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Un MOOC, kesako?

Un MOOC, kesako?
Les MOOC, ou Massive Open Online Courses, ont reçu une attention considérable depuis que des universités comme Stanford, Harvard ou le MIT ont commencé à organiser gratuitement ces cours en ligne fin 2011. En moins d’un an, trois millions d’internautes se sont inscrits à Coursera, la principale plate-forme d’hébergement de MOOC, une croissance quatre fois supérieure à celle de Facebook à ses débuts. Les médias commencent à s’y intéresser, et le phénomène est pris au sérieux par les établissements d’enseignement supérieur, comme par les organismes de formation ou même les grosses entreprises. Massive Les premiers MOOC organisés par des professeurs de Stanford fin 2011 ont réuni plus de 150.000 participants, et certains ont dépassé sur Coursera les 180.000 inscrits. Open Le Open vient de Open Registration, c’est-à-dire que tout le monde est autorisé à s’inscrire, indépendamment de son âge, de sa profession, ou de son niveau d’étude. Online Course Source photo

Formation en ligne ouverte à tous Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Logo de Massive Open Online Course (MOOC). Schéma présentant huit concepts-clé d'un MOOC connectiviste, concernant la relation pédagogique (en beige) et le cadre techno-organisationnels et éthiques (en bleu). La dimension collaborative s'appuiera par exemple sur des wikis permettant aux apprenants et enseignants d'améliorer chaque année les ressources et supports pédagogiques à disposition de tous, par exemple sur les grands wikis de la Wikimedia Foundation. Poster anglophone titré « MOOC, every letter is negotiable », (« MOOC, chaque lettre est négociable »), explorant le sens de chaque lettre de l'acronyme MOOC. Les participants aux cours, enseignants et élèves, sont dispersés géographiquement et communiquent uniquement par Internet. Éléments de définition[modifier | modifier le code] Types[modifier | modifier le code] En juillet 2012, une typologie des MOOC a été proposée par Stephen Downes[9] reprise par George Siemens dans un papier[10].

MOOC : la question des systèmes de réputation Aujourd’hui, on continue notre série d’analyse d’articles de recherche. Je vous en ai sélectionné un petit sur la question des forums de MOOC, et en particulier sur le problème des systèmes de réputation. Vous savez, ces badges qu’on gagne en répondant aux posts des gens, en recevant des votes pour ses réponses, etc. Le papier s’appelle Should your MOOC use a reputation system ?. Comme d’habitude, ils coupent la population du MOOC en deux - c’est le principe de l’A/B testing - et chacun a le droit à des versions légèrement différentes de la formation. Les forums de MOOC sont des forums comme les autres, mais vu le contexte dans lequel ils sont utilisés, ils ont un certain nombre de défauts : beaucoup trop de messages, pas toujours très avenants, et pas assez de régulation (vu le volume on peut comprendre). Résultat classique s’il en est, les gens qui utilisent plus les forums ont des meilleurs notes et abandonnent moins que les autres. Un dernier mot sur les systèmes de réputation.

Les MOOC, une révolution pédagogique ? Ca y est, c’est le grand jour. La deuxième édition du MOOC « Monter un MOOC de A à Z » commence aujourd’hui 14h, et pour célébrer cet événement, je propose de lancer le premier débat : « Les MOOC sont-ils une révolution pédagogique ? » Ah, cette sempiternelle question qui revient toujours sur le tapis à un moment ou un autre … Et si l’on commençait par remplacer le terme « MOOC » par « cours » (si l’on considère le MOOC en tant que dispositif de formation), ou par « papier » (si on prend le MOOC comme un média ou comme une technologie), qu’est-ce que cela donne ? Les cours sont-ils une révolution pédagogique ? Que l’on considère le MOOC comme un dispositif de formation ou comme un média, il est clair qu’il ne porte pas en soi une innovation pédagogique. La digitalisation a pour corrollaire l’accessibilité, pas l’innovation. Qu’à cela ne tienne, en quoi est-ce un problème (entends-je parfois) ? Merci Capitaine Obvious.

Différents types de MOOCs Le terme MOOC : Massive Online Open Course, ou cours ouvert massivement multi-apprenants, a été proposé en 2008 et popularisé par quelques universités américaines l’année dernière. La première caractéristique de ces cours est qu’ils sont ouverts à tous, chacun pouvant s’inscrire à son gré. La deuxième dimension est que le nombre d’inscrits fait que les échanges entre participants (on parle aussi de pairs) sont encouragés, voire deviennent la forme primaire de l’apprentissage, ou de l’accompagnement. Le premier type de MOOC est basé sur une démarche participative, où chacun effectue ses propres recherches d’informations, échange avec ses pairs, et publie ses propres conclusions sur le site de son choix. Au contraire les cours issus du MIT ou de Stanford correspondent à la mise en ligne d’un cours existant (i.e. On trouve par ailleurs dans le diaporama inclus dans l’article de George Siemens quelques éléments complémentaires également intéressants. Il y a la question de la certification.

Une typologie des MOOC Autrefois nous n’avions que les cMOOC et les xMOOC, et déjà alors cette distinction était source de débats interminables. Désormais il semblerait qu’un nouveau type de MOOC apparaît chaque semaine: rMOOC, pMOOC, iMOOC, sMOOC, tMOOC et j’en passe. Comment se retrouver dans cette jungle d’acronymes dont les français sont si friands? Plutôt que de décortiquer tous les sigles que la Toile invente chaque semaine, nous allons proposer une ou plutôt des typologies adaptées à différents usages. Bienvenue dans l’incroyable monde des MOOC … Dans l’article précédent, nous avions proposé une grille de lecture pour décrire l’anatomie d’un MOOC, et avions identifié cinq axes principaux: l’objectif pédagogique, le public visé, le type de ressources pédagogiques, les activités proposées, et le degré de contrainte. La seconde possibilité est le cours spécialisé nécessitant peu de pré-requis. La dernière possibilité est le cours spécialisé nécessitant de nombreux pré-requis.

Anatomie d’un MOOC Typologie des MOOC dans le livre blanc d’Unow On divise traditionnellement les MOOC en deux types: d’une part les cMOOC, ou MOOC connectivistes, basés sur les interactions entre participants, et d’autre part les xMOOC, basés sur une pédagogie transmissive plus traditionnelle. Cependant, avec la diversification des pédagogies, la distinction xMOOC vs. cMOOC est devenue dans une large mesure obsolète. Quelle grille de lecture utiliser pour décrire un MOOC ? La première étape consiste à trouver des axes de description aussi peu corrélés que possible. l’objectif du coursle niveau de pré-requis nécessairele type de ressources utiliséesle type d’activité proposéesle degré de contrainte 1. Comme nous l’avions évoqué dans le billet Pourquoi faire des MOOC ? 2. Les MOOC sont par nature ouverts à tous les internautes, et gratuits dans une large mesure. 3. Se pose enfin la question de l’origine et de la cohérence entre les ressources. 4. 5.

MOOC: quelle stratégie pour les établissements ? Les établissements d’enseignement supérieur sont de plus en plus nombreux à vouloir se lancer dans l’aventure des MOOC, et se posent la question de la stratégie à adopter. Compte tenu des moyens limités dont ils disposent, il faut faire des choix. Vaut-il mieux commencer par des cours généralistes pour attirer les internautes, ou se concentrer sur ses spécialités ? S’adresser au public le plus large possible en offrant des cours avec peu de pré-requis, c’est la stratégie qui domine pour le moment au sein des établissements américains, il n’y qu’à regarder les cours proposés. L’objectif sous-jacent est de gagner une base d’utilisateurs aussi vaste que possible, puis d’offrir des cours de niveau plus élevé en se basant sur le succès des précédents. Suivre cette stratégie a cependant un coût, car elle implique d’entrer en compétition avec de nombreux autres acteurs du domaine.

Bonne nouvelle : les élèves adorent les cours (en vidéo) Tribune La pédagogie a toujours passionné en France. Elle est aujourd’hui en ébullition avec les outils numériques qui foisonnent et ouvrent chaque jour de nouvelles perspectives. Les professionnels de l’éducation en ligne voient par exemple un outil s’imposer et gagner peu à peu écrans, tablettes et smartphones : les vidéos de cours. Présentées et enregistrées par des professeurs qualifiés, elles durent généralement cinq minutes et rappellent les points fondamentaux des notions clés du programme (ce ne sont pas toujours des leçons détaillées et elles ont pour la plupart vocation à consolider le travail fait en classe). Making of Professeur certifié de mathématiques, Bertrand Galliot est aussi responsable pédagogique du site de soutien scolaire en ligne Les Bons Profs. Nous mesurons aujourd’hui un incroyable engouement des adolescents du secondaire pour ces vidéos. De précieuses émotions « L’immunité adaptative », SVT terminale Les Bons Profs, septembre 2013, 57 000 vues

Mooc : « Apprendre n’importe où, n’importe quand, tout ce qu’on voudrait » Tribune Notre époque est celle de changements rapides et à tous les niveaux. L’enseignement universitaire n’est pas en reste, agité par une nouvelle technique d’enseignement appelée « Mooc », venant des Etats-Unis où elle est née il y a deux ans (deuxième moitié de 2011). Mooc veut dire « massive online open course ou, en français, cours en ligne ouvert et massif. L’Auteur Loutfi Nuaymi est maître de Conférences à l’Institut Mines-Télécom/Télécom Bretagne, au département Réseaux et Multimédia. Il s’agit de plateformes ouvertes d’enseignements à distance, profitant du haut débit généralisé et du taux élevé d’ordinateurs personnels, mobiles et tablettes. Mais de quoi vivront les concepteurs de ces plateformes et ceux des Mooc ? Les avantages du Mooc ? faire profiter le plus grand nombre de cours de haut niveau ; adapter l’enseignement à chaque élève. Ce dernier assimile l’enseignement à son rythme. Un tout dernier objectif souvent moins mis en avant : économiser de l’argent.

MOOC: Vers une colonisation de nos systèmes educatifs? | Matthieu Cisel Après avoir déferlé aux Etats-Unis, le tsunami MOOC a fini par atteindre les côtes françaises. Les MOOC, ou Massive Open Online Courses, sont des cours en ligne interactifs et ouverts à tous, incluant vidéos de cours, devoirs, examens, et interactions via les réseaux sociaux. Ils ont pris leur essor aux Etats-Unis en 2012, propulsés par le prestige des universités américaines et la montée en puissance des plates-formes qui les hébergent, Coursera, edX et Udacity en tête. Harvard, le MIT et bien d'autres proposent désormais gratuitement leurs cours à des millions d'internautes à travers le monde. Pour répondre à la montée en puissance des universités américaines dans le domaine de l'enseignement en ligne, la Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Mme Fioraso annonçait début octobre le lancement d'une plate-forme de cours basée sur la technologie open source d'edX dans le cadre du programme France Université Numérique.

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