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"Il leur est conseillé d'éviter de se promener toutes seules" : La culpabilisation ordinaire

"Il leur est conseillé d'éviter de se promener toutes seules" : La culpabilisation ordinaire
Blabla avant le sujet : Je sais bien que je suis peu présente en ce moment, mais si vous voulez bien m'envoyer des pensées positives le 15 et 16 mai, cela sera hautement apprécié. Amour par delà les nuages. Sujet du jour "Il leur est conseillé d'éviter de se promener toutes seules" : La culpabilisation ordinaire Merci ladepeche.fr La joie d'internet, c'est qu'il permet de se décentrer deux minutes de son petit nombril. Maintenant, je suis furieuse. La dépêche et sa culpabilisation gerbante Voici un article racoleur où on nous raconte bien en détail le viol d'une jeune femme après le retour d'une soirée. "Régulièrement, à Toulouse, des jeunes filles sont victimes d'agressions sexuelles la nuit. Tu l'entends autant que moi, ami lecteur? Si si, tends bien l'oreille, il me hurle à l'oreille, à moi. Ce cri moralisateur : C'est en partie de ta faute meuf! Tu t'es mise en danger, tu es donc en partie responsable de ce qui t’arrive. On me donne des conseils sur mon comportement en dehors du foyer. Au moins.

Une campagne contre l'abus d'alcool blâme les victimes de viol Pondu par Jack Parker le 10 janvier 2012 Une campagne américaine contre l’abus d’alcool a sorti une affiche qui insinue que les victimes de viol sont seules responsables de ce qui leur est arrivé. Mise en situation : vous êtes à une soirée, vous poussez un peu trop sur la bibine, au point de perdre à peu près tout contrôle de votre corps ainsi que de votre esprit. Le mec qui a décidé de tripoter/coucher avec une nana en voyant très bien qu’elle était complètement arrachée ou la nana en question ? Selon Control Tonight, une campagne américaine contre l’abus d’alcool, c’est la nana. "Elle ne voulait pas le faire, mais elle n'a pas pu dire non." Que nous dit cette affiche ? Si une femme a été violée alors qu’elle était complètement pétée, c’est de sa faute.Elle n’avait qu’à pas boire autant, comme ça elle aurait pu dire non. Quelle tristesse, n’est-ce pas ? Le but, c’est d’empêcher les violeurs de violer, pas les victimes de se faire agresser. Eh ben, on n’est pas sortis du sable hein.

Non, c'est non : manuel de défense. Lyber Zones Irene Zeilinger Petit manuel d’autodéfense à l’usage de toutes les femmes qui en ont marre de se faire emmerder sans rien dire. Pour Anne, car c’est elle que je voudrais avoir à mes côtés si je dois affronter un danger. Permettez-moi de me présenter : je suis formatrice d’autodéfense pour femmes depuis maintenant près de quinze ans. Comme beaucoup de femmes, j’ai conscience du risque d’être un jour confrontée à la violence. Si je me suis mise à écrire, c’est parce que je ne trouvais pas en librairie de manuel d’autodéfense à recommander aux femmes qui suivent mes cours, à mes amies ou aux femmes de ma famille. Mais ce n’est pas seulement la pénurie de bons livres en autodéfense qui m’a motivée à coucher mes expériences sur le papier. Si vous avez ouvert ce livre, c’est sans doute parce que vous voudriez savoir quoi et comment faire face à la violence. Rassurez-vous, après avoir lu ce livre, vous ne verrez pas des dangers partout, vous ne serez pas devenue paranoïaque. Bon !

Découvrez le projet crocodiles (Lombard) Nathalie Van Campenhoudt « Si j'ai choisi d'éditer le "Projet Crocodiles" de Thomas Mathieu, c'est parce qu'il participe, à sa manière, à un des combats selon moi majeurs de ce début de XXIe siècle, à savoir la lutte contre tous les comportements visant à imposer une domination aux femmes simplement parce qu'elles sont femmes, contre la violence physique et symbolique à laquelle les femmes sont encore trop souvent confrontées dans leur vie quotidienne. Des progrès ont été réalisés bien sûr depuis quelque temps déjà, mais il reste dans nos sociétés des comportements banals et très fortement ancrés culturellement qui gênent ou blessent les femmes très fréquemment et sans qu'on en prenne forcément conscience ou sans qu'on mesure l'importance des blessures que cela peut provoquer. Le harcèlement de rue en est un exemple particulièrement connu. La travail de Thomas Mathieu permet de libérer la parole des femmes qui est encore trop souvent bridée, minimisée, voire occultée.

HerbsandHags: "You're not like a rape victim" “You’re not like a rape victim” That’s what someone years ago said to me, when I pulled him up on some shit he was talking about rape. I can’t remember the exact stuff he was saying, but it was the usual stuff I expect, about how rape victims ask for it and how rapists can’t help it. I pointed out that for all he knew, I might be a rape victim, so what the hell did he think he was doing saying things like that about rape? And that’s when he said it. That I wasn’t like a rape victim. So what is a rape victim like? When I first thought about this, I found myself at a bit of a loss. What people came up with, imagine your surprise, is that as with so many other images of women, the Madonna / Whore dichotomy is present for rape victims/ survivors as much as it is for all women So first to the Madonna Rape Victim: She is preferably a virgin or if not, pregnant or married, who has never done anything exciting or interesting or likely to cause any eyebrow-raising. And now I'm no longer silent.

Harcélement force de l'ordre Harcèlement de rue, cette épuisante banalité Publié initialement le 1er août 2012 Aaaah bah voilà. Enfin, on en parle, grâce au documentaire de Sofia Peeters. Le “harcèlement de rue”. Ces petites remarques quotidiennes incessantes et plus ou moins insultantes selon les individus, que nous devons subir calmement tout au long de notre vie. Pourquoi ? Un truc que je remarque systématiquement quand le sujet est abordé entre femmes : tout le monde est d’accord, on partage nos histoires, on s’énerve, on s’offusque, on tape du poing sur la table, on raconte nos pires histoires, on calme ça avec une bonne dose de second degré – bref, on se comprend. Notons d’abord, parce que c’est important sinon après on va dire que je suis une harpie castratrice, que je comprends TOUT À FAIT cette réaction. Pour information, toi lecteur mâle qui déguste ces mots comme un verre de chianti, sache que ça n’est pas d’ “une remarque flatteuse de temps en temps” dont on parle. Quel genre de remarques ? “Eh madmoiZelle, t’as pas un 06 ?” Pour résumer

She Drinks, She Flirts, She Passes Out … Is It Rape? Trigger warning: Material about sexual assault. Around midnight at a college party, several young women soccer players are alerted that a 17-year-old girl is barricaded in a room with eight guys on the baseball team. Through a window, the women glimpse what looks like an assault. They batter down the door and, as the men disperse, find a young, semi-conscious woman on her back, unmoving and naked from the waist down. The women lift up the teen, wipe the vomit from her face, carry her to their car and drive her to a hospital. This is the scene the soccer players and other witnesses describe at a De Anza College party in San Jose four years ago. The case has just been tried in civil court because the Santa Clara, Calif., district attorney felt there was not enough evidence to criminally prosecute, since all involved were drunk. In civil court, witnesses for the defense supplied other details. Is it rape? But I believe a rape did occur, and here’s why. Rapists rape for different reasons.

Sondage. Plus d'une Française sur deux victime de harcèlement et/ou d'agression sexuelle Un sondage Odoxa-Dentsu réalisé auprès de 995 personnes révèle qu'une femme sur deux a déjà été victime d'agression et/ou de harcèlement sexuel. Côté homme, 6 % disent avoir été victimes d'agression sexuelle et 5 % de harcèlement sexuel en dehors de leur lieu de travail, 7 % au travail. Plus d'une Française sur deux (53 %) disent avoir été victimes d'agression sexuelle (attouchements sexuels, main aux fesses, baiser forcé...) et/ou de harcèlement sexuel (propos déplacés, dégradants, insultes à connotation sexuelle, propositions sexuelles...), selon un sondage Odoxa-Dentsu pour Le Figaro et Franceinfo, publié ce vendredi. Pour 91 % des personnes interrogées, la question du harcèlement et des agressions sexuelles est un problème aujourd'hui « important ». Elles sont 36 % de femmes à dire avoir « été victime d'agression sexuelle », 38% « de harcèlement sexuel en dehors du lieu de travail » et 17 % « au travail. » Lire aussi : Harcèlement sexuel. 61 % des femmes satisfaites de #balancetonporc

Tribune du Monde : cette centaine de femmes, dont Deneuve, contre la cause des femmes Les machos peuvent jubiler. Il s'est trouvé 100 femmes, 100 "machas", pour voler à leur secours, et justifier tous les excès de pouvoir masculins, au nom "de la liberté sexuelle" ! Et parmi celles-là, on trouve l'actrice Catherine Deneuve, l'écrivaine Catherine Millet, l'animatrice radio Brigitte Lahaie qui ont assuré à cette triste tribune publiée par Le Monde l'écho recherché. Et qui fait de la France une exception : au moment même où dans le monde entier, pas seulement aux Etats Unis, et dans tous les milieux, des femmes en nombre impressionnant ont le courage de dénoncer les agressions dont elles sont victimes, il s'en trouve chez nous quelques autres, mais prestigieuses, pour défendre ce qu'elles appellent "le droit à être importunées" ! Une "banalisation et une justification des violences sexuelles" qui ont conduit beaucoup de féministes, et de femmes tout simplement, à répliquer vertement, au nom "du droit à vivre en sécurité". Frotteurs du métro Pas un objet à disposition

L'art de culpabiliser les victimes d'agressions sexuelles Avertissement cet article contient des informations sur les agressions sexuelles qui pourraient être bouleversantes. On a fait grands cas ces derniers temps des procès surmédiatisés pour agressions sexuelles notamment l’affaire DSK. Les agressions sexuelles sont devenues le sujet du jour et c’est à ce moment qu’on entend des propos assez incroyables. Il serait peut être à propos de se rappeler que la législation sur les agressions sexuelles (du moins au Québec) est assez récente et que l’on revient d’un long chemin ardu pour réclamer le respect de notre intégrité. En effet, jusqu’en 1983, ce sont les règles du common law (code de loi britannique basé sur la jurisprudence et le droit coutumier) qui régissaient les procès pour viol. Dans un procès pour viol, il y a à l’époque des règles de preuve de la jurisprudence qui sont extrêmement contraignantes. La première de celle-ci est la preuve de non-consentement de la victime. Une autre règle de preuve est la plainte spontanée.

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