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La guerre contre «l'obsolescence programmée» est déclarée

La guerre contre «l'obsolescence programmée» est déclarée
Le président du groupe écologiste du Sénat Jean-Vincent Placé a déclaré la guerre à l’obsolescence programmée des appareils électriques et électroniques, mercredi au Sénat, interpellant, lors d’un débat, le gouvernement pour qu’il agisse. «L’obsolescence programmée regroupe l’ensemble des techniques visant à réduire délibérément la durée de vie ou d’utilisation d’un produit afin d’en augmenter le taux de remplacement», a défini le sénateur de l’Essonne. «Ce débat, c’est un appel à l’audace, face aux enjeux économiques, environnementaux et sociaux. L’obsolescence programmée est une aberration, une impasse, qui nous emmène droit dans le mur», a-t-il lancé. Auteur d’une proposition de loi sur le sujet, il souhaite allonger la durée de vie des produits et permettre leur réparation. A cette fin il préconise la définition d’un «délit d’obsolescence programmée» pour permettre des actions en justice. «L'économie du durable»

Obsolescence programmée : des premières mesures de lutte dans la loi de consommation Les sénateurs, lors de l'examen en deuxième lecture du projet de loi sur la consommation les 27 et 28 janvier, ont confirmé l'extension de garantie des produits de six mois à deux ans et l'obligation d'information sur la disponibilité de pièces détachées pour la réparation. Les ministres de l'Economie et de la Consommation, Pierre Moscovici et Benoît Hamon, se félicitent de l'adoption de ces mesures "qui permettront aux citoyens de concilier leurs impératifs de consommation et la prise en compte de l'environnement". Si, pour le gros électroménager, la garantie légale était déjà de deux ans, il incombait jusque-là au consommateur, au-delà de six mois, de démontrer le défaut de fabrication. De plus, le texte prévoit une obligation de communiquer au public, sur le lieu de vente des produits, la durée durant laquelle les pièces détachées nécessaires à leur réparation seront disponibles.

Le Ghana : poubelle pour les "e-déchets" La fumée noire de la décharge d'Aglogbloshie market | Accra, Ghana | © Nyaba Ouedraogo Partager cet article - La Convention de Bâle, entrée en vigueur en 1992, interdit tout échange de déchets contenant des substances toxiques vers les pays en développement. - En Europe, deux textes règlementent la collecte et le recyclage des déchets. La directive « Déchets Electriques et Equipements Electroniques » (DEEE) impose aux producteurs d’appareils électroniques de traiter les déchets de façon aussi écologique que possible lors de leur élimination. La seconde, intitulée « Restriction of Hazardous Substances » (ROHF), restreint les concentrations autorisées de six substances dangereuses (plomb, mercure, cadmium, chrome hexavalent, PBB, PBDE) dans les produits électriques et électroniques. - Selon le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), entre 20 et 50 millions tonnes de DEEE sont produits chaque année dans le monde. La décharge d’Agbogbloshie market s’étend sur près de 10 km.

L’obsolescence programmée : un gâchis organisé ? Si l’obsolescence programmée existe depuis plus d’un siècle, ce n’est que depuis moins de deux ans qu’elle est devenue un objet de débat public et d’interpellation politique. Elle repose sur un principe de développement économique assez imparable : si les objets que nous utilisons possédaient une durée de vie infinie, l’absence de rotation freinerait fortement le développement industriel. C’est ainsi que la société Dupont qui fabriquait des bas qui ne filaient pas décida dans les années 40 de commercialiser des bas plus fragiles afin d’accélérer le rythme des ventes. Trois types d’obsolescence programmée existent. La lutte contre l’obsolescence programmée doit éviter amalgames et diabolisation du phénomène. Cette lutte doit s’attacher aux dérives les plus flagrantes. L’opportunité d’une ouverture du chantier est sur la table. Pour l’engager, la balle est dans les mains des pouvoirs publics. (Lire aussi notre cahier Eco-Futur) Thierry LIBAERT

Obsolescence programmée Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La célèbre Ford T, fiable, solide, durable et accessible à l'Américain moyen, a très peu évolué durant ses 19 ans de production (1908 – 1927). Elle n'a finalement pas pu faire face à la concurrence de General Motors qui a établi sa stratégie sur la production régulière de nouveaux modèles démodant les séries précédentes[1]. C'est un des exemples proposés d'obsolescence programmée, par le design et la mode entretenue par la publicité. L'obsolescence programmée (OP) ) est le nom donné à l'ensemble des techniques visant à réduire la durée de vie ou d'utilisation d'un produit afin d'en augmenter le taux de remplacement[1]. Face à la prise de conscience du public, certains pays tentent de légiférer pour limiter le recours à l'obsolescence ou au vieillissement programmés. Position du problème[modifier | modifier le code] L'obsolescence programmée constitue un effet pervers de la société de consommation. Définitions[modifier | modifier le code]

Prêt à jeter Mardi 24 janvier 2012 à 20h35 Un produit usé = un produit vendu ! Dans les années 1920, des industriels américains ont trouvé la formule magique pour soutenir la consommation : l’obsolescence programmée. Fini les bas en nylon qui résistent à tout et les ampoules qui durent cent ans, un bon produit est un produit jetable. Tourné aux quatre coins du monde, Prêt à Jeter est une enquête sur les bases de notre économie moderne - consommation, gaspillage et pollution. © Article Z Insolite :Prêt à jeter raconte également l’histoire de la Centennial Light. Dans une société où la croissance est tirée par la consommation, les produits durables sont une catastrophe ! Pour rentabiliser les machines et soutenir la consommation, on a contraint les ingénieurs à réduire la durée de vie des produits. "À l'époque, le développement durable n'était pas au centre des préoccupations", rappelle Warner Philips, arrière-petit-fils des fondateurs de la marque du même nom.

BATTONS NOUS !!! FFLH / Front Freegan de Libération de l'Humanité Ampoule, bas nylon, imprimante : ces objets désignés coupables d'obsolescence Quelques produits emblématiques alimentent depuis des décennies la question de l'obsolescence programmée, contre laquelle les députés entendent agir. Les fabricants prévoient-ils la fin de vie des produits afin d'en vendre davantage? La question reste un sujet de polémique. Vendredi, les députés ont décidé de prendre en compte ce phénomène en prévoyant d'assimiler l'obsolescence programmée à de la tromperie, un délit passible de prison. Avérée ou pas, les exemples de produits à la durée de vie prétendument raccourcie censés illustrés cette pratique ne manquent pas, sans que la réalité de cette pratique économique ne puisse généralement être démontrée. L'histoire du bas nylon reste l'un des emblèmes de l'obsolescence programmée. Autre symbole centenaire de l'obsolescence, l'ampoule de la caserne de pompiers de Livermore, en Californie. Extrait du documentaire «Prêt à jeter-The Light Bulb Conspiracy», réalisé par Cosima Dannoritzer en 2010.

Comment lutter contre l’obsolescence programmée ? Rafaele Rivais a relayé sur son blog SOS Conso, samedi 20 avril, un article largement repris et débattu au sujet de l’obsolescence programmée, notion selon laquelle la durée de vie des produits serait volontairement programmée pour être écourtée. Mais alors que le sujet est de nouveau au cœur de l’actualité, quels sont les outils à disposition des institutions publiques et des citoyens pour ne pas subir l’obsolescence des produits ? Les différents types d’obsolescence Il est courant de différencier plusieurs types de « désuétude planifiée ». D’après un rapport d’information déposé par la mission d’information sur la gestion durable des matières premières minérales au nom de la Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire et présenté par les députés M. Christophe Bouillon et M. L’Ademe résume ces différents aspects en deux catégories d’obsolescence : Au niveau institutionnel Au niveau de la société civile

Obsolescence programmée : les produits tombent-ils en panne « juste après la fin de la garantie » L’obsolescence programmée, pratique qui viserait à augmenter le taux de remplacement des produits, est un mythe car c’est la plupart du temps techniquement impossible à mettre en place. De même, l’idée que les produits fabriqués sont conçus pour durer juste un peu plus que la durée de leur garantie est absurde. Démonstration.Par Anton Suwalki. Vous avez peut-être regardé en début d’année sur Arte le documentaire « Prêt à jeter ». Un produit usé = un produit vendu ! Peu de nos lecteurs s’étonneront que ce qu’on appelle paradoxalement « la critique » ait tressé des lauriers à Cosima Dannoritzer, la réalisatrice. Ayant trouvé une critique pertinente de ce documentaire, je m’abstiendrai donc d’en faire une recension détaillée. Je souhaitais ici revenir sur une déclinaison très populaire de la théorie de l’obsolescence programmée qui inonde les forums sur Internet [] : c’est l’idée que les produits fabriqués sont conçus pour durer juste un peu plus que la durée de leur garantie. Notes :

L'obsolescence programmée bientôt punie par la loi ? Un amendement prévoit d'ajouter dans le code de la consommation la durée de vie délibérement réduite parmi les éléments constituant une tromperie. L'obsolescence programmée par les fabricants pourra être punie comme une tromperie « sur la durée de vie du produit intentionnellement raccourcie lors de sa conception » prévoit un amendement écologiste voté vendredi 26 septembre dans le projet de loi sur la transition énergétique. Cette durée de vie délibérément réduite pourra donc entraîner une peine de prison de deux ans au plus, ainsi qu'une amende de 300 000 euros, au vu des sanctions prévues pour les autres types de tromperies jusqu'alors inscrits dans le code de la consommation. Lire aussi la note de blog : Quand la panne est programmée par le fabricant « Les produits que nous utilisons dans la vie quotidienne sont trop souvent programmés par le producteur pour ne plus fonctionner après un certain nombre d'utilisations.

L'obsolescence programmée, ce mythe qui dit tant sur nous A l'initiative du groupe écologiste, le Sénat a entamé un débat sur l'obsolescence programmée, voulant créer un délit pour le punir. Or, l'obsolescence programmée est tout simplement un mythe. Ça n'existe pas plus que les licornes ou le père Noël. La raison en est très simple : si vous, entreprise, faites exprès de faire un produit qui casse vite pour qu'un consommateur le rachète, rien ne garantit qu'il le rachètera chez vous - c'est même l'inverse qui risque de se produire. Ça n'a aucun sens. Je pourrais me moquer du fait que les écologistes semblent encore être dans le Moyen-Âge économique, comme ce sujet et le sujet du logement l'avait montré, ne serait un fait gênant : lors de ce fameux débat, tous les groupes politiques se sont accordés pour dire que l'obsolescence programmée existe. Le conspirationnisme.

Réparation - Infographie - Spareka La gestion de nos déchets est un enjeu majeur pour tous. Outre de mettre en place un système de tri et de recyclage efficace, Il est important également d’apprendre à ne pas gaspiller nos ressources. Avec l’explosion de l’offre dans le domaine des nouvelles technologies, les DEEE (Déchets d'équipements électriques et électroniques) connaissent une croissance exponentielle. Ce constat est une réalité mais pas une fatalité. En effet, on sait que 50% des équipements électrique de la maison jetés en déchetterie sont encore réparables ! Nous pouvons inverser la tendance. Pour diffuser notre infographie copiez et collez le code HTML ci-dessous sur votre site: <a href=" title="Ne jetez plus vos appareils... - Infographie Spareka"><img src=" alt="Infographie Spareka : ... apprenez à réparer !"

Obsolescence programmée : vos appareils condamnés à mort ? Obsolescence programmée : un terme un peu rébarbatif qui pourtant concerne chacun d’entre nous, ou tout du moins nos appareils électriques et électroniques en priorité. L’obsolescence programmée : définition L’obsolescence programmée ou planifiée est le processus par lequel un bien devient obsolète pour un utilisateur donné, parce que l’objet en question n’est plus à la mode ou qu’il n’est plus utilisable. En clair, certains produits sont prévus pour ne plus fonctionner ou être passés de mode après un certain temps d’utilisation afin de forcer le consommateur à les remplacer. Cette technique est particulièrement utilisée par les constructeurs d’appareils électroniques (ordinateurs, téléphones, consoles, etc.) et électroménagers. Sa signification ? Obsolescence programmée : la panne qui tombe à pic… Pour être plus clair, vos appareils seraient fabriqués pour ne plus fonctionner ou être passés de mode après un certain temps d’utilisation. De quand date l’obsolescence programmée ?

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