire, une gestion collective des usages numériques en bibliothèque. On peut quand même se féliciter que l’importance des usages collectifs soit reconnue. Je trouve que la Proposition 24 est très réjouissante !

Le CSA ne veut pas être la nouvelle Hadopi Comme nous le rapportions déjà mardi, le CSA ne veut pas associer son image à celle, désastreuse, de l'Hadopi. Alors que la rapport Lescure propose que le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel se charge des basses besognes en devenant l'autorité administrative chargée de réprimander les Français qui partagent des oeuvres sur les réseaux P2P, son président Olivier Schrameck demande de son côté qu'un cordon sanitaire soit dressé entre le CSA et la riposte graduée, si elle devenait subsister. Déjà ce week-end, le président du CSA avait confié à Mediapart qu'il ne voulait pas que "cette institution devienne un “CSA gendarme”", et assuré qu'il serait "extrêmement attentif sur ce point". "Je ferai ce que décideront les pouvoirs publics", ajoutait-il, au moment où Numerama se faisait l'écho d'une possible fronde emmenée par le socialiste Patrick Bloche, qui pourrait enterrer définitivement la riposte graduée à l'occasion du débat parlementaire à l'Assemblée Nationale.

Le livre numérique et le lien social – pistes de réflexion | master LiMés D’un premier abord, le titre de cet article semblait plutôt intéressant : « Du papier au numérique, quand le livre crée des liens ». Il avait l’avantage de soulever un bon nombre de questions intéressantes sur la dimension sociale du livre, souvent oubliée lorsqu’on parle de numérique. Seulement, en parcourant l’article, on s’apercevait vite que l’auteur tombait dans des idées reçues classiques, et ne proposait pas de véritable réflexion. J’allais passer à autre chose quand, en vérifiant les sources, je me suis aperçue que non seulement l’auteur n’avait pas véritablement creusé l’actualité, et qu’en plus il déformait le propos de ceux qu’il citait. Voici donc une lecture revisitée de cet article sommaire, essayant de poser les bonnes questions. Little Free Libraries : système de partage basé sur l’échange. L’auteur cite tout de même plusieurs références remettant en cause la fonction sociale du livre papier.

Le marché papier du livre s’érode, le numérique commence à compter - Détail d'une actualité 10.06.2013 15:13 Il y a : 2 yrs Le Service général des Lettres et du livre présente ce lundi 10 juin, le bilan de six instances d’avis relatives aux politiques publiques en matière de livres et de lecture pour l’année 2012. L’occasion pour ce large secteur de présenter ses statistiques et de jeter des ponts entre les différentes disciplines qu’il couvre. En Belgique, le marché du livre « papier » pèse 259,3 millions d’euros et diminue d’année en année (-1,5% par rapport à 2011). Si les ménages consacrent une part toujours moins importante de leurs revenus à l’achat de livres, il s’agit de tempérer ce constat étant donné : le développement des achats de livres sur internet et la stabilisation du prêt en bibliothèque. En effet, les bibliothèques publiques assurent annuellement près de 11 millions de prêts. Du côté de la consommation de contenus via internet, l’étude menée auprès d'un échantillon de lecteurs belges francophones ayant lu au moins un livre par an, révèle que :

La création, la culture, le bien commun, le partage... les vrais absents du rapport Lescure - L'installation labyrinthique «aMAZEme» de Marcos Saboya et Gualter Pupo à Londres en 2012. REUTERS/Olivia Harris - T rès attendu, souvent invoqué comme réponse majeure aux incertitudes du monde culturel comme des secteurs liés aux nouvelles technologies, le rapport Lescure a suscité une considérable attention dès qu’il a été rendu public début mai, juste avant l’ouverture du Festival de Cannes. Il a évidemment suscité d’innombrables commentaires, critiques et interrogations, tout en bénéficiant d’ une certaine bienveillance au moins pour ce qui est de l’ampleur du travail accompli et du réalisme de la démarche . Mais il n’aura été, hélas, regardé que par le petit bout de la lorgnette. La faute en incombe à trois faiblesses qui accompagnent sa production et sa réception: ambiguïté de la commande, limites de la réponse, pusillanimité de l’accueil. publicité La tâche confiée par Aurélie Filippetti, au nom du président de la République, a le défaut de jouer sur deux tableaux. Mystère.

Prêt de livres numériques : l’absence de loi et certains gros éditeurs empêchent les bibliothèques de remplir leur mission ! Les assises du livre numérique, récemment organisées à Paris par le SNE (syndicat français des éditeurs) et la SOFIA (société d’auteurs française) ont confirmé ce que relèvent les études sur le livre numérique en bibliothèques publiques menées par le Service général des lettres et du livre de la Fédération Wallonie-Bruxelles : un blocage juridique et commercial du prêt numérique que seuls la Commission européenne et les éditeurs eux-mêmes ont les moyens de lever. En effet, comme le rappelait, lors de cette journée du 8 novembre, Nicolas Georges du Ministère de la Culture français, seuls la norme (une loi) ou des accords juridiques globaux avec les éditeurs pourront permettre aux bibliothèques de mener à bien leur mission d’offrir au plus grand nombre un accès à la culture et à la connaissance. Pour le troisième de ces desiderata, la notion d’authentification unique ou, en anglais, de Single Sign On (SSO) est centrale. Alexandre Lemaire,

Acquisition d’une plateforme de prêt numérique par la Fédération Wallonie-Bruxelles Commande d’une plateforme de prêt numérique par la FWB En 2012, se basant sur une étude menée sur le territoire de la Communauté française et portant sur la mise à disposition de livres numériques, la Fédération Wallonie-Bruxelles avait pris la décision de suivre trois axes pour le développement du livre numérique dans les bibliothèques publiques : la constitution d’un consortium d’acquisition de livres numériques ; la construction d’un entrepôt numérique ; la mise en place d’une plateforme de prêt numérique pour le réseau de lecture publique de Wallonie et de Bruxelles. Si le 1er axe a été réalisé dès 2013, le 2e axe est lui en cours de réalisation (entrepôt en construction) et le 3e axe vient de faire l’objet d’une belle avancée avec l’acquisition il y a quelques jours par la FWB de sa plateforme de prêt numérique. Rappel du fonctionnement de PNB 1re séquence : l’alimentation en métadonnées (flèches en noir du schéma) L’offre des opérateurs d’appui du réseau public de la lecture

« Approfondir la réflexion sur la légalisation des échanges non marchands », chiche ? Pour l’essentiel, les commentaires sur le rapport Lescure se divisent en deux catégories. Ceux qui sont séduits par les longs passage d’analyse faisant preuve d’ouverture d’esprit. Et ceux qui, bien que reconnaissant quelques avancées sur le domaine public, le remix et le mashup, soulignent que la très grande majorité des recommandations sont dans la continuité de la lutte contre le partage des œuvres numériques et présentent de graves dangers d’effets sur les libertés et le caractère de bien commun de l’internet. J’appartiens clairement à la seconde catégorie, mais cela ne n’autorise pas à ignorer certains leviers importants qui peuvent être exploités pour faire avancer le débat institutionnel. Que peut-on donc attendre de la recommandation 54 du rapport Lescure qui est ainsi rédigée : 54. Dépasser les frustrations issues du rapport Incompréhension lorsque le rapport affirme page 355 que la légalisation du partage non marchand introduirait une déconnexion entre paiement et usages.

Promouvoir la lecture, grand enjeu pour le prochain quinquennat Nous aimons le livre. Le livre nous a fait. Le livre a construit notre imaginaire, nous relie au passé et nous projette dans l'avenir. Il n'est pas une simple marchandise, mais le ferment de la culture. Aujourd'hui le livre numérique s'annonce. Mais les éditeurs et les libraires seront-ils encore là pour être acteur de ces changements ? La France a un rôle singulier à jouer. Acteurs d'un marché de l'offre, les éditeurs ont vocation à faire des paris sur l'avenir et à construire leur catalogue dans la durée, par une politique d'auteurs, de collections et de marques. A l'ère du numérique, ces différents rôles sont plus que jamais indispensables et la garantie d'une industrie éditoriale française qualifiée et pérenne. Enfin, nous appelons les pouvoirs publics français à défendre en toute occasion le principe de liberté d'ex- pression et en particulier la liberté de publier: nombre d'éditeurs sont persécutés et emprisonnés dans le monde. Pour une fiscalité non discriminatoire SOS lecture ! 1.

Quels modèles pour le prêt numérique en bibliothèque ? 30 novembre 2014 | Focus sur le prêt numérique en bibliothèque, en partenariat éditorial avec Karoo A l'occasion la semaine prochaine de la tenue du colloque annuel du PILEn sur les futurs de la mise à disposition du livre numérique, Karoo et le PILEn vous proposent un focus sur le prêt numérique en bibliothèque. En complément de cet article, retrouvez une interview de Sophie Perrusson, directrice adjointe de l’action culturelle en charge des savoirs et du patrimoine à Levallois-Perret et responsable de la Médiathèque, qui participera à la journée d’étude annuelle du PILEn le 2 décembre prochain. Exploré depuis peu, l’emprunt d’e-books en bibliothèque ouvre de nouvelles perspectives, tant pour la lecture publique que pour le marché du livre numérique. Dilicom, au cœur du système français Comment cette technologie fonctionne-t-elle ? Une démarche collective au Québec Comment expliquer cet effort de reproduction des logiques du livre imprimé ? États-Unis : la domination d’OverDrive

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