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Le théâtre à Athénes

Le théâtre à Athénes
La tragédie grecque : une célébration publique § Les tragédies grecques prennent ainsi leur essence dans un contexte de célébration publique. Elles étaient représentées dans le cadre de concours dramatiques en l’honneur de Dionysos, reconnu par les Grecs comme le dieu du théâtre : à l’origine, le mot tragédie désigne le " chant du bouc " que l’on sacrifiait au dieu. Trois grandes fêtes étaient organisées : les Lénéennes, les Dionysies rurales et les Dionysies urbaines ou " Grandes Dionysies ". Chacune correspondait à un type de célébration particulier, mais c’est surtout la dernière qui était de grande envergure et où la tragédie avait une part privilégiée. Elle participa à la renommée d’Athènes dans le monde grec. Les Grandes dionysies, voulues par Pisistrate, se déroulaient sur plusieurs jours et avaient lieu à la fin du mois de mars, c’est-à-dire à une période de renouveau de la nature et où Athènes voyait aussi revenir les voyageurs. L’organisation § Le chœur et les personnages : Related:  ECLA

Une tragédie grecque en terminale littéraire : Electre de Sophocle 3) Efficacité spectaculaire et dramatique de la mimèsis des rituels Electre est entièrement construit autour de rituels variés, tous en rapport avec le culte des morts : rituels en l'honneur d'Agamemnon, vrai mort avec une vraie tombe invisible, ou en l'honneur d'Oreste, faux mort avec une fausse urne. Ces rituels ont une fonction dramatique évidente: ils alimentent la gerre familiale entre Electre et Clytemnestre. Ils servent la ruse d'Oreste pour s'introduire dans le palais. Définir l'espace tragique : Dans le prologue, les directions des deux eisodoi sont localisées: à droite, Argos, son agora et son temple à Apollon et à gauche l'Héraion, sanctuaire dédié à Héra. l'espace visible et surtout hors scène est donc envahi par le dieu Apollon, associé à l'oracle de Delphes. Les deux prières à Apollon : les seuls rituels à la vue du public sont les deux prières accomplies par Clytemnestre (v. 637 sq.) et par Electre (v. 1379 sq.) devant la statue ou l'autel d'Apollon.

Histoire et règles de la tragédie Genres littéraires ► Le théâtre ► vous êtes ici Genres littéraires : Le théâtre La tragédie antique Le philosophe allemand Nietzsche, dans son livre La Naissance de la tragédie, a tenté d’expliquer historiquement l’apparition de ce genre majeur du théâtre dans la république athénienne du Ve siècle av. Trois noms prestigieux résument l’épanouissement de la tragédie : Eschyle, Sophocle et Euripide. Après Euripide, le déclin des cités grecques entraîne le déclin de la tragédie elle-même, trop liée à la vie collective de la cité-État. → À lire : Sophocle : Œdipe roi. Aristote et la tragédie L’ouvrage d’Aristote exerce toujours une influence immense plus de dix-huit siècles après la mort de son auteur. Qu’est-ce qu’une tragédie ? La fable La fable, ou intrigue, est la combinaison logique des péripéties de l’histoire représentée dans la pièce. Enfin, selon le philosophe, la fable doit être assez élaborée. Les personnages Les règles de la tragédie classique en France Les trois unités Les bienséances

Le théâtre antique Ce texte est extrait du site www.theatrons.com Des premiers hommes aux Grecs Naissance de la tragédie La scène théâtrale grecque Les théâtres permanents en pierre, dont les ruines sont encore visibles, sont construits après le ive siècle av. Les théâtres en plein air, semblent avoir été conçus pour accueillir un orchestre (espace circulaire plat, réservé au chœur), au bas d’une scène surélevée pour les acteurs, ainsi qu’une rangée de gradins en demi-cercle, construits à flanc de colline autour de l’orchestre. Ces théâtres pouvaient accueillir jusqu'à 20 000 spectateurs. Les acteurs (uniquement masculins) portent des vêtements ordinaires ou parfois des costumes, mais aussi des masques plus grands que leur visage, permettant de mieux les voir et d'indiquer la nature de leur personnage. Le plus ancien texte que nous connaissons sur l'art du théâtre est "la Poétique" d’Aristote (330 av. Dionysies, tragédie et comédie Dionysos A partir de 545 av. La tragédie antique grecque La "comédie nouvelle"

MIMESIS, CATHARSIS - I/ La Mimesis Définition selon Aristote La Poétique d'Aristote, définit le théâtre comme une "imitation" (mime-sis) des "hommes en action", "au moyen d'une action", et non d'un récit, comme dans l'épopée, par exemple.. Même si, définie ainsi, la notion semble vague, il en ressort quand même qu'elle peut utiliser aussi bien des signes linguistiques et textuels (le vers tragique) que ceux, non linguistiques, d’une représentation (décor, espace, acteurs ... ). La mimesis est donc d’abord la fabrication d’un nouvel objet, autonome par rapport à son modèle, réel. Or parfois on l’a réduite à n’être qu’une copie du réel, parfois on a étendu sa spécificité au-delà des limites fixées par Aristote. La réduction psychologisante Le dialogue théâtrale comme spécificité de la mimesis théâtrale : une action physique. Autre problème la confusion entre le discours direct et le dialogue théâtral comme "mimesis" équivalentes. Quand il parle, quel langage Agamemnon "mime"-t-il dans l'Iphigénie de Racine ?

La Commedia dell'arte La Commedia dell'Arte est un théâtre anti-littéraire: elle se joue non à partir d'un texte rédigé à l'avance, mais d'un simple canevas, d'un "scénario": par exemple un galant fait remettre un billet d'amour à une jeune fille à la barbe de son propre père, le grotesque Pantalon. A partir de là, les acteurs improvisent, construisent un dialogue. La pièce est ainsi une sorte de création collective. Dans ce système tout repose sur l'acteur. Cela fait toujours son effet. Le côté comique (de ce théâtre) réside dans les ridicules ou les monstruosités de la nature, dans les visages déformés, les nez caricaturaux, les fronts pointus, les crânes chauves, les longues oreilles, les jambes torses. Cela explique son succès.

Pictor in fabula mimêsis [grec] mimêsis [μίμηὓιὖ] [grec] fr. imitation, représentation lat. all. it. → art, beauté, comparaison, description, Dichtung, doxa, image [Bild, eidôlon], imagination [phantasia], ingenium, plaisir. Dés la Renaissance, la traduction et donc l'interprétation du terme ont été à l'origine d'importants débats philologiques et théoriques qui ont joué un rôle crucial dans l'histoire de la pensée artistique. I. « » chez et A. a. « » : exprimer une réalité intérieure / reproduire une réalité extérieure ? Comme les autres mots de la même famille (mimêtês [μιμητήὖ], mimeisthai [μιμεῖὓθαι], etc.) b. : une élaboration picturale de la « » L'élaboration philosophique du concept de naît en effet d'une réflexion sur la peinture et la sculpture. c. et La première consiste à reproduire le modèle en respectant ses proportions et en donnant à chaque partie les couleurs qui lui conviennent : c'est un art de la conforme. d. B. vs a. Comment penser la ressemblance de l' ? b. c. C. a. b. II. A. B. « » et « » C. III. A. b.

Pièce (dé)montée - Les dossiers pédagogiques "Théâtre" et "Arts du cirque" du Réseau Canopé Les dossiers pédagogiques en ligne « Pièce (dé)montée » accompagnent des spectacles de l’actualité théâtrale en partenariat avec les grands lieux de création aussi bien de la région parisienne que partout en France (Théâtre du Rond-Point, la Comédie-Française, La Criée à Marseille, Comédie de Reims…). De nombreux documents iconographiques, des entretiens, des pistes de travail, des rebonds vers d’autres champs artistiques ou domaines de savoirs proposent un parcours d’interrogations et d’activités pratiques avec les élèves. Nos nouveaux dossiers Retrouvez sur reseau-canope.fr les dossiers pédagogiques « Pièce (dé)montée » - année 2022 - année 2021 - année 2020 - année 2019 - année 2018 - année 2017 - année 2016 - année 2015 - année 2014 Nos archivesConsultez les dossiers « Pièce (dé)montée » des années antérieures (à partir de 2003).

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