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Il passe un an déconnecté… Puis revient sur Internet

Il passe un an déconnecté… Puis revient sur Internet
Temps de lecture: 2 min Le 30 avril 2012, à 23h59, Paul Miller s’est déconnecté. Complètement. Il a débranché son câble Ethernet, coupé son wifi, échangé son smartphone avec un portable moins intelligent. «J’abandonne l’une des cinq plus importantes innovations technologiques de tous les temps pour un peu de paix et de calme», avait-il écrit la veille. Un an plus tard, pourtant, Paul Miller est de retour sur le Net. «Mon plan était de quitter Internet et ainsi de trouver le “vrai” Paul, entrer en contact avec le “vrai” monde, mais le vrai Paul et le vrai monde sont déjà liés inextricablement à Internet. Paul Miller a d’abord profité de son existence déconnectée: il a lu des livres tangibles, se concentrant pendant plus de 10 minutes sur un seul texte. La soeur* de Miller, aussi, a apprécié le changement, remarquant qu’il l’écoutait plus et était «moins un connard». Mais une fois que le sentiment de nouveauté s’est dissipé, Paul Miller s’est senti seul.

Note Paul Miller Une tempête de protons aurait menacé la Terre au huitième siècle Une image d'artiste montrant une éruption solaire et les lignes de champs magnétiques des magnétosphères de la Terre et du Soleil. © Nasa Une tempête de protons aurait menacé la Terre au huitième siècle - 2 Photos En 2012, un groupe de chercheurs japonais avait annoncé, dans une publication du journal Nature, la découverte dans les cernes de croissance de cèdres du Japon d'une augmentation spectaculaire du taux de carbone 14 de 774 à 775 après J.-C. Cet isotope du carbone provenant du bombardement des rayons cosmiques sur les noyaux atomiques à la frontière de l’atmosphère, diverses explications astrophysiques avaient été avancées. La première faisait logiquement intervenir une éruption solaire de forte intensité. La seconde faisait intervenir une supernova proche. Des photons gamma ou des protons ? Début 2013, deux chercheurs de l'Institut d'astrophysique de l'université allemande d'Iéna ont proposé un scénario séduisant, mais qui, rétrospectivement, fait froid dans le dos.

La vie privée, un problème de vieux cons MaJ : au vu de son succès, cet article est devenu un livre, au titre éponyme, La vie privée, un problème de « vieux cons » ?, qui peut être commandé sur Amazon, la Fnac, l’AppStore (pour iPhone & iPad), et dans toutes les bonnes librairies… Sommes-nous aussi coincés et procéduriers au regard de notre vie privée que la société de nos grands-parents l’était en matière de sexualité ? Dit autrement : assiste-t-on aux prémices d’un bouleversement similaire, d’un point de vue identitaire, à celui de la révolution sexuelle ? C’est la thèse esquissée dans un très intéressant article consacré aux bénéfices sociaux, personnels et professionnels du partage des données par les utilisateurs de réseaux communautaires et sociaux type « web 2.0« . « Au début, les gens avaient très peu d’inhibitions, et adoptaient des pratiques très risquées. Ce qui n’a pas empêché la libération sexuelle d’avoir lieu, et de profiter, in fine, à l’ensemble de la société. Big Brother, un truc de vieux ? Jean-Marc Manach

Comment devient-on accro au numérique ? Atlantico : Portables, tablettes, ordinateurs, les nouvelles technologies nous entourent. Elles sont partout : au bureau, à la maison, dans les magasins… Nous en avons tous un usage régulier, à partir de quel moment pouvons-être considérés comme addicts aux nouvelles technologies ? Comment cette addiction se traduit-elle au quotidien ? Michael Stora : Cela ne se traduit pas tant en terme d’heures passées sur les nouvelles technologies qu’en termes de rupture des liens sociaux réels. Les nouvelles technologies mettent la vie sociale au second plan petit à petit. Pour lire les autres épisodes de notre série de la semaine sur les Nouvelles addictions, consultez notre dossier : ici. Il faut faire le distinguo entre les moments excessifs et l’addiction. Dan Véléa : La e-dépendance et le concept de cyberdépendance sont apparus vers le milieu des années 1990. L’évolution des outils informatiques s’accompagne par la suite d’une véritable explosion de demande consultation. Lire ou relire plus tard

Timeline Photos The Social Graph is Neither The Social Graph Is Neither I first came across the phrase social graph in 2007, in an essay by Brad Fitzpatrick, though I'd be curious to know if it goes back further. The idea of representing relationships between people as networks is old, but this was the first time I had thought about treating the connections between all living people as one big object that you could manipulate with a computer. At the time he wrote, Fitzpatrick had two points to make. Fitzpatrick subsequently went to work for Google, and his Utopian vision of open standards and open data became subsumed in a rivalry between Google and Facebook. This rivalry has brought the phrase 'social graph' into wider use. I think this is a fascinating metaphor. But right now I would like to take issue with the underlying concept, which I think has two flaws: I. The idea of the social graph is that each person is a dot in a kind of grand connect-the-dots game, the various relationships between us forming the lines. II.

Addiction à Internet - Il a vécu 6 mois sans le net Un jour, Thierry Crouzet a coupé Internet. Victime d’un burn-out, d’une overdose numérique. Blogueur influent, geek connecté jour et nuit sur les réseaux sociaux, expert des nouvelles technologies, il a quitté la toile pendant six mois, pour se sevrer. La nuit du 14 février 2011, vous faites une crise d’angoisse et finissez à l’hôpital. Thierry Crouzet : Allongé sur mon lit d’hôpital, j’ai tout de suite pris mon téléphone pour regarder mes mails et ce qui se passait sur les réseaux sociaux. Votre conclusion, c’est que vous étiez victime d’un burn-out numérique… T.C : Oui. Plus aucun accès à Internet pendant six mois… Pourquoi ce choix d’une déconnexion totale ? T.C : Je ne savais pas ce qui posait problème. Avant cette prise de conscience, vous sentiez-vous accro au net ? T.C : Non, ou alors comme d’autres sont accros à leur travail. Qu’est-ce qui vous rendait dépendant au net ? T.C : Au départ, je suis arrivé sur le net pour défendre des idées.

L'Univers à 11 dimensions L'Univers à 11 dimensions En quête d'une Théorie de Tout Depuis que l'homme s'est penché sur la nature du monde qui l'entoure, qu'il s'intéresse aux propriétés de la matière et à l'évolution de l'univers, il a toujours essayé de rassembler ses données et ses hypothèses éparses dans des théories générales toujours plus complexes et formelles. C'est ainsi que nous sommes passés de la philosophie naturelle d'Aristote à l'électromagnétisme et la théorie du champ de Maxwell pour aboutir à la mécanique quantique et la théorie de la relativité. Peut-on espérer découvrir une théorie ultime qui expliqueraient tout, des particules subatomiques aux galaxies jusqu'au Big Bang ? A la recherche du lion Ainsi que le disait Einstein, "la Nature nous montre seulement la queue du lion. De nos jours, les physiciens pensent que la première interaction, la gravité, peut être décrite par la relativité générale d'Einstein et représentée par le tissu déformé du continuum espace-temps. Des supercordes à la théorie M

Mythes et réalités de la génération Y Alexis Mons lance un clash intergénérationnel sur son blog : “Il ne manque pas de billets et d’alerte pour nous dire tous les jours que les petits jeunes arrivent, pensent et font différemment, sont nativement digitaux, sinon ont muté du cerveau. Il est en tous les cas certain que toute marque ou organisation qui ne s’intéresserait [...] Alexis Mons lance un clash intergénérationnel sur son blog : “Il ne manque pas de billets et d’alerte pour nous dire tous les jours que les petits jeunes arrivent, pensent et font différemment, sont nativement digitaux, sinon ont muté du cerveau. Il est en tous les cas certain que toute marque ou organisation qui ne s’intéresserait pas à la première vraie génération digitalisée prend un risque de décalage inconsidéré d’avec ses publics. Derrière la mythologie, il est bon parfois de descendre sur terre et de constater par soi-même …” > Lire la suite et commentez sur le blog d’Alexis Mons

1000 Questions La vérité sur Twitter Récemment embarqué dans la soucoupe, Alexis Mons nous propose sur son blog une prolongation de l’analyse de Liz Pullen : ” Or donc, Twitter n’est pas un réseau social. Ce n’est pas moi qui radote, c’est la sociologue et ethnographe Liz Pullen, qui a étudié le comportement des twitterers. Elle vient juste dire qu’il faut croire [...] Récemment embarqué dans la soucoupe, Alexis Mons nous propose sur son blog une prolongation de l’analyse de Liz Pullen : ” Or donc, Twitter n’est pas un réseau social. > Lire la suite sur le blog d’Alexis Mons Des disques volants nazis aux Ovnis militaires Le SS Kammler, inventeur des "blacks projects"? La récupération de ces thèmes par l'extrême droite ne doit pas nous empêcher d'examiner ces hypothèses selon lesquelles la SS avait un programme très avancé en matière d'armes exotiques, non conventionnelles et en matière de disques volants. Car une des principales conséquences des recherches nazies serait que les Américains (ainsi que les Soviétiques) auraient pu bénéficier par le biais de l'opération Paperclip du fruit de ces recherches. Et, toujours selon certains enquêteurs comme Nick Cook, la majorité des "Skunk Projects", des projets secrets de l'Air Force par exemple en matière de furtivité, de propulsion MHD ou d'antigravitation (si ceux-ci existent) seraient les "descendants" des premiers projets allemands. Revenons sur les différentes missions de Kammler. Il est très difficile de trouver des informations originales sur Hans Kammler, même au musée de l'armée de Bruxelles. Sécurité maximale pour le projet SS Kronos

Vie privée : le point de vue des “petits cons” Nombreux sont ceux qui pensent que les jeunes internautes ont perdu toute notion de vie privée. Impudiques, voire exhibitionnistes, ils ne feraient plus la différence entre vie publique et vie privée. Et si, a contrario, ils ne faisaient qu’appliquer à l’internet ce que leurs grands-parents ont conquis, en terme de libertés, dans la société ? Dans « La vie privée, un problème de vieux cons ?« , je dressais un parallèle entre la façon désinhibée qu’ont les jeunes internautes de se dévoiler sur le Net et la révolution sexuelle, et me demandais si ceux qui sont gênés par cette façon décomplexée de s’exprimer ne seraient pas un peu coincés. Au-delà des problèmes d’inhibition des « vieux cons« , il est difficile d’aborder la question sans essayer de regarder de plus près comment, et pourquoi, les jeunes qui ont grandi avec le Net évoquent ainsi leurs vies privées dans des espaces publics. La vie privée ? Dans l’arène publique, ou via une interface technique. Une génération « rock’n roll »… 1.

Petite Poucette, la génération mutante Michel Serres, diplômé de l’Ecole navale et de Normale Sup, a visité le monde avant de l’expliquer à des générations d’étudiants. Historien des sciences et agrégé de philosophie, ancien compagnon de Michel Foucault, avec qui il a créé le Centre universitaire expérimental de Vincennes en 1968, il a suivi René Girard aux Etats-Unis, où il enseigne toujours, à plus de 80 ans. Ce prof baroudeur, académicien pas tout à fait comme les autres, scrute les transformations du monde et des hommes de son œil bleu et bienveillant. Son sujet de prédilection : la jeune génération, qui grandit dans un monde bouleversé, en proie à des changements comparables à ceux de la fin de l’Antiquité. Vous annoncez qu’un «nouvel humain» est né. Je le baptise Petite Poucette, pour sa capacité à envoyer des SMS avec son pouce. Nos sociétés occidentales ont déjà vécu deux grandes révolutions : le passage de l’oral à l’écrit, puis de l’écrit à l’imprimé. Cette mutation, quand a-t-elle commencé ? Pascale Nivelle

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