background preloader

L'argent fait le bonheur, ou pas (mais peut-être que si)

L'argent fait le bonheur, ou pas (mais peut-être que si)
Cette fois-ci, c'est sûr, l'argent fait le bonheur. The Atlantic résume ainsi l'étude des économistes Betsey Stevenson et Justin Wolfers, qui affirment qu'il y a un lien robuste entre revenus et bien-être, y compris chez les très riches (autrement dit, il n'y aurait pas un point de richesse à partir duquel de l'argent en plus ne fait pas du bonheur en plus). L’étude peut se résumer à deux graphiques. Le premier montre que les foyers opulents estiment tirer plus de satisfaction dans la vie. Et le second compare plusieurs pays. Ça vous dit quelque chose? Et personne n'est d'accord: Tout dépend des valeurs qui sont importantes à nos yeux Dans cet article de mai 2012 The Atlantic (qui, comme nous, traite un peu la question de façon monomaniaque), le journaliste Derek Thompson s’est penché sur le Better Life Index développé par l’OCDE. Cette sympathique expérience ne conclut sur rien de probant, puisque le bonheur dépend de ce qu'on désire. Prenez donc un billet d’avion

L’économie du bon sens (4) : La croissance économique, pour quoi faire ? Il est courant d’entendre la question suivante : « Au fond, pourquoi nous casse-t-on les pieds avec la sacro-sainte croissance ? Pourquoi la vie politique semble-t-elle tourner toute entière autour de la croissance ? ». Voyons pourquoi la croissance est importante, et pourquoi ses adversaires se trompent. Par Vincent Bénard. Il est courant d’entendre la question suivante : « Au fond, pourquoi nous casse-t-on les pieds avec la sacro-sainte croissance ? Comment définir la croissance ? La définition la plus commune de la croissance est la suivante (wikipedia) : La croissance économique désigne la variation positive de la production de biens et de services dans une économie sur une période donnée. L’encyclopédie collaborative poursuit ainsi : En pratique, l’indicateur le plus utilisé pour la mesurer est le produit intérieur brut ou PIB. Bof, bof… Cette définition synthétique est insuffisante et doit être complétée. Croissance par usage amélioré des ressources —Sur le web

Aux abois, l’État instaure la dictature fiscale… Et si on essayait plutôt l’impôt raisonnable ? Lutter contre la fraude par une augmentation sans précédent de la répression est voué à l’échec, tant au plan fiscal que du point de vue économique. Par Vincent Bénard. Le 17 septembre 2013, l’assemblée a voté une loi de répression fiscale (presse) qui nous fait définitivement quitter l’orbite des États de droit, dont nous étions déjà bien excentrés. Ironie du sort, c’est un 17 septembre, en 1793, que fut votée la loi des « suspects », qui fit entrer la révolution dans sa plus grande phase de terreur. La nouvelle loi n’est pas sans présenter quelques analogies, toutes proportions gardées, car c’est bien de terreur fiscale dont il sera question. Ce texte prévoit en effet, entre autres, que le contribuable qui aura utilisé un montage fiscal pourtant prévu par la loi pourra bien plus facilement qu’auparavant voir son montage requalifié en « abus de droit », plaçant le contribuable en situation d’insécurité juridique maximale, quasiment présumé coupable par l’administration fiscale.

Gestion des finances publiques, peut-on faire confiance aux socialistes ? La saine gestion des finances publiques et le retour à l’équilibre budgétaire au plus tôt s’est imposé comme le sujet clef de la campagne pour les français. Au vu de leur historique, peut-on croire aux promesses faites par les socialistes sur ce sujet ? Retour sur l’exemple de la « cagnotte fiscale » pour voir comment ils ont agi dans le passé. L’auteur de cet article a choisi de rester anonyme. À partir de 1998, l’économie française a engrangé un taux de croissance très supérieur aux prévisions initiales de Bercy (3% au lieu de 2% sur un an). L’ « affaire de la cagnotte » dura pendant près d’un an. Manque de transparence et chiffrage de l’excédent. La première difficulté fut celle de chiffrer avec exactitude le montant de cet excédent de recettes fiscales. Le 9 février 2000, Sautter dévoila dans l’hémicycle de l’Assemblée le montant de l’excédent : 30,7 milliards de francs. Le PS se laisse aller au concours d’idées La cagnotte dilapidée Furent donc prévus : —-Notes :

Frédéric Bizard: Refonder le modèle social français: pourquoi? comment? Risque d'implosion financière de notre système de retraites, chômage au plus haut historique et endémique depuis 30 ans, assurance maladie en déficit chronique depuis 25 ans, une pauvreté chez les jeunes en hausse, tous ces sujets ont comme racine commune l'inadéquation et l'archaïsme de notre modèle social face aux enjeux du XXIe siècle. Par crainte d'en payer le prix politique et par absence d'un projet alternatif crédible, aucun gouvernement ne s'est véritablement attelé jusqu'à maintenant à le remettre en cause. Pourtant, l'état très détérioré de la France sur le plan économique et social place la refondation de notre modèle social en situation d'extrême urgence. C'est la raison pour laquelle l'Institut Thomas More publie aujourd'hui un rapport sur le sujet, dont voici les principaux points (rapport complet à télécharger en fin d'article). Un modèle social en crise et dans l'impasse On observe une triple crise du modèle: d'abord une crise d'efficacité.

Bienvenue en République des minorités Il y a un paradoxe étonnant dans ces débats sur le « mariage pour tous ». Alors que l’on s’écharpe joyeusement, que l’on crie au coup d’État d’un côté, et à la « radicalisation » de l’autre, une constante demeure dans les deux camps : faire sa profession de foi en la République. Barjot, comme Désir, ne cessent de l’invoquer à tout-va, tout en tentant de faire passer l’adversaire pour « antirépublicain ». La question ne porte donc plus sur le fait de savoir ce qui est vrai ou faux, mais sur ce qui est républicain ou ne l’est pas, comme si c’était là l’objet du débat ! En attendant, le fond, lui, reste d’une rare pauvreté. La Révolution de 1789 a mis à terre la notion de pouvoir de « droit divin », mais ses continuateurs veulent aller plus loin, en enterrant aussi le « droit », et « le divin ». Quant au droit, il a beaucoup décliné, jadis discipline reine, objet d’une science exigeante.

Comment la société produit des métiers «inutiles» Selon David Graeber, anthropologue américain, l'économie contemporaine créerait une multitude de métiers «inutiles» notamment dans le secteur des services (consulting, management, RH, communication...) Il estime aussi que ces travailleurs en seraient conscients. Notre métier sert-il réellement à quelque chose? Ressentez-vous parfois une inutilité profonde lorsque vous excécutez les tâches que vous êtes sommés d'effectuer au travail? En pleine période estivale, la tribune de l'anthroplogue américain David Graeber intitulée «Du phénomène des jobs à la con» a eu l'effet d'une bombe. Selon lui, le monde du travail actuel regorge de métiers inutiles, qui découlent directement des progrès technologiques. David Graeber, qui se définit comme anarchiste, critique en fait le principe même de la division du travail. David Graeber estime également que les personnes concernées sont conscientes de l'inutilité de leurs tâches.

L'affaire du bijoutier de Nice Un fait divers dramatique survenu mercredi dernier est à l’origine d’une controverse, appelons-ça comme ça, au sein de l’opinion publique. À Nice, un bijoutier de 67 ans a été victime d’un vol à main armée alors qu’il ouvrait sa boutique, vers 9h du matin. Deux individus armés de fusils à pompe l’ont alors contraint à ouvrir son coffre et se préparaient à prendre la fuite sur un scooter (je ne connais pas le déroulé précis des faits mais il semblerait que des coups lui aient été portés). Le bijoutier a alors pris un pistolet automatique de calibre 7,65 mm, est sorti dans la rue et, soit au niveau de sa boutique, soit après avoir couru après les malfaiteurs, les versions divergent, a ouvert le feu à trois reprises, blessant mortellement le passager du scooter. L’homme abattu avait 19 ans, et avait déjà été condamné pour des faits de vols, des violences et des infractions routières, d’après Nice Matin citant des sources policières. La loi, rien que la loi. Que disait donc la loi ici ?

Economie: le chagrin des classes moyennes 10 Flares Twitter 4 Facebook 6 Filament.io 10 Flares × L’INSEE publie ses statistiques sur les niveaux de vie en 2011. Une mise à jour passionnante sur le chagrin des classes moyennes, qui mériterait d’être profondément réinventée. Comme chaque année, l’INSEE publie ses observations sur le niveau de vie des Français. C’est un mélange de chiffres et de textes dont je recommande l’analyse à chacun. L’INSEE, ce monde opaque On me permettra de commencer ce billet par « un coup de gueule » d’exaspération face à l’inertie que l’INSEE oppose aux principes démocratiques. Ainsi, ne sont publiés que des tableaux Excell parcellaires, là où l’on A DROIT à une mise à disposition complète de la base (je renvoie à mes billets sur ce point – voir en fin d’article). Ainsi, des données entières sont escamotées par l’INSEE et inaccessibles. En tout cas, cette opacité de l’INSEE qui a décidé unilatéralement et sans contrôle démocratique l’usage qu’elle ferait de données publiques est insupportable.

La grande pauvreté recule nettement dans le monde L’accélération de la mondialisation va de pair avec une baisse marquée de la pauvreté, comme le montrent les dernières statistiques rendues publiques par la Banque Mondiale la semaine dernière. Par Alexis Vintray. Une nouvelle étude de la banque mondiale a révélé une baisse marquée de la pauvreté dans le monde entier. Sur la période 2005-2008, ce sont toutes les régions du monde en développement qui ont vu la pauvreté reculer. Le Development Research Group de la Banque mondiale a annoncé le 29 février les résultats préliminaires de ses études sur cette période. Les progrès ont été plus marqués dans certaines zones géographiques : en Asie de l’Est, le taux est ainsi passé de 77% en 1981 à 14% en 2008. Les chiffres des populations avec moins de 2$ par jour sont également encourageants : entre 1999 et 2008, le nombre de personnes sous ce seuil est passé de 2,94 milliards à 2,59 milliards, alors que la population mondiale augmentait toujours.

La mondialisation «ultra heureuse» selon Jean-Claude Trichet L’ancien président de la BCE n’a pas changé: aujourd’hui président du centre européen de réflexion Bruegel, du club des Trente à Washington et administrateur d’EADS, il a gardé intact son goût pour la pédagogie, à grand renfort de graphiques, comme il le faisait quand il était gouverneur de la Banque de France. Renouvelant cet exercice dans lequel il excelle, ce 9 octobre, devant l’Association des journalistes économiques et financiers, il a décrit de façon très minutieuse ce qu’il appelle «la grande crise des pays avancés», depuis les premiers craquements dans le système financier à l’été 2007 jusqu’à aujourd’hui. publicité La grande déprime des pays «avancés» Pourtant, un fait paraît étrange: pourquoi tous ces pays sont-ils ainsi en crise? Pour Jean-Claude Trichet, à qui la question est posée, cela ne fait pas de doute: la mondialisation est «super heureuse». Un simple problème d’adaptation? Un débat qui va au-delà de l’économie Gérard Horny

La France s'installe dans la croissance faible Les prévisions de croissance pour les années à venir sont de sortie. FMI, Banque de France, gouvernement, chacun fait état de ses chiffres. Le problème est que les prévisions ont une fâcheuse tendance à être revues à la baisse depuis quelques années et surtout que la France a besoin d’environ 1.5% de croissance pour créer de l’emploi. Cette croissance molle, que beaucoup d’acteurs imaginent être une fatalité pour “un pays aussi irresponsable” que le nôtre, n’est pourtant qu’un choix. L’économiste Steve Waldman résume ainsi cette stratégie politique : "Ce qui est immoral c’est de cacher ce qui peut être démontré comme étant le plus grand programme d’assurance sociale derrière la phrase technocratique de 'stabilité des prix'. Waldman insiste, les membres les plus sécurisés de la société peuvent être identifiés, ce sont les détenteurs de capitaux et les personnes disposant d’un emploi stable, fonctionnaires, ou CDI. Ce scénario a notamment pu se vérifier au cours de l’année 2008.

Retraites : pourquoi la jeunesse devrait se révolter Si la jeunesse s’attend à un départ à la retraite à 70 ans, et en conservant les paramètres actuels du régime général, le rendement qu’elle peut attendre de son investissement est nul. En particulier, la pension que recevra un homme sera deux fois moindre que la rente qu’il aurait obtenue en prêtant ses cotisations à l’État.Par Acrithène. Un sondage récent mené par l’Ifop montre que 48% des jeunes de moins de 25 ans s’attendent à partir à la retraite après 70 ans. Commençons par un petit rappel comptable. Cotisation moyenne x Actifs Occupés = Pension moyenne x Retraités On peut blablater longtemps sur l’équité, mais la vérité comptable est aussi basique. L’âge de la retraite, qui ajuste le nombre d’actifs et de retraitésLe niveau des pensionsLe niveau des cotisations L’hypothèse du départ à 70 ans Si on suppose qu’on ne touche pas aux cotisations et aux pensions, l’hypothèse d’un départ à la retraite à 70 ans pour un jeune ayant actuellement 25 ans est-elle réaliste ? La réponse est oui.

Related: