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Vie numérique : une étude souligne le grand écart entre le discours et la pratique

Vie numérique : une étude souligne le grand écart entre le discours et la pratique
TECHNOLOGIE - Les nouvelles technologies n'ont pas toujours bonne presse. Téléphones portables accusés d'entraver la bonne marche des relations sociales, réseaux sociaux auxquels nous assujettirions notre vie privée ou encore incapacité à déconnecter, celles-ci nous rendraient accros, et constitueairent une menace autant pour notre vie intérieure que dans notre relation aux autres. Pour échapper à ce mal qui nous guette, il faudrait déconnecter, abandonner portable et réseaux sociaux, à l'image du blogueur Thierry Crouzet qui avait raconté dans J'ai débranché, les six mois qu'il avait passés sans Internet. D'un côté la vie hyper connectée, de l'autre la déconnexion... Pour aller plus loin:» Le résumé de l'étude» Le fichier Powerpoint Autodiscipline Principal enseignement: "il n'y a pas le monde numérique d'un côté, et nous de l'autre," explique la sociologue Joëlle Menrath, directrice de Discours & Pratiques. Le numérique, ou le hors-champ de notre quotidien Mieux. » Pas convaincu? Close

Un an sans Internet: peut-on encore vivre déconnecté ? - La social NewsRoom Internet a déjà commencé changer notre biologie, la façon dont nous pensons et communiquons, la manière dont nous nous développons. Je ne suis pas certain que l'on puisse revenir en arrière à moins de vouloir se couper de tout, comme on entrait jadis dans un monastère. Parce que le mouvement s'accélère, qu'il génère des mécanismes de réactions en chaîne incontrôlables, positifs autant que négatifs, il peut faire peur. Même si le négatif généré par Internet est autant dû à la résistance de nos modèles socio-économiques et de pensée, qu'à sa nature profonde. Mais c'est le monde dans lequel nous vivons. Il offre de formidables opportunités d'évolution pour l'humanité comme pour l'individu : être plus informé (à condition de savoir chercher), être mieux connecté (à condition d'aller vers les autres), travailler ensemble et partager, être plus facilement reconnu dans un monde qui, pendant des années d'obscurantisme, n'a laissé de la place qu'aux élites et aux castes.

Toulouse analyse les sentiments des citoyens pour évaluer leurs préoccupations La communauté urbaine de Toulouse analyse les sentiments des citoyens sur les réseaux sociaux pour évaluer leurs préoccupations sur la vie locale. Une manière de prédire les sujets qui feront débat, et peut-être aussi une manière de démocratie participative… Comment mesurer et comprendre les préoccupations de ses citoyens telles qu’elles s’expriment sur les réseaux sociaux ? En utilisant l’analyse prédictive. C’est l’objectif d’un projet initié par la communauté urbaine de Toulouse (750,000 habitants) qui souhaite ainsi « entretenir avec les citoyens un dialogue en temps réel et prendre les bonnes décisions pour répondre à leurs attentes.» Il s’agit concrètement d’analyser une grande variété de sources publiques, de stocker et de structurer un large volume d’informations échangées, de manière à discerner les « sentiments » des habitants de la communauté urbaine de Toulouse. La collecte et le tri des données Analyser les discussions pour comprendre les préoccupations Les idées à retenir

Nouvelles technologies : et si on se déconnectait ? Ordinateurs, smartphones, consoles de jeux : une mère de famille américaine a tout mis au placard pendant six mois. Une expérience passionnante qu'elle raconte dans Pause. Quel parent d'adolescent, exaspéré et inquiet de voir son enfant immergé dans son ordinateur envoyer des salves de SMS à longueur de journée, n'a-t-il pas rêvé de le débrancher de ces appareils numériques? Susan Maushart, mère de famille divorcée, docteur en sociologie des médias de l'université de New York, l'a fait. Et pourtant, elle-même était accro à son smartphone. Réaction de sa fille cadette, typique d'un adolescent d'aujourd'hui: «Ce n'est pas juste, ce que tu nous demandes. Dispo 24 heures sur 24 C'est donc au stylo qu'elle a tenu la chronique de leur cure de désintoxication. L'usage des SMS a une autre conséquence sur les ados, remarque-t-elle. Dix choses à la fois L'auteur confirme: «Avant je me doutais que sauter sans cesse d'une tâche à l'autre ne pouvait favoriser un train de pensée fluide.

Informatique à l'école: veut-on un pays de consommateurs ou de citoyens concepteurs? Cette tribune a été précédemment publiée dans L'Echo Républicain. ÉDUCATION - "Il est urgent de ne plus attendre". C'est le sous-titre, bien peu académique, du rapport que l'Académie des sciences vient de publier sur l'enseignement des sciences informatiques à l'école. Le rapport suggère notamment d'initier les enfants, dès le plus jeune âge à la "pensée algorithmique" -leur faire comprendre, par l'expérience, qu'une tablette ou un smartphone répondent à des séries d'instructions pensées et programmées par un être humain. Comme sur bien des sujets, l'Education nationale n'est pas totalement inerte en la matière. "L'Europe et la France en particulier accusent un important retard conceptuel et industriel dans le domaine par rapport aux pays les plus dynamiques, comme les Etats-Unis et certains pays d'Asie". La mollesse de la réponse publique à ces enjeux suggérerait également une rapide et résolue formation des politiques...

Ces branchés qui débranchent M le magazine du Monde | • Mis à jour le | Par Guillemette Faure. Illustrations : Le Creative Sweatshop PAS UN ORDINATEUR, pas une télé, pas le moindre petit ou grand écran à la Waldorf School of the Peninsula. En revanche, on a trouvé un four à pain dans le jardin, que les petites classes utilisent chaque semaine, des chaussettes faites main – les cours de tricot, pour filles comme pour garçons, commencent en CP –, des tableaux noirs et des craies de couleur. Cette école privée – environ 20 000 dollars de frais de scolarité annuels – de la Silicon Valley recommande aux parents de limiter l'exposition aux écrans jusqu'à l'équivalent de la sixième et n'introduit l'outil informatique qu'en quatrième. Installé aux Etats-Unis depuis 1987, Pierre Laurent est l'un de ces parents. A la Waldorf School of the Peninsula, on apprend les multiplications en dessinant, en sautant à la corde. C'EST DÉJÀ LE CAS. "Il y a une aspiration très forte à faire des pauses. Guillemette Faure.

Les « Millenials », champions du numérique ! L’Observatoire International de la Média Democratie (State of the Media Democracy) présenté aujourd’hui par Deloitte, livre une analyse comparative par pays (France, Etats-Unis, Australie, Allemagne, Italie, Japon, Corée du Sud, Norvège, Espagne et Royaume-Uni) mettant en exergue les tendances clés des consommateurs dans le domaine du numérique. Pour cette étude, 2 124 internautes français représentatifs en termes géographiques et économiques, sur quotas de sexe et sur 5 tranches d’âge ont été interrogés en ligne fin 2012. Et une population se démarque : les « Millenials », adeptes des technologies numériques. Ci-dessous les 9 enseignements de Deloitte : 1. 20 % des Français disposent à la fois d’un ordinateur, d’une tablette et d’un smartphone. Crédits : Deloitte Malgré un enrichissement des fonctions des différents équipements mobiles, chacun se concentre sur un cœur d’usage. 2. L’accès à Internet est le service à domicile plébiscité par 77% des foyers français. 7. 8. 9.

Digital Detox: la déconnexion, un marché porteur Les "digital detox" sont-ils une nouvelle cible pour les marques? C'est en tout cas ce que croit Dagobert, une agence de communication digitale. Elle s'est penchée sur ces consommateurs surconnectés qui, par saturation ou par rébellion, entreprennent de décrocher du web. "Les digital detox sont ces internautes qui se déconnectent volontairement du web parce qu'ils ont l'impression de passer à côté de la vie réelle et même parfois de tomber dans l'addiction", explique Jérémie Abric, directeur de la stratégie chez Dagobert. Pour l'instant ce n'est qu'un signal faible, mais déjà, selon un rapport du Credoc, 41% des internautes français déclarent avoir du mal à se passer d'internet plus de trois jours. Zone zen, zéro wi-fi Quelques marques commencent à intégrer cette tendance émergente dans leur communication. "E-rehab", un nouveau business !

Hype(r)Olds | Gangs de séniors connectées Vers un web éphémère La lecture de la semaine provient de Techcrunch, le magazine en ligne américain et geek, sous la plume de Sarah Perez. Et il s’intitule : « la croissance de l’Ephémérique ». Sarah Perez commence par expliquer que depuis l’avènement du Web 2.0, – en gros le Web que nous connaissons depuis le milieu des années 2 000 -, nous nous perdons en conjecture pour savoir ce que sera le Web 3.0. On a parlé de Web sémantique, rappelle-t-elle, celui où la machine pourrait lire les métadonnées, « ce qui permettra au web et aux services qui en vivent de comprendre les contenus et les liens entre les gens, les lieux et les choses dont les serveurs sont pleins ». D’autres prétendent que le Web 3.0 sera l’internet des objets, on en a déjà parlé plusieurs fois ici même. D’autres encore prédisent un web tout à fait personnalisé. Mais conclut-elle, pour le moment, aucune des perspectives ne l’emporte sur les autres. Donc, que sera l’internet de demain ? Xavier de la Porte

'Déconnectez vous !' [Extrait p.31] Une addiction contemporaine La scène a été imaginée par le chercheur américain Ian Bogost, professeur à Georgia Tech. Dans son article, Ian Bogost fait la liste des symptômes qu'un détenteur de BlackBerry a toutes les chances d'avoir connus. Vérifier à chaque instant ses mails, ou ses messages sur Facebook, ou son compte Twitter, ou les trois : Ian Bogost compare ces nouvelles habitudes sociales à celle de la cigarette. La technologie s'est emparée de notre intimité Cette addiction se lit dans les chiffres des nombreuses enquêtes disponibles sur les usages des technologies. Dans l'imaginaire de la plupart des gens, rien n'incarne mieux l'idée d'intimité que cet endroit du repos suprême, ultime dépositaire de nos rêves et de nos fantasmes. Le téléphone portable est donc devenu, pour certains, un objet intime qui les suit partout. L'ampleur de la dépendance Une douce dépendance s'est installée qui gouverne nos humeurs. Notes 1. 2. 4. 5. 6. (1)" Déconnectez-vous !

Pourquoi (et surtout comment) ils ont quitté Facebook « Get a life » (va t’acheter une vie), le logo Facebook détourné (boltron/Flickr/CC) « Cela faisait un an et demi que j’y pensais », « j’ai eu beaucoup de mal à sauter le pas » ... Comme on se prépare à arrêter la cigarette, les internautes que Rue89 a rencontrés ont longtemps mûri l’idée de quitter Facebook. Récemment, ils ont décidé de rompre avec cette communauté de 800 millions de personnes, dont 23 millions d’« amis » français. Pour Sevin, blogueuse de 28 ans, le réseau social avait perdu de son intérêt. Aussi bien ses statuts, écrits et publiés sur un coup de tête et presque aussitôt effacés, que ceux des autres : « Je me désolais de voir les contenus très personnels que mes contacts postaient. « Si tu n’as pas plus de 300 amis, tu n’es rien » Au collège ou au lycée, les histoires et les rumeurs naissent sur Facebook. « Ce monde virtuel dégrade la notion d’amitié avec ses chiffres. Un petit jeu parfois cruel que Pauline, 15 ans, ne supportait plus : « C’est du harcèlement moral »

Twitter en classe : une pratique qui séduit professeurs et élèves Ils sont nombreux à avoir emboîté le pas de Laurence Juin, l’une des premières enseignantes à avoir pris conscience du potentiel pédagogique de l’outil de micro-blogging. Cette professeure d’histoire-géographie et de français en lycée professionnel a en effet depuis près de deux ans pleinement intégré Twitter à son enseignement. Aujourd’hui, même si les « Twittclasses » (1) restent relativement marginales (seules 72 « Twittclasses » francophones, de la maternelle à l’enseignement supérieur, sont référencées), un nombre croissant de projets pédagogiques se construisent autour du réseau social le plus actif du Web.

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