Rose-Croix - Wikipédia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le Temple de la Rose-Croix, gravure du Speculum Sophicum Rhodostauroticum (Miroir de la sagesse des Rose-Croix) de Teophilus Schweighardt Constantiens (pseudonyme de Daniel Mögling), 1618. La Rose-Croix est un ordre hermétiste chrétien légendaire dont les premières mentions remontent au début du XVIIe siècle en Allemagne. L'existence de l'ordre, et celle de son fondateur Christian Rosenkreutz, sont sujettes à controverse. Quoi qu'il en soit, à partir du XVIIIe siècle et jusqu'à aujourd'hui, de nombreux mouvements se sont réclamés de l'ordre de la Rose-Croix, ou se sont référés à la « tradition rosicrucienne » ou à l'« héritage de Christian Rose-Croix ». Leurs membres sont appelés « les rosicruciens ». Comme archétype de société secrète, immémoriale et toute-puissante, les rose-croix apparaissent dans la littérature ésotérisante[1], souvent comme successeurs des chevaliers du Graal et des Templiers. Introduction[modifier | modifier le code]
INTRICATION QUANTIQUE ---- Intrication quantique — Wikipédia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Historique[modifier | modifier le code] Le caractère surprenant des états intriqués a pour la première fois été souligné par Einstein, Podolsky et Rosen dans un article de 1935 qui tentait de montrer que la mécanique quantique était incomplète. Définition[modifier | modifier le code] Il est plus aisé de définir ce qu'est un état non intriqué, ou séparable, que de définir directement ce qu'est un état intriqué. État pur[modifier | modifier le code] Dans le cas où le système global {S1+S2} peut être décrit par un vecteur d'état, son état est un vecteur de l'espace de Hilbert . Ces états sont appelés états séparables ou factorisables. , qui n'est pas altéré par les mesures effectuées sur S2. Un état intriqué est par définition un état non séparable, qui s'écrit en général sous la forme C'est donc une superposition d'états d'un système biparti. forme une base de l'espace , et une base de l'espace . est un état intriqué. . où est une loi de probabilité ( et
Système complexe - Wikipédia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Ainsi une réaction chimique, comme la dissolution d'un grain de sucre dans du café, est simple car on connaît à l'avance le résultat : quelques équations permettent non seulement de décrire les processus d’évolution, mais les états futurs ou final du système. Il n'est pas nécessaire d'assister au phénomène concret ou de réaliser une expérience pour savoir ce qui va se résulter en réalité. En d'autre termes, lorsque l'on veut modéliser un système, on conçoit un certain nombre de règles d'évolution, puis l'on simule le système en itérant ces règles jusqu'à obtenir un résultat structuré. Du fait de la diversité des systèmes complexes, leur étude est interdisciplinaire. Cela se traduit au niveau mathématique par l'impossibilité de modéliser le système par des équations prédictives solvables. Définition[modifier | modifier le code] Un système est un ensemble cohérent de composants en interaction. Exemples[modifier | modifier le code]
Sikhisme - Wikipédia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le Khaṇḍā est le symbole du sikhisme. Le mot « sikh » est dérivé du mot sanskrit शिष्यः (śiṣya) signifiant disciple ou étudiant, ou de शिक्ष (śikṣa), signifiant étude ou instruction[1]. L'expression du monothéisme des Sikhs réside dans le symbole ੴ - ek Ong Kar, que l'on peut traduire par « une seule (ek) conscience créatrice (ong) manifestée (kar) ». Histoire[modifier | modifier le code] Gurû Nanak (1469-1539), fondateur du sikhisme, est né dans le village de Talwandi, nommé maintenant Nankana Sahib, près de Lahore, dans l'actuel Pakistan. Après plusieurs années de voyage, Guru Nanak réunit une communauté et fonde un village, Kartarpur - la Ville du Créateur. Avant son décès, le gurû complète l'Âdi Granth des œuvres de son prédécesseur, le renommé Siri Guru Granth Sahib, et commande qu'il soit dorénavant l'autorité spirituelle définitive et que l'autorité temporelle passe au Khalsa Panth - la Communauté des Sikhs. Connais ton Essence,
Jean de la Croix — Wikipédia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Juan de Yepes Álvarez Jean de la Croix en religion (en espagnol : Juan de la Cruz), né à Fontiveros le et mort au couvent d'Ubeda le , est un saint mystique espagnol, souvent appelé le « Saint du Carmel ». Né dans une famille aristocratique d'Espagne, il devient carme après ses études alors qu'il se consacrait à l'ordre des Chartreux. Après sa mort, il est très vite considéré comme un saint et comme l'un des plus grands mystiques espagnols, au même titre que Thérèse d'Ávila. Biographie[modifier | modifier le code] Enfance et études[modifier | modifier le code] Statue de Jean de la Croix au musée diocésain de Valladolid, en Espagne Gonzalo de Yepes et Catalina Álvarez ont déjà un premier fils, François, lorsque naît Jean en 1542 à Fontiveros en Vieille-Castille[Note 1],[A 1]. À l'âge de cinq ans, Jean est envoyé à l'école[B 4]. En 1548, devant la famine et la sécheresse qui sévissent à Fontiveros, la famille décide de s'installer à Arévalo[C 2].
Marranisme - Wikipédia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Cette page contient des caractères spéciaux. Si certains caractères de cet article s’affichent mal (carrés vides, points d’interrogation, etc.), consultez la page d’aide Unicode. Le marranisme est un terme utilisé à partir du XVe siècle en référence aux Juifs de la péninsule Ibérique (Portugal, Espagne) convertis au catholicisme, souvent de force, et qui continuaient à pratiquer le judaïsme en secret. Au Portugal, ils ont été traditionnellement désignés sous le nom de cristãos novos (nouveaux chrétiens), appellation aujourd’hui souvent remplacée par celle de crypto-juifs. Marranos. Étymologie et appellations[modifier | modifier le code] L’origine de l’appellation marranes ou Marranos est incertaine. Une autre explication suggère qu’il proviendrait de l’araméen maranatha (en) (מרנא תא (maranâ' thâ' ) ou מרן אתא (maran 'athâ' )) qui signifie le seigneur est venu[1]. Brève histoire des Marranes[modifier | modifier le code]
Dragonnades - Wikipédia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le « dragon missionnaire » : Qui peut me résister est bien fort. Histoire[modifier | modifier le code] Les premières dragonnades précédèrent de quelques mois l’édit de Fontainebleau de 1685 qui révoquait l’édit de Nantes, et le furent elles-mêmes par les « missions bottées » de Louvois. Celui-ci commença, en 1681, dans le Limousin et le Poitou qui relevaient de lui, écrivant aux intendants d’accabler les protestants de cavaliers à loger : « Si, suivant une répartition où ils en devraient porter dix, vous pouvez leur en faire donner vingt. » Il fut obéi. Colbert s’étant ému de cet état de choses, il en avisa le roi et obtint trois mesures réparatrices : l’interdiction de ce moyen de conversion ; un ordre du conseil contre les violences qui « se faisaient en quelques lieux contre les religionnaires » et la destitution de Marillac, intendant du Poitou. « De bonne foi, êtes-vous bien persuadé de la sincérité des nouveaux convertis ?
Roger Penrose — Wikipédia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Roger Penrose (né à Colchester le ) est un physicien et mathématicien britannique. Il enseigne les mathématiques au Birkbeck College de Londres où il élabore la théorie décrivant l'effondrement des étoiles sur elles-mêmes, entre 1964 et 1973, et où il rencontre le célèbre physicien Stephen Hawking. Ils travaillent alors à une théorie de l'origine de l'univers, Penrose y apportant sa contribution mathématique à la théorie de la relativité générale appliquée à la cosmologie et à l'étude des trous noirs. En 1974, il publie un article où il présente ses premiers pavages non périodiques : les pavages de Penrose (Pentaplexity, Bulletin of the Institute for Mathematics and its Applications, 10, 266-271, 1974). Carrière[modifier | modifier le code] Peinture à l'huile illustrant le pavage pentagonal de Penrose Distinction et Honneurs[modifier | modifier le code] Prises de position et idées de Penrose[modifier | modifier le code]
Gaon de Vilna — Wikipédia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Gaon de Vilna Eliyahou ben Shlomo Zalman[1], plus connu comme le Gaon de Vilna — Le Génie de Vilna — simplement par son acronyme hébraïque HaGRA (HaGaon Rabbénou Eliyahu - Notre Maître Élie, le Génie, (הגר"א (הגאון רבינו אליהו) (Vilna, 23 avril 1720 — 9 octobre 1797), est l'un des représentants les plus éminents de la période des Aharonim (autorités juives à partir des temps modernes), au point d'être considéré par de nombreuses autorités ultérieures comme un Rishon (autorités juives médiévales, dont les opinions ont préséance sur celles des Aharonim). Doué dans l'ensemble des savoirs juifs traditionnels (Talmud, Halakha, Kabbale) et dans les sciences profanes dès son plus jeune âge, il devient le chef de file des Mitnagdim (opposants) au hassidisme. Jeunesse et éducation[modifier | modifier le code] À un âge plus avancé, il pérégrina à travers la Pologne et l'Allemagne, comme il était de coutume chez les Talmudistes à l'époque. Shaagas Aryeh
Hildegarde de Bingen - Wikipédia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Hildegarde de Bingen (en allemand : Hildegard von Bingen), née le à Bermersheim vor der Höhe près de Alzey (Hesse rhénane) et morte le à Rupertsberg (près de Bingen), est une religieuse bénédictine mystique, compositrice et femme de lettres franconienne du XIIe siècle[1]. Le 10 mai 2012, le pape Benoît XVI étend le culte liturgique de sainte Hildegarde à l'Église universelle, dans un processus connu sous le nom de « canonisation équipollente », ou canonisation équivalente. Biographie[modifier | modifier le code] Dixième enfant d'une famille noble du Palatinat, dont les parents Hildebert et Mathilde sont probablement issus du comté de Spanheim, Hildegarde naît aux environs de 1098[6],[RP 1]. À l'âge de huit ans[7], elle entre au couvent des bénédictines de Disibodenberg sur le Rhin, dans le diocèse de Mayence, pour son instruction sous la tutelle de Jutta de Sponheim. Œuvres[modifier | modifier le code] Littérature[modifier | modifier le code]
Alexandre Saint-Yves d'Alveydre — Wikipédia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Saint-Yves d'Alveydre en 1892. Joseph Alexandre Saint-Yves, né le à Paris et mort le à Pau, fut un érudit, poète et écrivain français. Biographie[modifier | modifier le code] Joseph Alexandre Saint-Yves naquît dans une famille catholique parisienne, l'aîné de trois fils dont le père Guillaume-Alexandre Saint-Yves était Médecin des Hôpitaux (Internat promotion 1833), aliéniste Médecin-Chef de la Maison de Charenton. Élève insubordonné, Saint-Yves fit dans sa jeunesse un court séjour à La Mettray, colonie pénitentiaire agricole pour jeunes détenus fondée par Frédéric Auguste de Metz, près de Tours. M. de Metz fit une forte impression sur Saint-Yves qui lui voua une grande affection durant toute sa vie, reconnaissant l'importance de l'influence chrétienne de M. de Metz sur le cheminement de sa pensée. Ses rébellions lui valurent d'être contraint par son père à s'engager dans l'armée plusieurs années avant sa majorité.
Walther Rathenau — Wikipédia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Rathenau . est un industriel, écrivain et homme politique allemand ( Berlin , 29 septembre 1867 - 24 juin 1922 ). Issu d'une famille juive, il se veut l'exemple d'une assimilation culturelle et nationale réussie, affirmant que « seul du sang allemand coule en moi. » Il est cependant la cible privilégiée des discours antisémites, et meurt assassiné par l' Organisation Consul . Éléments biographiques [ modifier ] Origines et études [ modifier ] Personnalité importante de l’histoire allemande du début du XX e siècle , Walter Rathenau est issu d’une famille juive. Carrière politique [ modifier ] Ardent partisan de la politique impériale allemande, il s'engage en politique et soutient les opérations d'agression pendant le premier conflit mondial. Hommage du Reichstag au ministre Rathenau assassiné (24 juin 1922). Un million de personnes assistent à ses funérailles. , Berlin 1917 1920 ( Digitalisat ) , 2 Bände, 1926 .
Effet Stroop — Wikipédia Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Stroop. En psychologie, l'effet Stroop (aussi connu sous le nom d'effet Jaensch), est l'interférence que produit une information non pertinente au cours de l'exécution d'une tâche cognitive. La difficulté à ignorer, ou « filtrer », l'information non pertinente se traduit par un ralentissement du temps de réaction et une augmentation du pourcentage d'erreurs. Jusqu'aujourd'hui, la situation expérimentale imaginée par John Ridley Stroop en 1935 reste la plus courante pour observer cet effet : elle consiste à faire dénommer la couleur de mots dont certains sont eux-mêmes des noms de couleurs (qu'il s'agit donc d'ignorer). Histoire[modifier | modifier le code] L'effet fut découvert en 1935 par John Ridley Stroop[1] lors de l'expérience suivante : les sujets devaient identifier la couleur d'un mot (tâche principale) sans lire le mot lui-même. Exemple[modifier | modifier le code] ↑ Stroop JR. (1935).