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Le bitcoin pour les nuls

Le bitcoin pour les nuls
La presse en parle de plus en plus souvent. Mais qu’est-ce donc que le bitcoin ? Sera-t-elle la monnaie du futur ? Par Daniel Benbassat. Depuis quelques mois, les médias économiques de tous les pays parlent beaucoup du bitcoin. Le bitcoin, une crypto-devise En fait, c’est une monnaie électronique basée sur des algorithmes mathématiques du domaine de la cryptographie (l’art de coder et de décoder des messages secrets), née en 2009 et conçue par un génie inconnu et qui depuis a complètement disparu ! Malgré tout, pour qu’elle puisse être considérée comme une monnaie, il faut qu’elle ait plusieurs propriétés en commun avec les pièces et les billets en euros que vous connaissez bien : Elle doit avoir un possesseur (les euros qui sont dans mon porte-monnaie sont à moi, et pas à mon voisin).Elle doit pouvoir être échangée avec quelqu’un d’autre pour un besoin de paiement (par exemple le boulanger à qui j’achète mon pain).Elle doit comporter des décimales si elle a une valeur suffisante.

Pourquoi les banques entrent en guerre contre la monnaie Bitcoin La Banque de France a publié ce jeudi 5 décembre une note sur le bitcoin « monnaie non régulée qui n’offre aucune garantie ». Cela a été repris dans tous nos grand médias, d’autant que la banque centrale chinoise s’y est mise à son tour, interdisant officiellement à ses institutions d’utiliser cette drôle de monnaie (conséquence directe : chute momentanée de son cours en yuans de près de 35%). Or, quand on lit les articles de la presse nationale, on est frappé par le long exposé anxiogène des risques que représente bitcoin, reprenant ainsi les arguments dans la Banque de France, trop rarement (litote) contrebalancé par ses avantages. Or ils sont nombreux, à commencer par, tiens, tiens, pouvoir (enfin) se passer des banques… CQFD Maintenant que le bitcoin a grandi et que de plus en plus d’organismes l’acceptent comme mode de paiement, la guerre est ouvertement déclarée. Pourquoi les banques déclarent la guerre au Bitcoin Why Banks are Declaring War on Bitcoin Annexe

Les banques centrales fabriquent la fausse monnaie Si l’imagination est au pouvoir chez les Banques Centrales, elle consiste avant tout à revenir aux erreurs du passé. Par Jean-Yves Naudet.Un article de l’aleps. Il flotte comme un parfum de mai 68 dans les bureaux des banques centrales. L’imagination y a pris le pouvoir. Aujourd’hui, la Réserve Fédérale mène une politique de « quantitative easing » (aisance quantitative) : émettre du billet vert en quantité illimitée, sans souci de dépréciation du dollar. Au mieux, on nous prépare de jolies bulles spéculatives, au pire, une inflation généralisée. La révolution monétaire japonaise Il y a deux semaines, c’est la Banque du Japon qui a sonné la charge. Voici que le nouveau gouverneur de la « BoJ », Haruhiko Kuroda, s’est déclaré prêt à faire « tout ce qui peut l’être » pour sortir le Japon de la récession (toute relative, puisque la croissance y est supérieure à celle de la zone euro et le chômage y est très inférieur). Monétarisation de la dette Comment réaliser ce tour de magie ? —Sur le web.

Le vrai-faux du bitcoin : spéculation, risque... faut-il investir malgré la flambée des cours ? PAS SI SÛR - A moins d'avoir une boule de cristal, difficile de répondre à cette question. Les points de vue divergent sur le fait qu'il s'agit ou non d'une pure spéculation. Pour Philippe Herlin, économiste et auteur d'un guide pratique sur le bitcoin à sortir fin février/début mars (éd. Eyrolles), la cryptomonnaie n'a rien de virtuel : "C'est du code informatique bien réel extrêmement efficace, rapide et peu coûteux pour payer d'un pays à l'autre. Comme les métaux précieux, sa quantité est limitée : le nombre de bitcoins qui pourront être mis en circulation est fixé, par un algorithme, à 21 millions d'unités. En cette fin 2017, un peu plus de 16 millions ont été mis en circulation", explique-t-il à LCI. Pour ses détracteurs, au contraire, le bitcoin n'a pas de valeur intrinsèque. Depuis sa création en 2009 (il valait alors quelques centimes), le bitcoin n'a pas échappé à des effondrements de son cours.

Les Keynésiens ont gagné la bataille mais perdront la guerre Fermez le ban : l’Austérité, c’est LE mal. L’humanité devait déjà gérer les plaies immondes que sont les OGM, la cuisine trop grasse, le nucléaire, l’ultraturbolibéralisme et l’Inquisition Espagnole. Il faudra, c’est sûr, ajouter l’Austérité à cette liste insupportable. C’est, en tout cas, l’unique conclusion à laquelle on peut arriver si l’on lit nos journaux : à n’en plus douter, l’horreur économique a un nom et c’est celui de l’austérité. Et tout est arrivé d’un seul coup d’un seul, par surprise. Et les journalistes de se jeter sur la nouvelle : l’étude de Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff, qui montrait une corrélation négative entre endettement public et taux de croissance d’un pays, contient une erreur. Et le mot abomination n’est pas trop fort puisqu’outre les écrouelles et des millions de chatons énucléés, l’austérité fait directement exploser le nombre de suicides et de meurtres en Grèce, par exemple. Pendant ce temps, les dépenses ne baissent pas.

Graphique du cours du bitcoin depuis 2009 Current price: $54,251.00 Today: +3.55% +$1857.64 Combien valait 1 bitcoin en 2009 ? En 2009, le bitcoin n’était encore sur aucune plateforme d’échange. Le premier enregistrement de son cours a été réalisé en 2010. Techniquement, on peut donc dire que le bitcoin valait 0 $ lors sa première année d'existence. Combien valait 1 bitcoin en 2010 ? En 2010, le bitcoin n'a même pas dépassé 1 $ de valeur ! Comment le cours du bitcoin est-il déterminé ? Le cours du bitcoin est mesuré en face de monnaies fiduciaires telles que le dollar américain (BTCUSD), le yuan chinois (BTCCNY) ou encore l’euro (BTCEUR). Toutefois, au contraire des monnaies fiduciaires, il n'y a pas de cours officiel pour le bitcoin : seulement des moyennes basées sur les cours des plateformes de change. En laissant ces écarts de côté, quels sont les facteurs déterminant le cours du bitcoin ? L’offre et la demande D’une manière générale, la réponse à la question ´ Pourquoi ce prix ? Offre Demande Graphique généré sur TradingView.com

Karl Marx a eu tort sur tout Quand on me dit, le capitalisme n’aime pas les pauvres, je réponds, c’est vrai, nous voulons en faire des riches. Ce sont les socialistes qui en ont besoin comme clientèle. Par Daniel Hannan, depuis Oxford, Royaume Uni. J’ai pris part à un échange révélateur, il y a quelques jours. Quelque chose que j’avais mis sur Twitter, une question timide sur savoir s’il est désirable de pousser de plus en plus de gens sur les bancs de l’université, a déclenché une série de réponses du type : « Typique, comme tous les capitalistes, vous n’aimez pas les pauvres ». La critique est arrivée en un tel blizzard que je me suis dis qu’il fallait que je fasse une réponse ou une autre, et j’ai donc repris mon clavier : « J’aime tous ces tweets « les capitalistes n’aiment pas les pauvres ». Ce qui s’est produit ensuite m’a fait réfléchir. Ce qui est fascinant, ce n’est pas seulement que la proposition de Sunny est fausse. —-Sur le web.

Quel(s) risque(s) prend-on à investir dans le Bitcoin ? Coup dur pour le bitcoin. La principale plateforme indienne de transaction de la monnaie virtuelle vient d'annoncer qu'elle suspendait ses opérations après une mise en garde de la banque centrale. La monnaie virtuelle commence à inquiéter beaucoup de monde et ce nouveau concurrent commence à émouvoir les banques centrales. En quelques semaines, le bitcoin a touché les plus hauts et frôlé les plus bas. Si de tels mouvements de yoyo peuvent inquiéter le néophyte, ils sont aussi une indication de l'attention qu'un nombre grandissant d'investisseurs prêtent à cette monnaie électronique. Comment fonctionne cette monnaie ? Mais quelle est donc cette étrange monnaie? Qui garantit sa valeur? 12 millions de Bitcoins en circulation Le bitcoin est malgré tout surveillé ou plutôt encadré par un algorithme qui garantit la stabilité de sa masse monétaire. L'opération consiste à calculer l'algorithme permettant de valider un bloc de transactions. Un système s'apparentant à la pyramide de Ponzi ?

Jean-Vincent Placé contre l'obsolescence programmée Des sénateurs veulent mettre fin à l’obsolescence programmée pour modifier les modes de production et de consommation. La preuve que les mythes ont la vie dure et que le constructivisme n’a pas dit son dernier mot. Par Baptiste Créteur. Jean-Vincent Placé Jean-Vincent Placé est un sénateur très sympathique. Après s’être fendu d’une idée de taxe sur les mégots de cigarette, qui augmenterait les coûts pour les producteurs mais serait selon lui sans impact pour le consommateur, le voilà parti en guerre contre l’obsolescence programmée. L’obsolescence programmée, c’est un joli mythe selon lequel les produits ont une durée de vie volontairement limitée. Mais c’est justement parce qu’ils veulent réaliser des profits que les industriels fabriquent les meilleurs produits possibles. Voilà donc le sénateur Placé aux prises avec un ennemi invisible, son projet de loi dans la main droite, le « Petit Livre Vert » dans la main gauche. Encore une idée brillante du sénateur décidément très inspiré.

La Banque de France prévient des dangers du bitcoin Méfiez-vous du bitcoin ! C'est le message de la Banque de France (BdF), qui vient de publier une note sur les dangers liés aux monnaies virtuelles, soulignant qu'elles n'offrent aucune garantie aux utilisateurs. Utilisées pour transférer des fonds ou faire des achats notamment sur internet, ces monnaies connaissent de plus en plus de succès. Le cours du bitcoin a d'ailleurs fortement progressé au cours des derniers mois, allant jusqu'à dépasser brièvement, cette semaine, le cours de l'once d'or, à plus de 1.200 dollars. "Le bitcoin est une monnaie virtuelle non régulée, présentée par ses concepteurs comme une alternative à la monnaie légale, mais qui n'offre aucune garantie de remboursement. (...) Les concepteurs ont 'organisé' la pénurie de cette monnaie virtuelle et lui ont ainsi conféré son caractère hautement spéculatif", souligne la BdF, membre de l'Eurosystème, l'autorité monétaire de la zone euro.

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