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Pourquoi faire des MOOC ?

Pourquoi faire des MOOC ?
Les motivations qui poussent les enseignants et/ou les établissements à mettre en place des MOOC sont variées: se faire un nom sur la scène internationale, susciter l’intérêt d’étudiants talentueux, atteindre de nouveaux marchés, etc. Un petit tour d’horizon des bonnes (et parfois moins bonnes) raisons de se lancer dans l’aventure. Transmettre des connaissances. C’est un aspect que l’on a parfois tendance à oublier tant la question économique semble éclipser les autres aspects du problème. Rappelons pour mémoire l’article 112 du code de l’éducation qui stipule que la diffusion des connaissances est au coeur des missions du service public. Créer des connaissances. Acquérir une visibilité nationale et internationale. Recruter des talents. Créer une communauté. Une manne financière à moyen terme? Nous venons de dresser quelques bonnes raisons de se lancer dans l’aventure MOOC. Photo: source

Où héberger son MOOC? On entend parfois dire qu’il est coûteux de faire héberger son MOOC par une plate-forme comme Coursera. Il n’en est rien; non seulement l’hébergement sur Coursera est gratuit, mais il peut constituer une source de revenus pour l’établissement à l’origine du cours si un système de certification payant est mis en place. En attendant, rares sont les ‘heureux’ élus qui peuvent aller sur Coursera; il faut donc trouver des solutions alternatives. Faut-il faire héberger le cours sur les serveurs de son établissement et collaborer avec la DSI ? Début 2013, l’hébergement est gratuit tant sur Coursera que sur des plates-formes périphériques comme Canvas d’Instructure; par gratuit, nous entendons gratuit pour l’équipe pédagogique, car le coût est supporté par les entreprises comme Coursera ou Instructure, qui financent tant les serveurs que les équipes techniques associées. Cette question du contrôle est fondamentale.

MOOC: comment démarrer ? Ca y est, la décision est prise, vous vous lancez dans l’organisation d’un MOOC. Un enseignant est prêt à prendre en charge le cours. Il est temps de faire la première réunion pour commencer à cadrer le projet. Comment organiser cette réunion ? Quel ordre du jour fixer ? Quelles sont les questions à résoudre en priorité ? Première étape: cadrer le projet. La question qu’il faut se poser en priorité c’est Quel est l’objectif du cours ? Il n’est pas encore temps d’aller dans les détails (durée, scénarisation, contraintes) car il y a d’autres questions à régler en priorité. Une fois la question de la plate-forme réglée, se pose la question de la certification. Vient ensuite l’étape des objectifs quantifiés: Combien d’inscrits attend-on ? Dernière question: le point le plus sensible sans doute, la question des moyens, et donc de la faisabilité. Voilà de quoi meubler une première réunion je pense … Photo CC-BY-SA Luxamart

MOOC: comment choisir sa plate-forme? A moins que vous n’enseigniez dans un établissements prestigieux, vous pouvez d’ores et déjà faire une croix sur Coursera ou edX. Vous aurez beau être le meilleur pédagogue du monde, cela n’y changera pas grand chose car les plates-formes américaines sont avant tout dans une logique de marketing. Coursera et à plus forte raison edX cherchent à se construire une image de marque, et la pédagogie n’est pas leur première préoccupation (tout au moins pour Coursera). Ceci dit, cela n’engage à rien de contacter ces plates-formes: Daphne Koller, la fondatrice de Coursera, s’est fait une spécialité d’apprendre à refuser poliment ce genre de demande. Des établissements français réputés se sont déjà heurtés à des refus catégoriques. Si cela peut servir de consolation, Coursera a de grands défauts, comme le fait de devenir propriétaire des contenus postés au même titre que l’enseignant. Nous sommes restés jusqu’à présent dans une approche LMS très orientée xMOOC.

MOOC: une brève étude de faisabilité Au vu du battage médiatique qui s’instaure petit à petit autour des MOOC, il est tentant de se lancer dans l’aventure sans avoir l’assurance que tous les voyants sont au vert. Mais avant de se jeter à l’eau, mieux vaut se poser la question Ce MOOC est-il faisable ? Dans ce billet, nous vous proposons de réaliser une brève étude de faisabilité de votre MOOC… Nous nous placerons ici dans le cas particulier du xMOOC académique hébergé hors des serveurs de l’établissement, car c’est le cas le plus courant; la situation n’est à mon sens pas très différente pour les autres types de MOOC. Nous reprenons la démarche du billet Monter son MOOC en 7 étapes, mais cette fois en quantifiant de manière approximative les charges de travail associées à chaque lot. Première étape: avoir le feu vert de la hiérarchie. Une fois le principe du MOOC validé, tout n’est pas réglé loin s’en faut. Répartition approximative de la charge de travail (en nombre d’heures)

Les 5 facteurs clés de succès d'un MOOC - Unow - MOOC conception Suite à la réalisation de nos 15 premiers MOOC, nous avons identifié 5 paramètres qui impactent le taux de complétion et donc la réussite d’un MOOC. Une attention portée sur ces 5 facteurs clés de succès permettent ainsi d’obtenir des taux de complétion élevés, autour de 50% à 60% sur les MOOC réalisés, tels que le MOOC Gestion de Projet et le MOOC Effectuation. Cet article est le fruit des demandes de nos différents interlocuteurs qui essaient d’identifier quels sont les leviers pour concevoir un MOOC de la meilleure espèce. Pour identifier les facteurs clé de succès d’un MOOC, il faut commencer par préciser quels sont les indicateurs de réussite du MOOC, car ces derniers peuvent varier en fonction des objectifs poursuivis. Nous faisons l'hypothèse ici que cet indicateur, par essence multifactoriel, englobe tous les autres, qui sont alors considérés comme des variables explicatives, comme par exemple : Ce premier facteur était attendu de toute évidence. Un exemple ?

MOOC, a-t-on besoin d’une plate-forme française? Depuis le succès spectaculaire des plates-formes Coursera et edX, nombreux sont ceux qui souhaitent voir se développer une plate-forme française, hébergée en France. D’autant que les britanniques développent la leur, Futurelearn, et les Australiens on déjà lancé Open2Study. Je comprends tout à fait l’intention, d’autant que j’ai eu moi-même ce rêve pendant plusieurs années. Ce que j’ai retenu du MOOC GdP que nous avons organisés, c’est qu’il faut se poser un certain nombre de questions avant de se lancer dans un projet. Des outils d’évaluation automatisée Des outils d’évaluation par les pairs adaptés à de grandes quantités de participantsUne architecture en cloud pour pouvoir supporter une audience importanteUne gestion facilité du contenu pédagogique et des étudiants La plupart des Learning Management Systems classiquement utilisés ne sont pas vraiment adaptés à l’organisation de MOOC. Enfin, dernier élément, les plates-formes ne s’installent et ne se maintiennent pas toutes seules.

MoocThings » De la réalisation d’une vidéo pédagogique à son efficience : l’accompagnementMoocThings » Imprimer La réalisation d’un MOOC procède par la succession d’une série d’étapes qui pourraient être intitulées comme suit[1] [1] : Mais si toutes ces étapes sont nécessaires, elles ne sont pas suffisantes pour garantir la qualité d’un tel cours. En effet, cette conduite, bien qu’adoptée par bon nombre de concepteurs de MOOCs – lesquels sont souvent réalisés dans une perspective technocentriste – oublie de mentionner, à chaque niveau, l’accompagnement (techno)pédagogique. Ce n’est pas le tout d’un MOOC qu’il soit réalisable ou réalisé ; il n’aura de pertinence que s’il est pédagogiquement efficace. Avant la conception technique, qui elle aussi tiendra compte des moyens à mettre en oeuvre pour optimiser le bénéfice pédagogique, il s’agit de travailler, en amont, sur les objectifs et le contenu. Comme figuré ci-dessus[6] [8], chaque étape dépend de celle(s) qu’elle englobe et n’arrive que dans un dernier temps la transposition même du contenu disciplinaire en contenu enseignable. [1][10] Cisel, M.

Anatomie d’un MOOC Typologie des MOOC dans le livre blanc d’Unow On divise traditionnellement les MOOC en deux types: d’une part les cMOOC, ou MOOC connectivistes, basés sur les interactions entre participants, et d’autre part les xMOOC, basés sur une pédagogie transmissive plus traditionnelle. Cependant, avec la diversification des pédagogies, la distinction xMOOC vs. cMOOC est devenue dans une large mesure obsolète. Quelle grille de lecture utiliser pour décrire un MOOC ? Quels sont les ingrédients qui le composent ? A la lumière des dernières évolutions des modèles pédagogiques, nous proposerons dans cet article quelques pistes de réflexion pour tenter d’y voir plus clair. La première étape consiste à trouver des axes de description aussi peu corrélés que possible. l’objectif du coursle niveau de pré-requis nécessairele type de ressources utiliséesle type d’activité proposéesle degré de contrainte 1. Comme nous l’avions évoqué dans le billet Pourquoi faire des MOOC ? 2. 3. 4. 5.

Bonjour,
Si l'équilibre financier est bien sur fondamental pour que le MOOC existe, il y a néanmoins beaucoup d'autres raisons pour avoir des MOOCs, comme le partage des solutions entre apprenants, allant pourquoi pas jusqu'à dépasser l'enseignement, et comme cela a été le cas aux Etats Unis, la possibilité que les étudiants trouvent une solution scientifique à un problème encore non résolus par les chercheurs. by lapinuche Feb 15

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