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Les grandes dates de l'affaire Dreyfus L'affaire Dreyfus, du nom du capitaine Alfred Dreyfus, officier juif condamné à tort pour trahison au profit de l'Allemagne, a déclenché il y a cent ans une crise qui compte parmi les traumatismes de la France contemporaine. Fin septembre 1894: découverte du bordereau prouvant la trahison d'un officier français. 6 octobre 1894: Le Service de renseignements français attribue la paternité du bordereau au capitaine Alfred Dreyfus, stagiaire à l'état-major général. 15 oct 1894: Arrestation de Dreyfus pour fait d'espionnage. 22 décembre 1894: Condamnation de Dreyfus à la déportation à vie. 5 janvier 1895: Dégradation du capitaine Dreyfus dans la cour de l'Ecole militaire. 13 avril 1895: Arrivée à l'île du Diable, au large de Cayenne (Guyane), de Dreyfus. Il y restera jusqu'en juin 1899. Fin mars 1896: Découverte du "petit bleu", un pneumatique révélant une correspondance entre l'attaché militaire à l'ambassade d'Allemagne à Paris et le commandant français Esterhazy.

La formation de l'opinion publique Des centaines de titres Grâce à la loi sur la presse du 29 juillet 1881, très libérale, et aux progrès techniques (impressions rotatives à partir de 1872, composition mécanique par linotype française en 1887), les lecteurs disposent d'une centaine de journaux quotidiens à Paris et de 257 titres en province. Le Petit Journal se vend à un million d'exemplaires ; son supplément hebdomadaire illustré est vendu 5 centimes, avec une couverture en couleurs dès 1890. Une affaire d'opinion publique Par la presse, l'affaire Dreyfus se développe essentiellement comme une affaire d'opinion publique ce que souhaite le déporté et ce que met en œuvre son frère Mathieu. Pour l'histoire d'espionnage initiale, c'est le quotidien antisémite, La Libre Parole, qui annonce, le 29 octobre 1894, l'arrestation d'un officier juif et qui fait campagne pour sa condamnation. La presse antidreyfusarde suivant >>Les brochures et les chansons

Analyse du " J'accuse... ! " de Zola L’affaire Dreyfus : une erreur judiciaire En mars 1896, Picquart, le nouveau chef des Services de renseignements de l’état-major, découvrit l’identité du véritable traître, le commandant Esterhazy. Celui-ci, qui entretenait des relations suspectes avec l’Allemagne, était l’auteur du fameux « bordereau », cette pièce à conviction qui avait entraîné la condamnation et la déportation d’un officier juif français, Alfred Dreyfus, en décembre 1894. Toutefois, l’état-major, soucieux de sauver l’honneur de l’armée française, préféra étouffer l’affaire, en mutant Picquart et en créant de toutes pièces un document accablant Dreyfus, auquel l’Histoire a donné le nom de son auteur, le « faux Henry ». Sous la pression de l’opinion, Esterhazy dut néanmoins passer en conseil de guerre, pour être finalement acquitté le 11 janvier 1898. J’accuse… ! Devant cette iniquité, les partisans de la révision du procès de Dreyfus se mobilisèrent pour émouvoir l’opinion publique en faveur du capitaine.

ZOLA DREYFUS L'affaire Dreyfus - Histoire | Lumni En septembre 1894, une femme de ménage, espionne française employée à l’ambassade d’Allemagne, trouve dans une corbeille à papiers un bordereau portant la liste des documents qu’un officier d’Etat-major se propose de vendre à l’Allemagne. Deux officiers sont soupçonnés : le commandant comte Esterhazy et le capitaine Alfred Dreyfus. Ce dernier est arrêté le 15 octobre 1894. Pendant près de deux ans, l’affaire est en sommeil : à l’exception du capitaine, de son frère Mathieu et de sa femme Lucie, personne ne croit à l’innocence de Dreyfus. Toutefois, à l’automne 1896, des journaux croyant confirmer les thèses de l’Etat-major, relancent le soupçon. Croyant faire face aux accusations contre Esterhazy, l’armée le traduit en Conseil de guerre, qui l’acquitte le 11 janvier 1898. Un coup de théâtre éclate le 31 août 1898 : une pièce qui avait été utilisée contre Dreyfus est reconnue comme un faux.

Journaux dreyfusards et anti-dreyfusards - Ac. Poitiers Journaux Dreyfusards et anti-dreyfusards L'écrasante majorité des journaux de Paris ou de province est antidreyfusarde : à 96% en 1898, 85% en 1899. Les grands quotidiens nationaux : Le Petit Journal, Le Petit Parisien, Le Journal, Le Matin: Quotidiens à grand tirage, s'adressant à un large public, ils restent dans une prudente réserve au début de l'Affaire sans toutefois toujours résister à la tentation antisémite (Le petit Journal). Cependant, après le procès tous deviennent antidreyfusards. La presse républicaine : Le Temps, Le Figaro, Le Journal des Débats reflètent la position du gouvernement à savoir parler le moins possible de l'Affaire Dreyfus. Il s'agit de privilégier la paix sociale et la réconciliation avec les catholiques pour faire face à la menace socialiste. jugées abominables par Zola.

En savoir plus....Thèse défendant l'idée «Oui, Zola a été assassiné !» «A la fin du mois de septembre 1902, il y avait des travaux de réfection de la toiture d’une maison voisine de l’immeuble où habitait Zola. Quand nous avons su qu’il allait rentrer de Médan à Paris, selon son habitude, nous sommes montés sur le toit voisin et nous avons bouché la cheminée en question. Et le lendemain de son retour, le matin tôt, nous sommes remontés sur le toit et nous avons débouché la cheminée. Personne ne nous a remarqués». Dès 1953, en réalité, la version officielle commence à se lézarder. La crainte d’une autre «guerre civile» En fait, l’enquête menée au lendemain de la mort d’Emile Zola est visiblement entachée de graves négligences et de conclusions hâtives et incohérentes, dans le but évident de conforter la thèse de l’accident et d’étouffer une éventuelle nouvelle «affaire Zola» qui ne pourrait que relancer «l’affaire Dreyfus».

La mobilisation des dreyfusards Les rebondissements de l’Affaire L’arrestation et la condamnation d’un officier juif français, Alfred Dreyfus, en décembre 1894, suite à la découverte d’un bordereau anonyme renfermant des informations secrètes destinées à l’Allemagne, parurent clore cette banale histoire d’espionnage. Cependant, celle-ci devait connaître de nouveaux rebondissements lorsque le lieutenant-colonel Picquart établit l’identité du véritable traître, le commandant Esterházy, en mars 1896 et que ce dernier fut acquitté par le conseil de guerre le 11 janvier 1898, au terme d’un procès inique. Cette décision scandaleuse ne fit qu’attiser les passions antagonistes qu’avait déclenchées l’Affaire et incita les partisans de la révision du procès de Dreyfus à se mobiliser pour émouvoir l’opinion publique en sa faveur. La mobilisation des dreyfusards La publication du manifeste de Zola, « J’accuse… ! Les deux France La présence de slogans tels que « Vive la France !

Liberté ou contrôle de l’information : un débat politique fondamental | RetroNews - Le site de presse de la BnF L'Affaire Dreyfus dans la presse L'affaire Dreyfus est un conflit social et politique majeur de la Troisième République survenu à la fin du XIXe siècle, autour de l'accusation de trahison faite au capitaine Alfred Dreyfus, officier de l'armée française juif. Ancré dans un contexte social propice à l'antisémitisme, le procès, ponctué de révélations, de suspicions d'espionnage, de Unes de presse – « J'Accuse... ! » d'Émile Zola demeurant la plus représentative – de complots ourdis et de nombreux rebondissements, divisa la France en deux camps farouchement opposés : les dreyfusards, partisans de l'innocence de Dreyfus, et les antidreyfusards, convaincus de sa culpabilité. Lire la suite

L'affaire Dreyfus "La vérité est en marche, et rien ne l'arrêtera" - Émile Zola Crise politique majeure sous la IIIème République, l'affaire Dreyfus implique un officier français de confession juive dans une histoire d'espionnage. Alimentant divers rebondissements, "l'Affaire" va scinder la France entre "dreyfusards" et "antidreyfusards" pendant plusieurs années. La IIIème République, qui a déjà vingt-quatre ans en 1894, affronte crises politiques (le boulangisme, le scandale du canal de Panama...) et instabilités gouvernementales et présidentielles, auxquelles s'ajoute le traumatisme de l'annexion de l'Alsace et de la Moselle par l'Allemagne (1871) qui alimente les nationalismes les plus extrêmes. L'armée connaît par ailleurs des mutations profondes. En septembre 1894, une lettre est rapportée à la Section de Statistiques par "voie ordinaire" (c'est-à-dire ramassée dans les corbeilles de l'ambassade d'Allemagne à Paris). Afin de confondre le capitaine, une comparaison des écritures est réalisée.

Vietnam: l'exécution à bout portant, par Eddie Adams - Polka Magazine Un cas d’école. La démonstration parfaite de l’instant décisif. Une image si forte que sa brutalité a galvanisé la contestation de l’opinion américaine contre la guerre du Vietnam — qui allait pourtant durer encore sept ans. Cette photographie a été nommée World Press Photo de l’année 1968, elle a valu à son auteur le prix Pulitzer 1969. Ce 1er février, la ville est en proie depuis deux jours à l’offensive surprise du Têt, le Nouvel An vietnamien, qui a lancé dans les plus grandes cités du pays des bataillons de combattants communistes du Front national de libération du Sud-Vietnam (FLNSV) — dits “Vietcongs”. “Un prisonnier, c’est une photo” Les combats ont cessé. Le photographe se trouve alors à moins de deux mètres du prisonnier. “Deux vies ont été détruites ce jour-là” Le tireur est le chef de la police nationale du Sud-Vietnam, le général Nguyen Ngoc Loan. “Je pense, raconte-t-il désormais, que deux vies ont été détruites ce jour-là. Un héros incompris et abandonné

Le général Picquart, faux héros de l'affaire Dreyfus L’histoire retient le général Marie-Georges Picquart comme le “héros” de l’affaire Dreyfus. Il est présenté comme le “lanceur d’alerte” qui a sacrifié sa carrière pour prouver l’innocence de Dreyfus. Jean Dujardin l'incarne dans le film de Roman Polanski J'accuse, dans les salles le 13 novembre 2019. Mais en réalité, Picquart était un opportuniste et un antisémite. Marie-Georges Picquart est un brillant militaire, né en 1854 en Alsace, il travaille au renseignement lorsqu’éclate en 1894 l’affaire Dreyfus. Mais Picquart découvre la machination : le document qui met en cause Dreyfus est un faux, fabriqué pour faire accuser le capitaine. Philippe Oriol, historien : "Picquart, c’est celui qui un jour va prendre la direction de “la section de statistiques”, c’est-à-dire le contre-espionnage. Mais le récit héroïque est en fait très éloigné de la réalité historique. D’après les archives, Picquart voulait avant tout protéger l’image de l’armée.

Archive exceptionnelle : écoutez la voix d'Alfred Dreyfus lui-même, en 1912 "Le 20 juillet 1906 fut une belle journée de réparation pour la France et la République. Mon affaire était terminée." Ce sont les mots d'Alfred Dreyfus. Non seulement ceux qu'il a écrits dans ses Mémoires, mais ceux qu'il prononce face à l'enregistreur Pathé tendu par le linguiste Ferdinand Brunot dans une petite salle de la Sorbonne, en mars 1912. Écoutez dans ce document exceptionnel le commandant réhabilité revenir sur l'ampleur de la fameuse "affaire" qui porte désormais son nom. Un document unique C’est un trésor des Archives de la parole : la voix d'Alfred Dreyfus lui-même. Commandant Alfred Dreyfus, mars 1912 "Mon affaire était terminée. Et même s'ils parurent oublier qu'ils ne furent pas les plus mal partagés car ils ne luttèrent pas seulement pour une cause particulière mais ils contribuèrent pour une large part à l'une des œuvres de relèvement les plus extraordinaires dont le monde ait été témoin. Les Archives de la parole à découvrir sur Gallica

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