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Pailler le jardin

Pailler le jardin

Graffiti vert et guerilla urbaine des planteurs sauvages Ras le béton, marre de l’asphalte, de l’air, de l’air et du vert dans nos villes ! Maurice Maggi un guérillero de la plantation sauvage en ville. Emule de Richard Reynolds qui lancé le mouvement de Guerilla Gardening en Angleterre, ce paysagiste et tenancier de bistrot, a commencé par semer au petit bonheur la chance sur tout coin de terre laissé libre par le béton et l’asphalte. Les roses trémières qui ornent le pied d’innombrables rangées d’arbres, à Zurich, c’est lui. Il y a vingt-cinq ans, ses semailles de mauves avaient étaient aussi subversives qu’un sprayage de graffiti : la préservation de biotopes n’était pas en vogue, les plantes pionnières étaient traitées comme de la mauvaise herbe, on voulait de la plate-bande impeccable et tirée au cordeau. A Zurich, notre écopionnier s’est fait connaître* : les autorités savent notamment qu’elles lui doivent un biotope sec remarquablement réussi au Letten. A Bordeaux, un groupe de planteurs sauvages de tournesols s’est formé.

'Articulteurs' ou graines de terroristes? Brésil / / Amérique du sud En bombardant de graines les terrains vagues et les espaces verts délaissés, un groupe de jardiniers pas comme les autres fait surgir des plantations de légumes dans les endroits les plus inattendus, au cœur même de la capitale. Née au Japon dans les années 70, la technique employée par ces ‘commandos écolos’ a été mise au point par un microbiologiste nommé Masanobu Fukuoka. Le procédé consiste à fabriquer des ‘bombes végétales’, en enrobant une grande quantité de graines dans un mélange de terre et d’argile en poudre. Après quelques jours de séchage, les boules durcissent pour former des projectiles faciles à lancer aux quatre coins de la ville. Malgré leurs airs de guérilleros urbains, ces amoureux de la nature agissent en plein jour et en toute légalité, puisqu’ils se contentent de bombarder des espaces publics.

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