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Le pouvoir aux habitants

Le pouvoir aux habitants
Inventées de façon expérimentale après les émeutes des Minguettes au début des années 1980, parallèlement à la “Marche des beurs” pour l’égalité, la Politique de la Ville visait à réformer le fonctionnement de l’État et les relations de ce dernier aux collectivités locales. Pour pallier l’urgence d’une nouvelle question sociale, associée à certains quartiers où les populations immigrées et minoritaires étaient concentrées, une action publique d’exception allait être mise en place, mobilisant une approche locale et ascendante, plus participative et transversale. Trente ans plus tard, il est difficile de mesurer l’effet réel de cette politique qui cumule de nombreux dispositifs : l’écart des quartiers prioritaires avec les autres zones urbaines ne se résorbe pas, et parfois même s’accroît. Pour autant, cette vision, très négative, ne prend pas en compte la mobilité de la population de ces quartiers. Pour citer cet article : Cyprien Avenel & Nicolas Duvoux, « Le pouvoir aux habitants ? Related:  Territoires, décentralisation et politique de la ville

Empowerment : appropriation ou réappropriation de son pouvoir Origine : Disponible également sur le site : Empowerment : appropriation ou réappropriation de son pouvoir Les auteurs ont élaboré plusieurs définitions concernant le concept d'empowerment (Rappaport, 1984). Selon les contextes, on peut conceptualiser la notion d'empowerment et s'y référer à la fois comme théorie, cadre de référence, plan d'action, but, idéologie, processus, résultat (Hawley & Mc Wrirter, 1991) ou conséquence (Gibson, 1991). L'importance démontrée d'une compréhension pluraliste de ce concept nous amène à aborder les questions de recherche à différents niveaux, (individuel, social et communautaire) et selon différentes perspectives (psychologique, organisationnelle, sociale, éthique, communautaire et politique (Gibson, 1991). À ce niveau, la notion d'empowerment psychologique est primordiale. AQUIRRE-MOLINA M., PARRA P.A., (1995). ANDERSON J.M., (1991).

La Politique de la Ville en quête de réforme On trouvera les notes de cet article dans le pdf ci-joint. La question des quartiers réputés « sensibles » est constituée depuis plus de trente ans comme un problème social et politique, parce que ces quartiers manifestent la concentration des phénomènes de l’exclusion et l’archétype du mal vivre des grands ensembles. Le durcissement des processus ségrégatifs dans les villes ainsi que le développement des émeutes urbaines, parmi d’autres violences diverses, produisent dans les représentations collectives une image de ghetto. La société française s’est finalement fabriquée une catégorie générique des problèmes sociaux, s’imposant à tous : les « quartiers ». Cette question des « quartiers » est peu à peu devenue un objet d’étude privilégié des sciences sociales, et si la « banlieue » connaît bien des manques, elle ne manque pas d’expertises, ni de diagnostics. L’échec de la Politique de la Ville ? Il faut ajouter que l’idée d’échec est aveugle à la grande diversité des situations locales.

Blog Grand Paris - Libération L'empowerment, une pratique émancipatrice L'empowerment, une pratique émancipatrice Marie-Hélène Bacqué, Carole Biewener La Découverte, 2013 Collection Politique et sociétés 176 pp., 16 € Présentation L'empowerment (le « pouvoir d'agir »), a été utilisé par des mouvements sociaux états-uniens dans les années 1970, adopté à la même époque par des féministes défendant de nouvelles pratiques de développement dans les pays du Sud. C'est un livre important pour celles et ceux qui questionnent l'incapacité des politiques et des experts à répondre aux défis de notre époque troublée. Ce concept a connu depuis un succès planétaire dans le monde anglophone. Des mouvements féministes du Nord et du Sud jusqu'aux programmes de la Banque mondiale et de l'ONU, la notion est utilisée aussi bien dans une perspective radicale d'émancipation que pour conforter les visions néolibérales ou social-libérales. Sommaire Introduction. Chapitre 1. Les racines paradoxales de la notion dans les États-Unis des années 1970 Le travail social en débat Chapitre 2.

Le périurbain, France du repli Il y a aujourd’hui une question périurbaine. Elle est en grande partie liée au succès que rencontre le Front national dans les territoires périurbains. Christophe Guilluy et Jacques Lévy, tous deux géographes [1], ont largement contribué à attirer l’attention sur cette question. Dans cet article, nous ne contesterons évidemment pas la réalité du vote en faveur du Front national, mais plutôt la réduction du vote périurbain au vote frontiste : s’il y a bien un vote plus marqué en faveur du Front national dans certaines communes périurbaines, ce constat ne peut pas être généralisé à l’ensemble des populations de ces communes et encore moins à l’ensemble du périurbain. Ce sont des ménages et des territoires bien particuliers qui sont concernés. Nous contesterons également les explications apportées à ce vote par Jacques Lévy et par Christophe Guilluy. Le périurbain n’est pas la France périphérique Le périurbain est-il une version dégradée de l’urbain ? Il n’y a pas un mais des périurbains

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L’Empowerment : pouvoir par tous, pouvoir pour tous Suite à la publication du rapport d’Emmanuel Porte intitulé « Des pratiques d’engagement en transformation : enjeux pour l’avenir de l’éducation populaire », l’Injep a organisé, mercredi 11 décembre 2013, à l’Assemblée nationale la seconde édition des Rencontres de l’Observatoire de la Jeunesse. Cette année, elles étaient consacrées aux pratiques non-instituées de l’éducation populaire. Ces rencontres se sont faits en partenariat avec le Comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d’éducation populaire (Cnajep), l’association Jets d’Encre, la MJC d’Elbeuf ainsi que le Réseau national des maisons des associations (RNMA). La question du savoir est directement reliée à celle du pouvoir et de l’agir. Une réponse aux limites de la démocratie ? L’affaiblissement de l’offre de participation Dossier sur les rencontres de l’Observatoire de la jeunesse et des politiques de jeunesse 2013 La démocratie d’engagement

La politique de la ville en France et en Grande-Bretagne Comparant les programmes de développement social et de régénération urbaine des quartiers défavorisés en France et en Grande-Bretagne, Patrick Le Galès soulignait en 1995 le décalage entre le volontarisme affiché par les gouvernements et la réalité d’une politique de la ville qui, dans les deux pays, apparaissait « à la fois comme importante, légitime, domaine d’activisme de la part du Gouvernement, avec des essais de rationalisation mais en même temps bricolée, peu importante financièrement, velléitaire, incohérente, avec des initiatives sporadiques, des effets d’annonce et une forte sensibilité à la crise et aux médias [1] ». Trois ans plus tard, les gouvernements de Tony Blair et de Lionel Jospin semblaient démentir cette analyse en initiant d’ambitieux programmes de régénération de quelques dizaines de quartiers emblématiques de l’exclusion socio-spatiale, qui ont été prolongés et étendus par la suite dans le cadre de vastes plans nationaux de réduction des écarts territoriaux.

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