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Le néolithique

Le néolithique
Le Néolithique (Âge de la pierre polie ou Âge de la pierre nouvelle), terme inventé en 1865 par le préhistorien John Lubbock, est la dernière période de la préhistoire et la plus courte. Il succède au Mésolithique, dont il est séparé par la “révolution néolithique”, qui introduit de nombreux changements dans les modes de vie humains : sédentarisation le plus souvent, introduction de l’élevage et de l’agriculture. Selon les régions, le néolithique débute à des périodes différentes ; dans les premières régions touchées, il commence il y a 10 000 ans et coïncide avec la fin de la dernière glaciation. Il se termine avec la protohistoire vers - 2 000, soit au moment de l’invention de la métallurgie pour les premiers peuples avant l’invention de l’écriture, ou avec la description des peuples néolithiques par des cultures connaissant l’écriture. On peut donc dire que le néolithique n’a pris fin partout que fort récemment avec l’entrée des dernières peuplades isolées dans l’histoire.

le mésolithique Le Mésolithique est une période de transition de la Préhistoire qui succède, à la fin du Paléolithique, à l’épipaléolithique il y a 11 000 ans et qui dure jusqu’au Néolithique, entre le VIIIe et le IVe millénaires av. J.-C. Le Mésolithique est surtout caractérisé par des innovations techniques qui concernent les « armatures microlithiques » en silex. Le Mésolithique connaît, entre autres, un développement des armes de jet. L’Europe devient au Mésolithique une région tempérée dans laquelle l’Homme, adapté à un nouvel environnement de forêts, connaît une croissance démographique sans précédent. La navigation en mer ou en rivières ne fait pas de doute : peuplement de la Crête et de la Corse au 7° millénaire, pirogue découverte dans un bras de la Seine, cannes pour la pêche à la ligne, hameçons en os et harpons. Le Mésolithique se divise en 2 phases : —11 000 à —7 000 : Période tempérée avec croissance de forêts. Modes de vie : Peut-être mieux nourrie, la population s’accroît.

les mégalithes Dès le début du 5e millénaire, apparaissent un peu partout sur la façade atlantique des édifices imposants, érigés au moyen de blocs énormes de pierre. Ces constructions, témoins de la première architecture monumentale européenne, furent érigées pour le service des morts - à l’intérieur de ces caveaux gigantesques, des dizaines de squelettes jonchant parfois le sol ont été retrouvés. C’est un phénomène mondial, qui a connu un développement spectaculaire, notamment en France. - Vers 4530 avant J.C., des peuples Cardiaux, venus probablement par le Portugal et l’Espagne, plutôt que par le sud de la France, s’établissent en Vendée et en Charente. - Entre 4000 et 3800 avant J.C., des Rubanés, originaires du Bassin Parisien, viennent en Bretagne. - 3800 / 3400 avant J.C., les Rubanés dominent les côtes atlantiques et y construisent de longs tertres funéraires. - 3600 / 3200 avant J.C., début des constructions de menhirs et dolmens le long des côtes atlantiques. Les différents types de Mégalithes

le paleolithique La période paléolithique s’étend sur 5 à 6 millions d’années, depuis le début du Quaternaire jusqu’à 10000 avant notre ère, elle se termine avec la fin de la dernière glaciation de Würm. Pendant tout le Paléolithique l’espèce humaine s’est transformée : elle est passé de l’Australopithèque à l’Homo sapiens sapiens, l’Homme moderne. Cette transformation a pris différentes formes : - Biologique : d’Homo habilis à Homo sapiens sapiens; - Technologique avec l’utilisation d’outils d’abord simples comme le chopper pour aboutir aux microlithes; - Sociale car l’homme apprend à vivre en société, avec ses semblables; - Psychologique avec la prise en compte progressive des défunts, ce qui implique l’existence d’une conception du monde. Trois grandes phases constituent le Paléolithique : Trois grandes catégories d’industrie lithique se succèdent, donnant une certaine unité à chaque période: Il n’y a pas de rupture entre les différentes périodes, mais une continuité.

la protohistoire La Protohistoire s’insère entre la Préhistoire et l’Histoire. C’est la période pendant laquelle une civilisation ne possède pas encore d’écriture mais elle apparaît déjà dans les écrits d’autres civilisations (ex. les grecs parlant des Celtes). En Europe, les Celtes et les Germains sont ainsi considérés comme protohistoriques dès lors que les auteurs grecs et romains parlent d’eux. Les limites entre la Protohistoire, la Préhistoire et l’Histoire sont alors assez facile à différencier : l’Histoire est le fait d’écrire ; lorsque un peuple n’écrit pas mais que l’on parle de lui, c’est la Protohistoire... Il est possible d’assimiler la Protohistoire aux âges des métaux : - Âge du cuivre ou Chalcolithique (quoique celui-ci soit discuté et est plutôt généralement rattaché à la Préhistoire. - Âge du bronze - Âge du fer L’âge du cuivre L’âge du cuivre, correspond dans un sens plus restrictif et dans une acception culturelle au chalcolithique. L’âge du cuivre en Europe occidentale L’âge du bronze

la préhistoire Il y a douze mille ans, l'homme prend un tournant décisif : il sort de la préhistoire et pose les fondations des premières civilisations. En quelques milliers d'années, Homo Sapiens abandonne sa vie de nomade pour s'installer dans les premiers villages. Il se sédentarise, invente l'agriculture, l'élevage, le commerce, les religions, la roue, la métallurgie, l'écriture, l'architecture… Il construit des cités et imagine une société complexe, organisée, hiérarchisée. Il communique grâce à l'écriture, échange ses biens et son savoir à travers les continents. En 8 000 ans, la population de la planète passe de trois millions à cent millions d'habitants. Sur son chemin, de nombreuses épreuves l'attendent. De 12 000 à 10 000 ans avant notre ère C'est dans la région du Levant, qui s'étend de la Palestine au Zagros, qu'apparaissent entre 12 000 et 8 000 ans avant notre ère les premiers villages néolithiques, des agglomérations de cabanes de plain-pied ou à demi-enterrées dans des fosses rondes.

les peuples asianiques Les Asianiques étaient divisés en deux branches dont on ignore si les langues étaient apparentées: Ceux du nord sont les ancêtres des peuples de langues euskaro- caucasiennes (Basques, Géorgiens et Tcherkesses) alors que ceux du sud (les Pélasges) parlaient des langues qui ont toutes disparu actuellement.Ils se sont étendus, à l’époque néolithique, dans tout le Proche-orient et en Europe en apportant avec eux les techniques de l’agriculture, de l’élevage et de la céramique. Les civilisations asianiques étaient en plein essor (les asianiques Pélasges de Crète et d’Anatolie avaient même inventé une écriture) mais elles ont finalement toutes été détruites par les invasions pontiques. Les Natoufiens sont les ancêtres de tous les peuples asianiques qui se sont répendus au néolithique. Ils ont suivi une longue évolution sur place depuis l’époque paléolithique. Les asianiques Mureybetiens sont un rameau descendant des Natoufiens. Vers -6500-6200 av.JC : Adoption du cuivre martelé.

les peuples indo-européens Les Pontiques sont les ancêtres de tous les peuples de langues indo-européennes (Celtiques, Italiques, Germaniques, Illyro-Albanaises, Thraco-Arméniennes, Grecques, Baltes, Slaves, Indo-Iraniennes, Anatoliennes et Thokariennes). C’étaient des pasteurs guerriers se déplacant à cheval et utilisant des haches de combat en pierre ou en cuivre. Ils se sont peu à peu emparé de toute l’Europe et y ont installé les premières monarchies patriarcales centralisées, rompant avec les traditions matriarcales plus ou moins égalitaires des anciens Asianiques. Les Pontiques (indo-européens) du sud de l’Aral sont les ancêtres des Aryens Indous. Au début, ils subissaient probablement la domination culturelle des Peuples de l’Iran. Les Pontiques (Indo-européens) de Dniepr-Volga (4100 -3500 av.jc ) étaient un rameau issu de la culture de la Volga (Seroglazovo / Seroglazovka - Djangar). Les peuples du Boug-Dniestr étaient de race méditerranéenne et peut-être parlaient-ils déja une langue indo-européenne.

Carte et histoire coloniale : colonisation Afrique et Asie, empire colonial français, empire britannique Impérialisme européen au 19ème siècle La révolution industrielle et la croissance démographique en Europe sont à l’origine d’un nouvel élan de l’expansion coloniale. Emigration européenne dans le monde Tout au long du siècle l’émigration européenne vers les « nouveaux mondes » contribue à l’influence politique, économique et culturelle de L’Europe. Empire britannique : axes et logique de construction Le Royaume-Uni développe son empire colonial grâce à la maîtrise incontestée des mers. Empire britannique : statuts et administration L’évolution des formes de domination a différencié dominions et colonies de la Couronne dans la mosaïque impériale britannique. La France et ses colonies En 1815, la France ne conserve de son premier empire colonial qu’un ensemble à la superficie très modeste. La conquête de l’Algérie Les principales étapes de la colonisation de l’Algérie après l’intervention décidée par Charles X en 1830. Colonisation et peuplement de l’Algérie Les explorations en Afrique

Le mythe de Prométhée réhabilité - Savoir Mythologie Prométhée supplicié pour avoir volé le feu aux dieux et l’avoir offert aux hommes... Un mythe qui nous parle avant tout d’humanité et des vertus de la rébellion. Une torsion moderne du mythe Car, en remontant aussi loin que nous le pouvons, c’est-à-dire en oubliant nos fantasmes tout autant que des auteurs « tardifs » comme Pausanias, Platon ou le Pseudo-Apollodore (voir p. 49), en remontant même en deçà de la pièce de théâtre, de ce Prométhée enchaîné d’Eschyle dont nous nous gargarisons si facilement, autrement dit, en revenant à la poésie d’Hésiode dans sa Théogonie (qui raconte l’engendrement des « dieux » et l’histoire des générations successives qui s’en sont ensuivies, jusqu’à l’établissement de la royauté divine de Zeus, de celui que, selon la version des latins, nous appelons à l’accoutumée Jupiter), aussi bien que dans Les Travaux et les Jours, nous avons vite fait de constater que la figure de Prométhée est très différente de ce que nous en avons fait.

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