Habita(n)ts connectés : découvrez les pistes d’innovation Après un an de travail collaboratif, de réflexion et de créativité, voilà les résultats de l’expédition Habita(n)ts connectés. Avec plus de 9 équipements numériques par foyers, et des usages numériques étendus à tous les domaines d’activités du domicile, il ne fait plus de doute que l’habitat et les habitants sont "connectés". Toutefois nos domiciles connectés ne ressemblent guère à ceux imaginés 10 ans plus tôt, truffés de capteurs ou d’automatismes. Ils regorgent d’équipements dédiés aux loisirs, aux jeux, à la communication, aux semi-loisirs, et qui parfois dysfonctionnent, tombent en panne, s’accumulent… De nouveaux problèmes surgissent, de nouveaux embarras… de nouveaux besoins fonctionnels et serviciels pour lesquels il faut trouver des réponses. Découvrez les slides, les quatre territoires d’exploration et les vidéos des scénarios ! Les slides présentant les résultats de l’expédition "Habitants connectés" Les quatre territoires d’exploration Les vidéos Les partenaires de l’expédition
La tentation du bitume : tous responsables, pas coupables ? Partout dans le monde, les villes enflent, s’étalent, arrachant aux campagnes leurs habitants et leurs terres cultivables. Depuis 1950, le pourcentage de la population mondiale vivant en ville est passé de 30 à 50 %. D’ici 2030, cette proportion pourrait atteindre 60 %. Comment vivre dans des villes toujours plus étendues, toujours plus dévoreuses d’espaces et de matières premières et de plus en plus source d’inégalités pour ses habitants ?Eric Hamelin, sociologue urbaniste et Olivier Razemon, journaliste free-lance, dans leur dernier ouvrage « La tentation du bitume – Où s’arrêtera l’étalement urbain ? » avancent des solutions qui donnent à espérer. Tous responsables de l’étalement urbain ? Dans leur ouvrage écrit à quatre mains, les auteurs font un instantané de la situation des villes aujourd’hui, particulièrement en France. Et que celui qui n’a jamais râlé parce qu’il n’arrivait pas à se garer à moins de 50 mètres de l’entrée d’un magasin jette le premier kilo d’asphalte ! Les auteurs
Les trois visages de la ville 2.0 Voyage à New Songdo City A une soixantaine de kilomètres au sud de Séoul, en Corée du Sud, un chantier gigantesque amorcé en 2001 est en train de faire émerger un lieu d’un genre nouveau. Sur une île artificielle reliée à la terre ferme par un pont de 12 km s’édifient des locaux, des habitations, des universités, un hôpital, des musées, des canaux artificiels, des parcs de stationnements à 99% souterrains. Avec son infrastructure de collecte et de diffusion de données parmi les plus complexes de la planète, New Songdo City n’est pas qu’une ville nouvelle. C’est une ville dite « intelligente », qui n’obéit qu’à un seul principe : la connectivité universelle. Ici, même les canettes jetées à la poubelle sont tracées. Les programmes immobiliers de New Songdo ont été vendus en un temps record, et on y attend plus de 65 000 habitants d’ici 2018. En 2011, le cabinet américain ABI Research publiait ses conclusions sur le marché grandissant des projets de villes « intelligentes ».
Les promesses du réseau intelligent | Citelum Plateforme de réseau intelligent permettant à des collectivités de déployer de multiples équipements électriques, tels que supports d’éclairage public, caméras de vidéoprotection, bornes de recharge de véhicules électriques… Compteur intelligent grâce auquel l’usager pourrait réguler intuitivement ses consommations… Bases de données dédiées au réseau de distribution afin d’améliorer ses performances énergétiques… L’hypothèse d’un espace public urbain plus vertueux au plan environnemental en même temps que plus communicant, ouvert à des usages multiples, suscite aujourd’hui des initiatives multiples. Les notions de « réseau intelligent » (smart grid) voire de « ville intelligente » (smart city), font désormais aussi l’ordinaire de la presse, spécialisée mais aussi économique. Perspective environnementaliste et énergie électrique Une dimension clé de cette dynamique est, bien sûr, la question environnementale. Mutations à l’œuvre
40 mobiliers urbain intelligent Paris Bienvenue dans le futur : différents projets expérimentaux prennent place dans l’espace public parisien. Présentation. Sept appels à projets ont été lancés depuis 2010, recevant plus de 160 candidatures. Près de 50 expérimentations ont été mises en place sur Paris. Les 40 mobiliers urbains intelligents Des abri-voyageurs interactifs, des panneaux d’affichage offrant des informations en temps réel, des potelets de sécurité lumineux et déformables... : Depuis 2011 Paris a mis son territoire à la disposition de plus de 25 projets expérimentaux, testés pour 6 mois à un an, par les entreprises qui ont répondu à son appel à projets pour un mobilier urbain intelligent. Sur la quarantaine de projets sélectionnés, 25 ont été déployés sur plus de 35 lieux publics répartis sur l’ensemble des arrondissements de Paris qui sont ainsi devenus des zones d’expérimentations, dans lesquelles les Parisiens ont pu venir tester en conditions réelles les équipements et services de la ville du futur. Les projets
Freedom ship : une ville flottante sur les océans du monde | Blog Déclic Après la ville roulante de Manuel Dominguez, voici Freedom ship, la ville flottante. Environ 60 000 habitants, des hôpitaux, des écoles, des magasins, des parcs et même un petit aéroport, Freedom ship est une ville flottante géante qui parcourra le monde ? Ce projet est à l’initiative d’une entreprise floridienne, qui affirme pouvoir construire ce navire hors-norme d’ici 2018. Un bateau pharaonique Dans un premier temps, 520 poutrelles (24 mètres de haut, 30 mètres de large et 37 mètres de long) d’acier seront soudées ensemble pour constituer un premier socle. Le navire aux dimensions hors normes (25 étages, 1,6 kilomètre de long et pesant 2,7 millions de tonnes) serait si gros qu’il ne pourrait entrer dans aucun port du monde. L’infrastructure d’une ville moyenne Un périple planétaire de deux ans Le projet est encore loin de devenir réalité, mais ses concepteurs ont déjà préparé un programme bien détaillé.
La ville numérique : quels enjeux pour demain La ville numérique est en vogue et rares sont les municipalités et autres collectivités publiques qui ne se soient lancées, aujourd’hui, dans des actions visant à favoriser et diffuser l’usage des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans leurs circonscriptions. Ces initiatives témoignent de la poussée de l’omniprésence des réseaux numériques dans la vie quotidienne des citadins qui modifie fortement l’accès aux services et aux ressources de la ville. L’internet, les smartphones et les divers assistants numériques que manipulent la plupart des individus sont devenus aujourd’hui, et seront encore plus demain, des vecteurs essentiels de communication et de socialisation. Il faut en convenir, les TIC et les réseaux numériques sont de plus en plus « encastrés » dans les modes de vie et représentent désormais aussi une composante de premier plan du fonctionnement de l’infrastructure environnementale et urbaine. Un cyberespace public ? Faut-il s’en inquiéter ?
L’individualisation de la vie sociale | Citelum Les pratiques urbaines s’affranchissent chaque jour davantage des rythmes de la nature, des rites, de l’activité… Cette désynchronisation de la vie sociale a commencé avec le développement de l’économie en continu. Elle s’est accélérée sous l’influence de plusieurs facteurs parmi lesquels : La diminution de la taille des ménages due au jeu croisé de la décohabitation et du vieillissement. Ces évolutions accréditent la thèse d’une « colonisation de la nuit ».
Revue prospective Grand Lyon Les villes en kit sont le futur de l'urbanisme en Asie En 2009, à 55 km au sud-est de Séoul, le promoteur Stan Gale inaugurait la ville la plus jeune du monde – le Songdo International Business District, situé sur un isthme artificiel de la mer Jaune. En 2001, le président de Gale International (société basée à New York) déclarait vouloir emprunter 35 milliards de dollars pour construire une ville comparable au centre de Boston; une ville s’inspirant de Paris, Venise et Manhattan, complétée par un «Central Park» de quarante hectares. Songdo ne sera achevée qu’en 2016, mais Gale ne perd pas de temps. publicité Est-il seulement possible de construire une ville à partir de rien – du moins, une ville où nous aimerions vivre? La Chine ne cesse d’agrandir ses villes pour loger les quatre cent millions de paysans qui affluent depuis ses campagnes –elle construit l’équivalent de Rome toutes les deux ou trois semaines. Ni belles, ni équitables, ni durables La ville comme laboratoire C’est encore plus vrai en Chine, pays le plus pollueur de la planète.
Epopée de la résilience urbaine #1 L’explosion urbaine est bien souvent à l’origine de dysfonctionnements et de crises. Dans les villes du Nord, où le tissu urbain est inscrit dans le territoire depuis longtemps et où les aménagements sont déjà très structurés, les évolutions touchent, en priorité, aux modes de vie, de consommation et de déplacement. Elles imposent d’adopter des politiques publiques locales de plus en plus contraignantes visant à modifier les comportements à la faveur d’un développement que l’on veut durable. Mais cette politique de restriction n’est pas très intéressante, souvenez-vous du leitmotiv de ce cher Bjarke Ingels « The more energy you spend, the more you get » dans son comic book Yes Is More – et des nombreux articles faisant références à des alternatives à la politique de restriction, voir ici et là. D’autant plus qu’il n’existe pas aujourd’hui de véritable études quant à l’efficacité de sa mise en oeuvre. Quoi qu’il en soit, le développement durable est une notion intéressante.
Un architecte imagine une ville roulante EN IMAGES - Et si la ville de demain n'était plus ancrée dans le sol ? C'est en tout cas le projet fou d'un architecte espagnol qui compte sur les déplacements inéluctables de populations pour développer une agglomération itinérante. Les architectes sont coutumiers des projets extravagants: de l'Aerotel (un hôtel aérien «flottant» au-dessus de l'eau et relié à un ponton par de larges rampes d'accès) au Rock Stadium (un stade de foot construit sous le sable dans le désert) en passant par le «gratte-ciel durable» (une structure écologique formée de trois tours qui s'entremêlent et sont reliées par une énorme sphère au sommet...), tous trois restés pour l'instant au stade de projets. Mais cette fois, l'architecte espagnol Manuel Dominguez a mis la barre encore plus haut en imaginant une ville mobile arrimée à une immense plate-forme roulante. Une arche de Noé «utopique» pouvant accueillir 5000 personnes Un projet écologique et social... qui ne date pas d'aujourd'hui
Quel avenir pour les zones d'activités commerciales ?UrbaNews.fr Conçues sur le modèle du zonage des années 1960, dans une période d’utilisation massive de la voiture, les zones d’activités commerciales sont la cible de nombreuses critiques. Les ronds points qui s’accumulent, les parkings bitumés, la prolifération des mâts publicitaires, de panneaux d’indications, les «boîtes commerciales » sont accusés de « détruire les entrées de ville » et d’enlaidir la France. (J.-P. Sueur, « Changer la ville », 1998 ; X. Vue de la zone commerciale de Plan de Campagne – la plus grande de France – située entre Marseille et Aix-en-Provences. Mais au-delà du caractère esthétique, ces zones sont-elles encore adaptées aux nouvelles pratiques commerciales ? Cet article propose tout d’abord de revenir sur les différentes transformations qui nous distinguent de la période fonctionnaliste passée pour ensuite se concentrer sur un cas innovant de mutation, issu d’un concours étudiant. Le nouvel environnement urbain Une Zone d’Activité à Balma, près de Toulouse. » (2011).