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"Ne le prend pas dans tes bras"

"Ne le prend pas dans tes bras"
Quelle mère n’a jamais entendu ça? « Ne le prend pas dans tes bras, il va s’habituer ». « Laisse-le pleurer, ça lui fera les poumons ». La violence éducative commence tôt, très tôt. L’enfant à peine né, il faut couper le cordon, se garder d’être trop « fusionnel », le laisser seul pour qu’il « s’habitue ». Même en n’en sachant que très peu sur les enfants, il m’a toujours semblé que ces gentils théoriciens du « ne le prend pas dans ses bras, il pourrait s’habituer » en savent encore beaucoup moins que moi. Autonomie. Je ne veux pas parler ici de façons de s’occuper des enfants, ce n’est pas vraiment le sujet. La mère et l’enfant dans les théories psychanalytiques Un bébé, pour beaucoup de gens, c’est un tube digestif armé de puissantes cordes vocales. Un bébé, pour de nombreux professionnels, psys et en particulier dans la tradition psychanalytique, est une sorte de monstre en devenir, un individu dangereux, qu’il faut dresser. J’exagère encore? Sans père, point de salut. (1). (2) M. Related:  Sommeil du bébé, pleurs et allaitement

Attachement et autonomie chez l’enfant: considérations éthologiques et ethnologiques J’ai expliqué dans l’article précédent en quoi nos conceptions actuelles de l’éducation, et en particulier de l’acquisition de l’autonomie, reposent sur des prémisses héritées du patriarcat. Selon ces théories, la relation mère-enfant fusionnelle serait étouffante et nocive non seulement pour l’enfant mais également dangereuses pour la famille. De plus, sans une rupture précoce et provoquée par les parents (traditionnellement par le père, mais avec la complicité de la mère, bien qu’il y ait des variantes dans les théories actuelles), l’enfant n’apprendrait jamais l’autonomie et resterait toujours dépendant, fragile et vulnérable. Dans ces théories, le lien mère-enfant est considéré avec une très grande méfiance, comme quelque chose de potentiellement dangereux. Retour aux bases : d’où vient l’attachement? L’attachement entre la mère et l’enfant n’est pas propre à l’espèce humaine. Qu’est-ce que l’attachement et comment s’exprime-t-il? L’attachement est un besoin primaire. Résumons.

Des livres sans sexisme pour les enfants Les livres pour enfants reproduisent souvent les stéréotypes et les confortent. Il y a déja longtemps que les études sur le sujet dénoncent cet étant de fait. En 2008 des chercheuses avaient montré que : - Les personnages masculins sont toujours plus nombreux, 77,7 % des illustrations montrent un personnage masculin et seulement 48,9 % représentent un per- sonnage féminin. Cette prédominance est encore plus importante dans les titres ou sur la couverture (qui est essentielle pour un enfant ne sachant pas encore lire). -Les femmes, bien que moins souvent représentées, le sont beaucoup parmi les personnages de parents : les mères et grands-mères sont bien plus nombreuses que les pères et grands-pères, et elles s’occupent davantage des enfants. - Les mères exécutent bien plus de tâches ménagères et sont 20,8 % à porter un tablier, contre 3,2 % des pères. - Les femmes travaillent moins à l’extérieur : 15 % des albums représentent une femme au travail, et 32 % un homme. Elle est ICI

SEPT choses que les parents doivent savoir à propos des pleurs des bébés en bref Texte du Dr Sears sur les pleurs des bébés 1- Les pleurs du bébé - le signal parfait. Les scientifiques ont depuis longtemps émis l'idée que le son des pleurs du bébé a les trois caractéristiques du signal parfait : En premier, un signal parfait est automatique. Un nouveau-né crie par réflexe. 2. La mère est biologiquement programmée pour donner une réponse maternante aux pleurs du nouveau-né, et pas pour se restreindre. 3. Une fois que vous savez apprécier la valeur du signal des pleurs de votre bébé, ce qui importe c'est de savoir ce que vous en faites.Vous avez deux options de base : ignorer ou répondre.Ignorer les pleurs de votre bébé est en général une situation perdant-perdant. Vous pourriez attendre qu'il ait fini de pleurer, puis le prendre ensuite, afin qu'il ne pense pas que ce sont ses pleurs qui ont attiré votre attention. 4. L'autre option est de répondre promptement et de manière maternante. 5. Parents, haut les cœurs ! 6. 7. Que faire quand bébé pleure ?

Les petites claques « La raison du plus fort est toujours la meilleure. » JDLF« Tu verras, quand t’auras des enfants. » Des gens. Ces derniers temps il a été question de violence physique envers les enfants, suite à la campagne « il n’y a pas de petite claque » initiée par la Fondation pour l’Enfance. On a vu aussi, encore une fois, le défilé de justifications. Il faut bien qu’ils apprennent les limites. Il faut bien qu’ils ne deviennent pas des enfants-roi, des enfants-tyrans; le spectre de l’enfant-roi est agité comme une marionnette, dressant encore des enfants le portrait de petites bêtes à civiliser de peur qu’ils ne deviennent des monstres. En passant je résisterai pas au (dé)plaisir grinçant de vous partager quelques citations relevées dans les commentaires de cet article. sinon on a de jeunes cons dehors a points d’heure, 12ans avec une clope et plaisantant sur sa première cuite! On en frémit d’horreur. Frappons-le, ça lui apprendra la non-violence. Notez les guillemets. Je vais m’arrêter là. Bref.

Livre : Marre du rose Une belle trouvaille de bibliothèque que je devais absolument partager avec vous. Le titre est évocateur et a fait frétiller de joie ma fibre féministe dès le premier regard: Marre du rose. C’est l’histoire d’une petite fille qui trippe sur le noir et qui n’en peut plus des “tralala de princesses”. Le rose, “ça lui sort par les yeux”. Sa maman lui dit qu’elle est un garçon manqué. En quelques pages seulement, on questionne les rôles attribués/attendus selon le genre. Marre du rose Texte de Nathalie Hense. Pratiques de sommeil et mort subite du nourrisson : tour d’horizon Article publié dans les Dossiers de l'Allaitement numéro 68 (Juillet - Août - Septembre 2006) Pourquoi les bébés ne devraient jamais dormir seuls D’après "Why babies should never sleep alone : a review of the co-sleeping controversy in relation to SIDS, bedsharing and breast feeding." Les recommandations actuelles faites aux parents sont de ne jamais prendre leur enfant dans leur lit, et de toujours le mettre dans un berceau pour dormir, le co-sommeil étant accusé d’être à l’origine d’un certain nombre de cas de mort subite du nourrisson (MSN). Le co-sommeil mère-enfant représente un mode de sommeil biologiquement parfaitement adapté pour les humains, et aussi ancien que l’humanité, en lien avec l’allaitement. La plupart des enfants qui décèdent de MSN dans les pays occidentaux dormaient seuls. Les premières études sur le sommeil ont été effectuées sur des bébés nourris au biberon, et leurs caractéristiques de sommeil sont devenues le standard de sommeil pour tous les nourrissons.

Noël : Les supermarchés U se démarquent avec un catalogue de Noël pour enfants non sexiste ! Nous sommes certainement très nombreux à soupirer lorsque chaque année, apparaissent les premiers catalogues de jouets pour enfants à l'occasion des fêtes de fin d'années. Devant les pages "plus roses tu meurs" où filles jouent à la poupée, à la dînette et à faire le ménage et les pages bleues pour garçons où ils ont le droit de jouer aux jeux de construction et aux petites voitures. Une scission genrée entre nos enfants se crée insidieusement : certains jouets sont pour les garçons (voitures, construction, dinosaures,...) et d'autres pour les filles (poupées, fausse cuisinière et aspirateur, petit poneys), point final ! C'est pourquoi, il me semble important d'applaudir une initiative des supermarchés U : leur catalogue de fêtes 2012 bouscule toutes les habitudes ! Un bug dans la matrice ? Erreur de catalogue entre le suédois et le français ? Je vous invite à aller regarder et feuilleter le catalogue U en ligne.

Laisser pleurer son bébé : dire que ça fait du mal, c’est faire culpabiliser ? Il y a quelques semaines, étaient relayés sur les sites/blogs autour de la parentalité, mais aussi sur certains sites d’informations généralistes, les résultats d’une nouvelle étude montrant les dommages potentiels que pouvait causer sur le cerveau des nourrissons le fait de les laisser pleurer. J’ai moi-même relayé l’un de ces articles, plus précisément celui d’Oummi-materne, dont la ligne éditoriale est cohérente avec la mienne. Dans l’ensemble, vous avez été nombreux/nombreuses à apprécier l’information, mais quelques commentaires ont malgré tout ouvert le débat. J’ai donc eu envie de revenir ici sur le sujet du « laisser pleurer son bébé », car jusqu’ici il me semblait que mon point de vue était évident, et finalement peut-être qu’il n’est pas inutile de l’expliciter. Laisser pleurer… et laisser pleurer. On parle bien de laisser pleurer dans les deux cas, mais pas dans les mêmes conditions et surtout pas dans le même but. WordPress: J'aime chargement… Sur le même thème

« Il n'y a pas de petite claque » : stop à la violence éducative Pondu par Marie.Charlotte le 18 juin 2013 « Une petite claque pour vous. Une grosse claque pour lui. Il n’y a pas de petite claque ». Ce spot de 30 secondes réalisé gracieusement par 75 et Circus pour l’agence ROSAPARK met en scène la violence réelle d’une « petite » claque : Il y aurait des « bonnes » et des « mauvaises » raisons de mettre des claques. Toutes ces idées reçues et bien d’autres sont non seulement fausses, mais dangereuses pour l’enfant. « Il n’y a pas de petite claque, ni de petit coup, toute violence envers nos enfants peut avoir des conséquences sur leur santé physique et psychologique. [...] Un « héritage » qu’il est urgent d’abandonner À la question posée sur le site du Parisien « Enfants : Faut-il définitivement proscrire les claques ? C’est un cercle vicieux : les adultes qui ont été « éduqués » à coups de claques et de fessées ont tendance à reproduire ces comportements avec leurs propres enfants. Ce slogan pouvait prêter à confusion. Pour aller plus loin :

La première oppression Tu ne m’en voudras pas, lecteurice, d’avoir attendu longtemps avant de vraiment aborder le sujet. Trop de choses à dire et je ne sais pas par où commencer. Bien que j’ai déjà abordé le sujet ça et là entre les lignes, et que je suis presque entré dans le vif avec l’article Insoumission à l’école obligatoire, j’ai longuement hésité avant de livrer mes propres réflexions. Diverses formes d’oppression nous touchent et s’entrecroisent, se renforcent les unes les autres. Le terme lui-même n’est pas très clair parce qu’il est utilisé pour définir des formes de discrimination qui sont, en fait, multiples. Mais ce dont je veux parler ici, c’est de la façon dont on traite les enfants. Considérons quelques faits: En France, les enfants demeurent la seule catégorie d’être humains qu’il demeure légal de frapper. Les enfants sont les seuls êtres humains que l’on laisse hurler de détresse sans juger utile d’intervenir, sans s’émouvoir plus que ça. Les enfants n’ont pas à donner leur avis. Voilà.

Positions optimales stimulant l’expression des réflexes facilitant l’allaitement Article paru dans les Dossiers de l'allaitement n° 79, LLL France, 2009 D’après : Optimal positions for the release of primitive neonatal reflexes stimulating breast-feeding. Suzanne D Colson (maître de conférence, Université de Canterbury), Judith H Meek (néonatalogiste, Collège Universitaire des Hôpitaux Londoniens), Jane M Hawdon (néonatalogiste, Collège Universitaire des Hôpitaux Londoniens). En 2005, 76 % des mères anglaises ont commencé à allaiter après leur accouchement, un taux sans précédent. Remettre en question nos recommandations Les recommandations actuellement en vigueur sont fondées sur l’anatomie de la succion de l’enfant, et sur l’observation des mères qui présentaient des problèmes de mamelons douloureux (4-9). Des études ont montré que les bébés naissent avec les réflexes indispensables à leur alimentation. De son côté, le bébé en position de BN a tout le corps plaqué contre celui de sa mère, longitudinalement ou transversalement. Les réflexes archaïques Résultats 1.

« J’élève mon enfant de façon neutre, ni fille ni garçon  | «Devine qui vient bloguer? 9 déc Curieux témoignage dans le Grazia de cette semaine d’une maman suédoise, Malin Björn, qui a décidé d’élever son enfant de façon neutre, de le soustraire autant que possible à cette pression sociale qui range les humains dans deux cases bien distinctes dès leur naissance, H/F. Maman d’un enfant de 18 mois, elle lui a donné un prénom mixte, l’habille indifféremment avec des vêtements masculins ou féminins, un jour en robe, le lendemain avec un T-shirt orné d’un dinosaure, lui offre aussi bien des poupées que des petites voitures, a décoré sa chambre dans des tons neutres. Rien de bien choquant dans tout cela jusqu’ici, mais l’expérience devient plus insolite quand on sait que la maman refuse de dévoiler le sexe de l’enfant, seuls quelques proches étant dans la confidence (en gros ceux qui changent sa couche). Like this: J'aime chargement…

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