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Pour une monnaie commune sans l’Allemagne (ou avec, mais pas à la francfortoise)

Pour une monnaie commune sans l’Allemagne (ou avec, mais pas à la francfortoise)
Tel le radeau de la Méduse, la Droite Complexée (DC, ex-Parti socialiste [1]) s’accroche maintenant aux hypothèses les plus ténues pour éviter de sombrer corps et âme dans la honte historique. Une vaillante escouade de « responsables du PS français et du SPD allemand » a, par exemple, enfin cerné l’origine du « mal européen » dont elle redoute, à raison, d’avoir à pâtir : c’est « l’alliance néolibérale et conservatrice majoritaire [2] » — comprendre Angela Merkel et David Cameron. Que David Cameron soit premier ministre d’un Etat qui n’appartient pas à la zone euro sera considéré en première approximation comme un enrôlement admissible puisqu’il s’agit de démontrer que, fût-elle sous la bienveillante tutelle de toutes les DC européennes, la monnaie unique aurait le visage progressiste et riant qui résulterait de l’inversion trait pour trait de sa sale gueule austéritaire présente. L’Europe constitutionnellement (ordo)libérale… …parce que constitutionnellement allemande

La Bourse au plus haut, l’économie au plus bas Le découplage total entre la finance et l’économie réelle, au sens où la première fait d’autant plus plonger la seconde qu’elle se porte (apparemment) à merveille, a rarement eu une illustration aussi éclatante qu’aujourd’hui. La récession s’installe en Europe, et les bourses européennes sont en excellente forme, sans parler du Dow Jones qui bat tous ses records historiques. Voici les graphiques du CAC 40 puis du Dow Jones depuis quinze ans (source : suivis du graphique des taux de croissance (OCDE d’après Eurostat) depuis le début 2011 pour la zone euro et pour les États-Unis (croissance par rapport au trimestre précédent). Même quand on a des doutes sur la fiabilité et la précision de ces derniers chiffres, ce qui est mon cas, le plongeon de l’activité, également reflété par la progression du taux de chômage dans la zone euro, est évident. On peut cliquer sur les graphiques pour les agrandir.

De Sarkozy à Hollande les ROTHSCHILD incontournables - La banque Rothschild conseille les grandes entreprises dans leurs grandes opérations de rachat ou d’acquisition. Elle conseille aussi l’Etat dans les mouvements de capitaux. Jouissant d’une autorité incontestée à droite comme à gauche, elle entretient des réseaux d’influence économiques et politiques avec les plus hautes sphères de la finance. "Les gouvernements passent, les Rothschild restent" : c’est ainsi que Martine Orange caractérise la puissance de cette banque. Rothschild : enquête sur une banque au cœur du pouvoir Au lendemain du 6 mai 2012, un jeune homme de 34 ans fait son entrée à l’Élysée. Emmanuel Macron Emmanuel Macron a choisi son bureau : celui de François Pérol, cet ami de Nicolas Sarkozy, qui fut lui aussi secrétaire général adjoint de l’Élysée avant de prendre les commandes dans des conditions contestées du groupe Banques populaires-Caisses d’épargne. François Pérol et Sarkozy Ainsi passent les hommes, les partis et les pouvoirs… et demeure la banque Rothschild.

Un pas de plus vers le précipice La zone Euro, sous l’effet conjugué des politiques d’austérité, s’enfonce dans la crise. Pourtant, jamais les débats sur la politique économique n’ont été aussi intenses. Il n’en reste pas moins qu’ils se heurtent à un imaginaire des dirigeants politiques, tant en Allemagne qu’en France ou dans les autres pays, qui reste profondément structuré par le discours austéritaire. Le chômage a donc atteint récemment les 12% de la population active, mais avec des pointes à plus de 25% en Espagne et en Grèce. Graphique 1 Source: INSEE, Consommation des ménages et dépenses pour acquisition de biens immobiliers En effet, deuxième pays de la zone Euro, la France, par la vigueur de sa consommation, avait jusqu’à ces derniers mois évité le pire pour la zone Euro. Une politique qui conduit l’Europe dans une impasse. L’Allemagne a d’ores et déjà des réticences importantes sur l’Union bancaire, qu’elle avait acceptée à contre-cœur à l’automne 2012. La source de la politique austéritaire. Tableau 1

La France peut-elle désormais imprimer de la monnaie de façon illimitée ? Les données économiques de la France sont inquiétantes, et son gouvernement est empêtré dans une grave crise politique qui risque de saper sa crédibilité alors que le pays a désespérément besoin de réformes. Comment expliquer alors le récent effondrement des taux d’intérêts sur les obligations à 10 ans (OAT) ? Selon plusieurs medias, pas de doute : la Banque Centrale Européenne (BCE) a donné carte blanche à la France pour imprimer de la monnaie de façon presque illimitée. C’est ce que croit l’économiste néo-keynésien américain lauréat du Prix ​​Nobel d’Economie, Paul Krugman. Ceci signifie qu’en termes financiers, la France a rejoint le groupe des pays avancés qui battent leur propre monnaie et qui ne peuvent donc tomber à court d’argent, un club dont tous les membres jouissent de coûts d’emprunt très bas, plus ou moins indépendamment de leurs dettes et déficits ». (Graphique des taux sur OAT françaises à 10 ans. Sources : Express.be et E&R Like this: J'aime chargement…

Maintenance Mode Samedi, les ministres des Finances de l’UE ne sont pas parvenus à se mettre d’accord pour garantir la survie des banques en difficultés au terme de 20 heures de discussion. Mercredi, ils poursuivront les débats pour tenter de parvenir à une solution avant le prochain sommet européen de jeudi et vendredi. Le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble a proposé que les actionnaires, les créanciers, les déposants et les titulaires de comptes subissent une ponction de 8%, affirmant que cette solution demeurait plus favorable pour eux, car leurs pertes seraient beaucoup plus importantes si les banques faisaient faillite. Son collègue français Pierre Moscovici juge que cette mesure va trop loin. Comme les ministres des Finances de la Grande-Bretagne et de la Suède, il craint qu’elle ne provoque une ruée bancaire massive, et il préfère que les pays conservent une plus grande liberté pour décider ce qui doit être fait au moment où ils seront confrontés à cette question. Source : express.be

Offshore Leaks: Des données secrètes sont en mains de journalistes - Économie Offshore Leaks Une équipe du «Matin Dimanche» et de la «SonntagsZeitung» a eu accès à la plus grande source de données économiques confidentielles de tous les temps: plus de 2,5 millions de documents concernant des domiciliations offshore transmis à un réseau de journalistes du monde entier. Les îles Caïmans sont situées à l'ouest de la mer des Caraïbes.Image: dr Gunter Sachs. Signaler une erreur Vous avez vu une erreur? Veuillez SVP entrez une adresse e-mail valide Partager & Commenter Votre email a été envoyé. Le Consortium international des journalistes d’investigation ICIJ, basé à Washington, dispose de plus de 2,5 millions de documents concernant des sociétés offshore. Il y a plus d’un an, un paquet a été envoyé anonymement par la poste à une adresse en Australie. Depuis plusieurs mois, plus de quatre-vingts journalistes du monde entier travaillent sur cette gigantesque masse de données. 300 personnes sont concernées en Suisse Le cas Gunter Sachs

Tiens tiens... Cap Gemini rachète Euriware, filiale d'Areva ? Petit décryptage. Tiens tiens, Cap Gemini rachète une filiale d'Areva. Cap Gemini ? Mais oui, vous savez, ce beau succès du CAC 40, fondé à Grenoble avec 7 personnes en 1967, et qui est aujourd'hui, entre autres "leader mondial en matière de systèmes informatiques appliqués aux réseaux et aux compteurs électriques intelligents". Ah, mais oui ! Les compteurs... Un autre élément pour comprendre, c'est qu'Areva voyait le cours de ses actions chuter, de 40 à 10 euros. Eh oui, le nucléaire continue de s'inscrire dans la logique boursière. Cap Gemini est aujourd'hui un groupe mondial qui compte 125.000 personnes dans 44 pays, avec un chiffre d'affaires de 10,3 milliards d'euros en 2012. Tout ceci est très mauvais signe. Voici le communiqué que nous avons rédigé pour le PG avec les camarades de la commission Écologie et ceux du Front des Luttes. Euriware / Cap Gemini : Salariés et sureté nucléaire jugés quantité négligeable ! Le Parti de Gauche soutient cette mobilisation.

Et si on débattait vraiment des transports ? L'absence de politique gouvernementale en matière de répartition du trafic – fret ferroviaire, camions – à la lumière de l'écotaxe, en cinq contre-leçons, par Corinne Morel Darleux, membre du bureau de la Fondation Copernic et secrétaire nationale à l'écologie du Parti de Gauche. Selon le ministère de l’écologie et du développement durable, le secteur des transports était en 2011 le premier secteur émetteur de gaz à effet de serre en France, représentant plus d'un quart des émissions. Alors que l'objectif affiché par le Grenelle de l'Environnement était de parvenir à une part du fret “ non routier non aérien ” dans le fret total de 15,75% en 2012, cette part n'était que de 11,7 % en 2011 (voir le rapport en pdf), et les marchandises transportées par route ont continué de progresser, passant de 157, 5 milliards de tonnes-kilomètres en 1995 à 165,8 en 2012. Contre-leçon numéro 1. Taxer les poids lourds qu'on a soi-même mis sur les routes. Contre-leçon numéro 2. Contre-leçon numéro 3.

Vous aussi, passez au transport de demain! Nos voitures restent à l’arrêt 92% du temps, polluent, et nous coûtent de plus en plus cher. Entre le coût de l’achat, l’entretien et l’utilisation, le budget moyen d’une voiture dépasse les 5500 € par an. Une conclusion logique s’impose : pourquoi ne partageons-nous pas nos voitures ? La technologie est prête, et la confiance nécessaire au bon fonctionnement du système peut être générée par les systèmes de réputation. Mais vous allez me dire : « Oui mais la voiture, c’est compliqué, on y est très attaché ». Voici un état des lieux des nouvelles possibilités offertes par la mobilité partagée, phénomène qui s’accélère depuis quelques mois. L’économie du partage appliquée au secteur du transport et de la mobilité. Tel était l’intitulé d’une conférence-débat organisée par Silicon Sentier à La Cantine en juin dernier. L’automobile et l’individu : naissance et fin d’une grande histoire d’amour De la voiture personnelle aux services de mobilité Alors, convaincu ? Crédit illustration tim caynes ;

L'UE refuse d'intégrer les Parlements nationaux à la gouvernance économique Ce soir j’aimerais revenir rapidement sur la conférence interparlementaire pour la gouvernance économique économique et financière. Fin octobre, j’ai publié sur un article consacré à la dernière conférence de Vilnius à laquelle participaient plusieurs parlementaires français, notamment Christophe Caresche et Philippe Marini, particulièrement investis sur le sujet. Tous deux militent pour une participation accrue des Parlements nationaux dans la gouvernance économique européenne. Pour l’instant, les règles budgétaires sont négociées et validées par les ministres de l’économie et par les eurodéputés. Malheureusement, les deux parlementaires français étaient revenus déçus de Vilnius et nous avez rapporté que les avancées étaient largement bloquées par des eurodéputés avares de partager leur prérogatives avec leurs homologues nationaux. La semaine dernière, Monsieur Marini m’a informée que le « processus de Vilnius » semblait aux arrêts. L’auteur conclut ainsi le chapitre:

La préférence locale dans les marchés publics: la gauche aussi inefficace que le gouvernement Connaissez-vous un moyen d'améliorer le tissus économique local ? Que ce soit pour des raisons écologiques, ou économiques (activité des PME locales), les élus cherchent à permettre aux collectivités locales de plus se tourner vers les locaux pour leurs appels d'offre. Ainsi beaucoup de CO² pourrait être évité par rapport à un prestataire qui se trouverait en Allemagne ou en Pologne, et le tissus local serait soutenu par la puissance publique. Nous relayons aujourd'hui un article écrit par Magali P., Juriste en marchés publics, sur l'impossibilité d'instaurer une préférence pour les fournisseurs locaux et les PME dans l'attribution d'un marché public. La préférence locale dans les marchés publics: quand les réformes ont le choix entre l'inoffensif ou la transgression du droit communautaire Le 13 avril dernier se tenaient les premières assises parlementaires sur la restauration collective. Article 2 Pour autant le ministre de l'Agriculture ne s'y trompe pas. Magali P. Notes :

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