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Vers la forêt comestible

Vers la forêt comestible
Et si la microscopique parenthèse agricole productiviste était arrivée au bout de son existence? Et si une autre façon de cultiver, d’imaginer sa relation à la nourriture, à la production de sa nourriture était pensable? Produire son alimentation en allant dans le sens de la Nature n’est pas un retour en arrière, c’est peut-être même tout le contraire : redevenons cueilleurs! Voici une partie des modules que je donne sur la forêt-jardin lors de cours certifiés de permaculture. L’homme était au départ un chasseur-cueilleur, puisant dans la Nature de quoi assurer subsistance, santé, protection. On date les premières cultures de chasseurs-cueilleurs d’origine africaine de -44000 ans. Il y a plusieurs théories sur le passage d’une économie de subsistance à une économie de production et de stockage. L’avènement de l’agriculture a engendré des transformations radicales au sein des sociétés humaines : Climax ? Ces différentes niches peuvent être divisées en 7 étages principaux : 7 étages : En plein

La permaculture, une question de principes Je fait souvent attention aux amalgames et abus de langages concernant le concept de permaculture et sa traduction "in situ". Je la conçois avant tout en tant que vision globale et systémique, une éthique qui débouche sur des principes forts. De ces principes ensuite découlent des techniques adaptées. On dit que science sans conscience n’est que ruine de l’âme, s’agissant de permaculture il n’y a pas mort d’homme tout de même, néanmoins réduire la permaculture à quelques techniques de jardinage sur buttes me paraît vraiment très réducteur… Alors, perma ou pas perma? Heureusement les bases et le cadre sont posés, par David Holmgren et par Bill Mollison.Ce n’est pas que j’ai besoin personnellement d’un cadre, mais ce concept étant assez global pour être mis à toutes les sauces, ces petits jalons me sont souvent d’une grande aide. Il se trouve, au sud-ouest du jardin et du verger familial un talus d’une quarantaine de mètres de long et de largeur moyenne de 8 mètres. Like this:

Peut-on vivre de la permaculture ? Pro­logue (facultatif) Un soir de la fin jan­vier, dans le cadre des jeu­dis en ques­tions –un cycle de conférences-débats men­suels et mi­li­tants dans le voi­si­nage de Mar­cillac– le café de Pruines re­ce­vait la vi­site de Lin­néa Lind­stroem pour par­ler de per­ma­cul­ture. On a compté entre 70 et 80 par­ti­ci­pants, ce qui était pour le moins in­at­tendu pour un thème si spé­cia­lisé et pour une contrée si re­cu­lée. Pour moi, c’est la preuve que ça bouge en France du côté de la per­ma­cul­ture et de la transition. Dans le dé­bat qui a suivi la pré­sen­ta­tion, une ques­tion m’a par­ti­cu­liè­re­ment in­ter­pellé, à la­quelle ni l’intervenante ni nous autres pauvres as­pi­rants per­ma­cul­teurs n’avons pu ap­por­ter de ré­ponse en­tiè­re­ment sa­tis­fai­sante. Peut-on vivre de la permaculture ? Au moins en théo­rie, ap­pli­quée aux sys­tèmes agri­coles, la per­ma­cul­ture ça de­vrait mar­cher. 1 — Le mar­ché est truqué 2 — Pay­san, c’est un vrai métier Quelques conclu­sions

Le blog de permaculture.over-blog.fr Créer un jardin-forêt En un clic : le bon de com­mande pa­pier de l’association Ima­gine un Colibri. L’agriculture conven­tion­nelle, hé­ri­tière des agri­cul­tures du néo­li­thique ap­pa­rues il y a dix mille ans au Moyen-Orient, ap­plique bê­te­ment au monde en­tier un mo­dèle in­venté dans des éco­sys­tèmes de prai­ries semi-arides. Or les ré­gions tem­pé­rées comme la France ne sont pas na­tu­rel­le­ment des ré­gions de prai­rie. Quand on y laisse une par­celle en ja­chère plu­tôt que de dé­pen­ser des di­zaines de litres de die­sel à l’hectare pour la­cé­rer la terre avec une char­rue en sac­ca­geant sa struc­ture et en mas­sa­crant sa faune, elle s’embroussaille en quelques an­nées et de­vient fo­rêt en dix ou vingt ans. Pen­dant cette pé­riode de fo­rêt ju­vé­nile, la pro­duc­ti­vité vé­gé­tale et la bio­di­ver­sité sont spec­ta­cu­laires. Qu’est-ce qu’un jardin-forêt ? Mais on ne s’arrête pas aux arbres. Créer un jardin-forêt, en français Ou­ver­ture des pré-ventes Bonne lec­ture…

Les Principes de la Permaculture La permaculture peut-elle faire vivre des agriculteurs Ni pollution, ni pétrole, ni pesticide. La permaculture apporte des réponses détonantes aux critiques faites à l’agriculture conventionnelle. Elle permet de cultiver beaucoup sur une petite surface, le tout en créant de véritables éco-systèmes cohérents et auto-fertiles. En Australie, en Autriche et en Amérique du Nord les exemples se sont multipliés ces dernières années. Oui, mais cette permaculture permet-elle aux agriculteurs de vivre convenablement de leur travail ? Une première étude réalisée sur le sujet en France vient d’être publiée par le Sad-apt (un laboratoire commun à l’Institut national de recherche agronomique (Inra) et l’école Agro Paris Tech). Téléchargez ci-dessous l’étude complète : Les légumes produits sur la ferme en 2012 - où la météo a été particulièrement médiocre - montrent que l’on peut réaliser au moins 32 000 euros de chiffre d’affaires [1] pour 1400 heures de travail sur une surface cultivée d’environ 1000 mètres carrés. A lire aussi sur Terraeco.net :

Ferme du Bec Hellouin - Eco-cente du Bec Hellouin - Formations en permaculture, jardinage et agriculture naturelle Les moissons du futur

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