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Les futurs du livre » Article » OWNI, Digital Journalism

Si la page du libre papier semble bien se tourner, la situation varie d'un pays à un autre, comme le montre ce point sur l'état du développement du marché du livre numérique. En dépit d’une moisson encore plus fructueuse qu’en 2009 (si on exclut les surplus qui iront au pilon), cette rentrée littéraire sera marquée par la mort annoncée du livre imprimé. On en parle depuis une bonne décennie mais les événements récents indiquent que la révolution est bien en marche. L’arrivée de nouveaux appareils contribue à démocratiser l’ebook et de nouvelles plateformes de téléchargement sont créées presque chaque jour. Néanmoins, une étude publiée sur le site du Sénat français envisage deux scénarios différents. Scénario 2 : cannibalisation du livre papier par le livre numérique Le mois dernier, le Wall Street Journal a publié les résultats d’une étude sur les pratiques des lecteurs sur tablettes (Kindle, Sony Reader et autres iPad). Billet initialement publié sur le Café du Web

Internet, pis-aller de l'édition ou la validation symbolique du livre ActuaLitté Entre 1994 et 2008, Pierre Mari publie six ouvrages, avec notamment Kleist, un jour d'orgueil, qui aura été salué par la critique, depuis Pierre Assoulin en passant par Michel Crépu. Oui, mais voilà : qui a été publié ne le sera pas forcément à l'avenir. Son dernier ouvrage, Point vif, faisait le point sur une vie, une époque et un homme, regardant le monde qui l'entoure. Cet ouvrage, achevé au début de l'été 2009, n'avait alors trouvé aucune maison pour arriver dans les librairies. « L’éditeur qui avait publié mes deux livres précédents n’a pas souhaité s’engager, sous prétexte que l’échec de celui-ci était assuré, et la douzaine d’autres que j’ai sollicités dans la foulée a poliment refusé », explique-t-il simplement sur son blog. Internet, ce pis-aller Pierre Mari avait alors opté pour la diffusion gratuite en ligne de son livre, par le téléchargement d'un fichier PDF. « Pas possible de rester silencieux. » C'était sans compter sur l'opiniâtreté de Franois Bon. Du silence au passage

Avec un lecteur ebook, les gens lisent et achètent plus ActuaLitté Allons-y simplement : tout détenteur d'un lecteur ebook passe plus de temps à lire que jamais, explique une étude dévoilée par le Wall Street Journal et réalisée par Marketing and Research Resources, auprès de 1200 consommateurs. Avant même d'aller plus loin, cette étude a été financée par Sony, qui on le sait, propose des lecteurs ebook. Donc, chercher forcément un moyen détourné de promouvoir ses produits, surtout que deux nouveaux modèles sont attendus sous peu. Alors méfiance tout de même. 40 % assurent qu'ils lisent plus qu'avec des livres papier 58 % estiment passer autant de temps 2 % liraient moins qu'auparavant. L'étude reste intéressante, mais il est tout à fait compréhensible qu'une personne ayant dépensé entre 150 et 250 $ pour son lecteur ebook, le rentabilise en s'en servant beaucoup. Pour arguer d'autres chiffres, il faut noter que Quels ouvrages à lire ? Sources : , , , Pour approfondir

Ebooks : 'Lisez-les. Copiez-les. Donnez-les à vos amis !' ActuaLitté Que l'on opte pour les tablettes ou les lecteurs ebook, reste que la lecture numérique se taille une part belle, comme le fichier MP3 des années 90. Peu démocratisé encore, l'ebook est entré dans le monde de tous les jours - et emporte avec lui un vent de panique tout à fait similaire à celui qui a frappé l'industrie musicale... Les réseaux de partage ont décimé l'entertainement C'est un discours souvent entendu, qui a sa part de réalité - mais il ne faut pas omettre que la réelle modification sociale, réside dans l'apparition d'appareils permettant de lire les fichiers. Maintenant la question persiste : est-ce qu'avec l'augmentation permanente des ventes d'ebooks, le piratage ira à l'amble ? Un certain David Weber voit son ouvrage Mission of Honor publié chez Baen, en juin dernier. La thérapie par l'exemplarité Folie ? Pas de protection, une incitation claire au partage... Le discours est suffisamment percutant pour mériter d'être entendu. Garder les pieds sur terre Pour approfondir

Et si l’édition faisait un virage à 180° ? | Owni.fr “This the end of the publishing and books are dead and boring”… à moins que le secteur ne prenne le chemin inverse pour s’adapter à l’évolution du marketing provoquée par les réseaux sociaux et à la dématérialisation des contenus. Vous comprendrez à mi-parcours de cette vidéo ;-) Une leçon dont d’autres secteurs de l’industrie culturelle ferait [...] “This the end of the publishing and books are dead and boring”… à moins que le secteur ne prenne le chemin inverse pour s’adapter à l’évolution du marketing provoquée par les réseaux sociaux et à la dématérialisation des contenus. Vous comprendrez à mi-parcours de cette vidéo ;-) Une leçon dont d’autres secteurs de l’industrie culturelle ferait bien de s’inspirer, s’il n’est pas trop tard. Vidéo trouvée sur Vinzblog, réalisée pour la branche anglaise de Dorling Kindersley Books et produite par Khaki Films. À lire sur le blog de Penguin USA, une interview de Zoe Uffindell, réalisatrice du film.

Les métadonnées, l'enjeu critique de l'édition - ActuaLitté - Le Les méta-données appartiennent désormais aux priorités 0 de l'édition, lorsque quelques années, pas beaucoup d'années, les préoccupations pouvaient encore tourner autour du titre, du nom de l'auteur ou du code BISAC (pour Book Industry Standards and Communications, utilisé dans toute la chaîne pour classer les livres selon leur contenu)... Mais avec l'augmentation des boutiques en ligne, les métadonnées doivent aujourd'hui être d'une précision redoutable, devenant un outil de marketing pour les éditeurs, un guide d'achat pour les consommateurs, et un élément indispensable pour les distributeurs et détaillants. C'est d'ailleurs eux qui ont débouché sur la création de la norme ONIX, Online Information Exchange, basé sur le standard XML. ONIX soit qui ne s'en sert pas ! Pour Laura Dawson, PDF de LJNDawson, société de conseil, la valeur accordée aux métadonnées, et la qualité de leurs renseignements doivent devenir une fin en soi. Les nouveaux revendeurs problématiques Pour approfondir

Les véritables prix de l’édition Les producteurs de lait se regroupent pour exiger un prix minimum par litre, quelle que soit la filière de distribution. Pourquoi les auteurs seraient-ils moins bien servis ? Que nos textes soient packagés avec de belles couvertures en carton, du papier ivoire ou au contraire des feuilles râpeuses de petit format ne change rien à ce que nous avons écrit et donc à la rémunération que nous devrions recevoir. Longtemps les éditeurs et les distributeurs ont entretenu la confusion entre l’objet, le livre, et nos textes. La question devient d’autant plus d’actualité quand les objets eux-mêmes deviennent immatériels. Pour éditer La tune dans le caniveau, nous avons décidé d’imiter les producteurs de lait. Un litre de lait de ne peut pas se dupliquer, un texte oui, indéfiniment. Cela dit les auteurs et les équipes éditoriales ont besoin de gagner leur vie. Quand un auteur vend un livre papier 20 €, il touche souvent 1,50 €. Paypal Connaissant PT, il est facile d’obtenir PV. Apple iBookstrore

Vers l’industrialisation numérique - La Feuille - Blog LeMonde.fr Frédéric Kaplan signait récemment une intéressante tribune sur le site de l'Atelier où il dézinguait le format ePub, format sous lequel se proposent désormais de plus en plus de livres au format électronique. Selon lui, la force et la faiblesse d'ePub repose sur son caractère recomposable (reflowable) : la mise en page des fichiers s'adapte aux caractéristiques des supports sur lesquels le fichier est lu. Cette caractéristique fait que, sur de nombreux supports, l'ePub donne des résultats très inférieurs au livre classique (voir, les logiciels de lecture à l'épreuve de leur lisibilité), pas tant parce qu'il n'incorpore pas toutes les règles typographiques, mais parce que le rendu dépend des supports et des réglages des logiciels. Le format ? Du livre texte au livre application, un monde s'entrouvre. Pour Hadrien Gardeur, de Feedbooks, le livre application est un domaine réservé à certains types d'ouvrages, "l'erreur c'est de ramener les livres à un seul objet". Share and Enjoy

Édition: la fourchette fatale Aux Échecs, la fourchette est le coup rêvé. Attaquer simultanément plusieurs pièces de l’adversaire ce qui lui impose d’en sacrifier au moins une. Le monde de l’édition se trouve dans la même situation. Quelles pièces seront sacrifiées ? Le livre est mort Tout d’abord, il faut se mettre dans la tête un fait : le livre ne survivra pas à la révolution numérique. Par livre, j’entends cet objet fait de feuilles de papier reliées, surtout pas du texte qui est imprimé sur ces feuilles. Certains invoquent un pseudo théorème : une nouvelle technologie n’a jamais fait disparaître une technologie plus ancienne. Ce théorème ne tient pas. L’erreur est de croire que le livre est un média. Nous y voilà. Les nouvelles liseuses offriront tous les avantages du papier et tous ceux du numérique et elles s’alimenteront en électricité à l’aide de la lumière ambiante. L’édition est morte Un tel système se perpétuera-t-il lorsque le texte aura achevé sa mue numérique ? Notes Tags: édition, eBook, Coup de gueule

Abonnement ou vente unitaire ? L’enjeu de la diversification des Suite de la série sur les modèles du livre numérique : après les plates-formes , les supports, les contenus, évoquons simplement les modèles économiques. Pour l'instant, j'observe 3 types de modèles économiques pour la vente du livre numérique. L'abonnement. Le paiement unitaire.La gratuité, le don (réputation) et le paiement par un tiers (pub, mécénat ou sponsoring) que je regroupe dans une seule et même catégorie. L'abonnement L'abonnement est un mode qui semble embryonnaire (Publie.net, Safari d'O'Reilly... - quoique, pas dans le monde des revues électroniques !) Ce modèle me semble chaque jour gagner un peu plus en vigueur : on le voit également apparaître avec le développement de livres sous forme d'applications. Pour l'instant, l'abonnement se développe surtout sur des marchés de niches (livre informatique, BD, littérature d'avant-garde, revues électroniques...) avec l'objectif de capter une niche de public. L'abonnement à une autre vertu : il montre le chemin de la diversification.

Aldus - depuis 2006 Blogo-Numericus —

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