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Vive la banqueroute ! - Entretien avec Frédéric Lordon

Vive la banqueroute ! - Entretien avec Frédéric Lordon

Frédéric Lordon lance une charge virulente contre Thomas Piketty et son “Capital au XXI ème siècle” - NPA - Comité de l'Ariège Ce 17 avril dans “Ce Soir (ou jamais !)”, l’économiste et sociologue Frédéric Lordon a débattu avec l’auteur du “Capital au XXIe siècle” Thomas Piketty sur la nature du capitalisme et les moyens d’en sortir. Lordon est l’auteur d’une charge virulente du livre de Piketty ce mois-ci dans “Le Monde diplomatique”. Deux ans après la parution du Capital au XXIe siècle (éd. Seuil), la somme de l’économiste Thomas Piketty devenue un best seller international, on n’en a pas fini de gloser sur son contenu. Alors que son auteur figure désormais dans les 100 personnalités les plus influentes du Time Magazine, l’économiste Frédéric Lordon, auteur entre autre de La Malfaçon (éd. L’article de Frédéric Lordon dénote dans le paysage médiatique qui a été unanime pour saluer la qualité et la teneur politique de ce livre.

Ruffin, Morel, Lordon, Fakir & Co : VIVE LA BANQUEROUTE ! L’histoire comme arme Ce n’est pas comme ça Yves Calvi , animateur de C dans l’air : « Le seul enjeu de 2012 ne doit-il pas être la réduction de la dette française et les moyens proposés pour y arriver ? » Nicolas Baverez , du Point : « Oui. » Nicolas Beytout , des Échos : « Si. » Jean-Pierre Gaillard , de LCI : « Bah oui ! Philippe Dessertine , professeur de finance et de gestion, qui signe régulièrement dans Libération : « Bien sûr... Yves Calvi : « Tout le monde est d'accord ? Nicolas Baverez : « Il n'y a pas d'alternative au désendettement de l'État. » (France 5, 14 septembre 2011). Cette petite musique, nous la connaissons par cœur. La dette est à payer. L’austérité, nécessaire. Les réformes, impératives. Sur tous ces points « il ne devrait pas y avoir de débat », prévient le Cercle des économistes. Tout ce fatalisme, là réside leur habileté, se déguise en « leçon de réalisme ». « Regardons la réalité en face », répètent-ils. Tel un miroir, le réel ne renvoie plus qu’au réel. Une tradition

La Société des affects (2013), Frédéric Lordon, Sciences humaines Voilà que les sciences sociales contemporaines se prennent de passion pour les « émotions ». Mais le risque est grand que ce « tournant émotionnel » les fasse tomber dans un individualisme sentimental qui porte à son comble l’abandon des structures, des institutions et des rapports sociaux, par construction coupables de ne pas faire de place aux choses vécues. Comment articuler les affects et les désirs des hommes avec le poids de détermination des structures ? Comment penser ensemble ces deux aspects également pertinents ? et manifestement complémentaires ? Économiste devenu philosophe, Frédéric Lordon s’attache au fond par ce travail à la « réfection de nos sous-sols mentaux ». Directeur de recherche au CNRS, Frédéric Lordon est notamment l’auteur de L’Intérêt souverain (2006), J usqu’à quand ?

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