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Visite de la maison d’éducation de la légion d’honneur …

Visite de la maison d’éducation de la légion d’honneur …
A l’ombre des jeunes filles en fleurs … tel pourrait être le nom de cette visite au sein de la maison d’éducation de la légion d’honneur. Nichée sous le flanc droit de la Basilique Saint-Denis, l’actuelle maison de la légion d’honneur (un lycée de jeunes filles) est une invitation à voyager dans le temps. Pleine de charme, cette sortie est aussi peu connue des parisiens qui lui préfèrent généralement la Basilique Saint-Denis. Nous vous recommandons, expressément, cette escapade que vous pourrez terminer par un café sur l’agréable place de la Basilique ou pour les plus téméraires aux puces Saint Ouen. Si l’on revient rapidement en arrière, sachez qu’à l’origine, il s’agissait d’une ancienne abbaye royale, fondée au 7ème siècle qui fut successivement reconstruite par différents architectes. Côté pratique : Maison de la Légion d’honneur 5 rue de la Légion-d’ Honneur 93200 Saint-Denis / Métro : Basilique de Saint-Denis Tel: 01 48 13 13 Tarif plein : 9 euros Tarif réduit : 7 euros

L'histoire des Arènes de Lutèce Connaissez-vous l’histoire des vestiges les plus anciens de Paris ? En effet, si l’on ne compte pas l’obélisque de la Concorde importée d’Egypte, les Arènes de Lutèce est le plus vieux monument de la capitale. Elles datent du 1er siècle, à l’époque de la domination de l’Empire Romain. Pour respecter la fameuse expression romaine du « pain et des jeux », des théâtres et des arènes étaient construits dans toutes les villes gallo-romaines. Les arènes de Lutèce avaient cette spécificité d’occuper cette double fonction : celle de théâtre et d’arène. La scène est encore visible aujourd’hui. Pour être entendus de tous ces nombreux spectateurs, une autre astuce était utilisée: les acteurs récitaient leurs répliques dans des niches surélevées qui permettaient de projeter le son vers l’ensemble des spectateurs. On peut retrouver ce type de mécanisme ailleurs à Paris, à l’hôtel de Sully (dans le Marais) où l’on retrouve des niches dans la 2eme cour (côté jardin).

Souvenirs de maisons closes parisiennes Quand on entre dans le domaine de la confidence, surtout quand votre papier va être lu par cent et mille pékins, peut-être même traduit en mandarin, ça vous fait cogiter. Alors vous balancer comme ça les confessions de grand-mère Lolotte… Bon. Faut quand même y aller. Pour l’Histoire… Courage ! Imaginez-vous donc à Paris en pleine guerre de 14. Lolotte tomba un soir de balloche sur Dick Lennick, mon grand-père, danseur mondain de vingt ans son ainé, grand joueur de clarinette, pro du léchage de caramel mou et occasionnellement rabatteur pour un des lupanars les plus courus de Paris, les Belles-Poules. A la sainte Catulle, « J’arrivais aux Belles-Poules, 32 rue Blondel (Paris 2ème), la plus cocotte des maisons closes parisiennes. Aux Belles-Poules y’avait vingt deux chambres et cinq salons répartis sur cinq étages. Aux Belles-Poules y’avait six sous-maitresses dirigées par notre Madame, Cocotte pour les intimes et les gros clients.

La dernière prison de Paris Paris a connu de nombreuses prisons pendant son histoire, sans compter des maisons de santé transformées en petit centre pénitentiaire. Parmi les plus connues, nous pouvons citer la Bastille, la Conciergerie, la prison du Temple (Louis XVI y a été emprisonné), la Petite et la Grande Roquette (devant laquelle était installée la guillotine à Paris dont des traces sont toujours visibles). Au fil des siècles, presque toutes les prisons de Paris furent démolies ou fermées dans la ville intramuros. Il ne reste aujourd’hui qu’une seule prison à Paris toujours en activité : la prison de la Santé. En vous baladant vers le boulevard Arago et la rue de la Santé dans le 14ème arrondissement (à 10 minutes à pied de la place Denfert Rochereau), vous vous retrouverez nez à nez face à ce bâtiment des plus imposants. Et le plus étonnant, c’est que ce n’est pas un décor mais que plus de 1800 détenus y sont actuellement incarcérés. Un seul bloc (sur 4 au total) est encore occupé par des détenus.

Paris sous l'Occupation Le Russe Sergey Larenkov a une fascination pour la photo, les archives et l’histoire, surtout celle de la Seconde Guerre Mondiale. Il a réalisé l’incroyable travail de mixer des clichés de Paris des années 40 pendant l’Occupation Allemande avec des prises de vue d’aujourd’hui. Le résultat est saisissant, les fantômes d’Hitler et de l’Armée Allemande semblent se mêler aux touristes et parisiens se baladant insouciants dans les rues de Paris. Défilé de l’Armée Allemande devant l’Arc de Triomphe. 1940. Montmartre en 1940. Hitler et des généraux du Reich au Trocadéro Hitler accoudé devant la Tour Eiffel Barricade près de Notre Dame Drapeaux nazis rue de Rivoli Défilé sur les Champs Elysées Cavalerie Allemande dans les rues de Paris

Un crocodile dans les égouts de Paris ! Les égoutiers de Paris sont plutôt habitués à croiser des rats dans les égouts de Paris. Mais en mars 1984, c’est une rencontre d’une toute autre nature que les pompiers de l’époque ont faite. Au niveau du Pont Neuf, c’est tout simplement un crocodile de près d’un mètre qui les attendait, tapi dans l’ombre. Et après avoir attrapé la bête, des spécialistes ont donné leur verdict, il s’agissait d’un crocodile du Nil. Personne ne sait comment il a atterri là-bas. Il est en effet à Vannes en Bretagne ou il coule des jours heureux du long de ses désormais 3 mètres de long. Si les égoutiers n’étaient pas tombés sur lui ce jour-là, peut être que le crocodile marauderait toujours aujourd’hui dans les égouts de Paris. Cette véritable histoire du crocodile des égouts de Paris fait d’ailleurs partie de l’une des légendes urbaines traitées dans la nouvelle attraction le Manoir de Paris.

L'éléphant de la Bastille Si aujourd’hui tout le monde connait la place de la bastille, sa colonne de Juillet et son génie de la liberté, on connait moins l’existence de l’éléphant de la bastille auquel fait référence Victor Hugo dans les misérables. Voici donc l’étonnante histoire de cet éphémère éléphant dont il ne reste rien ! Tout commence en 1808 … Napoléon désireux de donner à Paris les signes de la grandeur de la France choisi de dresser une fontaine gigantesque …le seul problème alors est de trouver où ? Place de l’Étoile ? pourquoi pas car au départ, Napoléon voulait ériger l’Arc de Triomphe sur la place de la bastille ! La pensée de l’empereur se précise le 9 février 1810 : « Il sera élevé sur la place de la Bastille, une fontaine de la forme d’un éléphant en bronze, fondu avec les canons pris sur les Espagnols insurgés ; cet éléphant sera chargé d’une tour et sera tel que s’en servaient les anciens ; l’eau jaillira de sa trompe.

Petite histoire du périphérique parisien 25 avril 1973, vous le ne savez sans doute pas mais une petite révolution a lieu à Paris : le périph parisien est inauguré par Pierre Messmer,premier ministre de l’époque. 17 ans après le début des travaux et 13 ans après l’ouverture du 1er tronçon, les automobilistes peuvent désormais faire le tour de Paris en 35,4 km. Pour l’anecdote, aux urbanistes qui critiquaient le projet, le président George Pompidou fera simplement remarquer : “les Français aiment la bagnole”. Si l’on remonte un peu en arrière, il faut savoir que le Boulevard Périphérique est implanté sur les anciennes fortifications encerclant directement Paris. Ces dernières ont été “déclassées” vers 1919. Pendant plusieurs années, ces terrains vont devenir de simple terrains vagues pour lesquels les projets d’aménagement sont nombreux. Assurant 1/4 des déplacements parisiens, il est devenu la route la plus fréquentée de France !

La Tour Eiffel devrait s’appeler La Tour Koechlin Ce sont en effet deux ingénieurs des ateliers de Gustave Eiffel, Koechlin et Nouguier, qui sont à l’origine du projet de cette tour géante en fer en 1884. L’idée pour eux était de créer une construction vraiment innovante pour faire parler d’eux à l’Exposition Universelle prévue en 1889. L’histoire raconte d’ailleurs que Gustave Eiffel aurait déclaré ne pas s’intéresser au projet de ses deux ingénieurs lorsque ces derniers lui présentèrent les premiers plans. Il a fini par revenir sur sa première impression et leur racheta les brevets de la Tour Eiffel, associant ainsi à jamais son nom à la Dame de Fer. Il a enfin ajusté le projet et qu’il a finalement présenté à l’Exposition Universelle (qu’il remporta haut la main). Que donc penser de la mainmise de Gustave Eiffel sur la construction qui porte son nom ? Rappelons d’ailleurs que la Tour Eiffel fut un projet totalement révolutionnaire pour l’époque.

Savez vous qui était le Grenadier Mariole ? Le Grenadier Mariole En haut à droite du carrousel du Louvre trône la statue d’un grenadier de l’Empereur Napoléon 1er. Mesurant près de deux mètres, Dominique Gaye Mariole s’était illustré par de hauts faits d’arme durant plusieurs campagnes de l’Empereur. Surnommé l’indomptable il se fit remarquer en 1807 après la bataille de Friedland, à l’occasion d’une visite du Tsar. Napoléon passait ses troupes en revue lorsque Mariole abandonna son fusil et lui présenta à la place, un petit canon. Quand l’empereur amusé, lui tira l’oreille en lui demandant ce qu’il comptait présenter au Tsar, Mariole répondit: “Ma carabine… car c’est assez bon pour lui”. L’expression “Ne fais pas le Mariole”, symbole de la désobéissance récompensée devint populaire parmi ses camarades. Les chroniques De.Phoebus Paris-unplugged

La colonne de Juillet : le génie de la liberté « Non Serviam »- « Je ne servirai pas ! » Quelques mots suffirent à Dieu pour précipiter la plus belle de ses créatures au fond de l’abîme. La colonne de Juillet Place de la Bastille, fut érigée entre 1833 et 1840. Durant la commune de Paris en 1870, après avoir abattu la colonne Vendôme, les communards s’en prirent à celle de la Bastille… sans succès. Crédit photos Génie de la Liberté : Edouard Bergé; ElleFixe; ParisZigZag; Paris dans mon oeil Les chroniques De.Phoebus Paris-unplugged

Expo Paris sur Seine … chronique d’une histoire d’amour entre la Seine et nous Pour fêter les 10 ans de Paris Plages, la Mairie de Paris a choisi de revenir sur l’histoire du fleuve parisien à travers l’exposition “Paris sur Seine” qui a ouvert ses portes mercredi 6 juillet. Pour résumé, cette exposition c’est un peu l’histoire de la capitale à travers son unique fleuve qui s’illustre sur des gravures, des reproductions et des photos. Cette exposition revient également sur le lien entre les Parisiens et la Seine. Une histoire qui remonte depuis l’époque gallo-romaine, lorsque Paris s’installe sur l’île de la Cité. L’exposition “Paris Sur Seine : des anciens quais à Paris Plages” vous invite à découvrir les multiples visages du fleuve et de ses berges du 18e siècle à nos jours. Exposition “Paris Sur Seine : des anciens quais… par mairiedeparis A ce sujet, une très beau duo intitulé « la seine » entre Vanessa Paradis et Mathieu Chédid reprend ce thème. Côté pratique 29, rue de Rivoli – 75004 Paris Métro – Hôtel de Ville.

Histoire des maisons closes de Paris Les maisons closes ne datent pas d’hier puisque nous en retrouvons des traces datant de la Rome Antique. On appelait ces lieux étant des Lupanar à l’époque (les prostituées étant surnommées les louves…). A Paris, c’est sous le règne de Louix IX que la politique autour de la prostitution évolua. Un décret réglementa l’activité des filles publiques et les renvoya hors de l’enceinte de Philippe Auguste. Les dames de petite vertu s’installeront dans des baraques au bord de la Seine en dehors de la ville. Et c’est ainsi qu’est né le nom « bordel ». Tantôt tolérée ou réprimée, le Pouvoir se rend bien compte de la manne financière que représente les maisons closes de Paris. On parle d’ailleurs de Maisons « Closes » car il était interdit de voir ce qui s’y passait depuis l’extérieur (volets fermés, rideaux occultant). En 1802, Napoléon établit la visite médicale régulière obligatoire des prostituées pour endiguer l’épidémie de syphilis de l’époque.

Une guillotine à Paris Rue de la Croix Faubin dans le 11ème, au niveau du passage piéton, 5 dalles encore visibles sont les rares vestiges d’une guillotine à Paris. Elle était placée devant l’ancienne prison de la Grande Roquette détruite à la fin du 19ème siècle. Les exécutions avaient lieu tard dans la nuit, face à la prison, et devant à chaque fois une foule de spectateurs. Ces dalles permettaient tout simplement de caler la guillotine pour assurer son bon fonctionnement, la stabilité assurant une glisse parfaite de la lame jusqu’à la nuque du condamné. Rappelons qu’au 19ème siècle, l’échafaud est supprimé et les guillotines sont installées à même le sol. Une trace vraiment insolite de la présence d’une guillotine à Paris, que l’on vous conseille d’aller voir car c’est un magnifique témoignage de l’Histoire de Paris. La dernière exécution en France à la guillotine n’a pas eu lieu à Paris, mais à Marseille en 1977 à la prison des Baumettes.

Notre Dame et les portes du Diable Notre Dame et les portes du Diable Joli légende que celle du ferronnier Biscornet, chargé de la conception arabesques des portes latérales de Notre Dame au 13ème siècle. Jeune, ambitieux, mais dépassé par l’ampleur de la tâche, on raconte qu’il accepta de livrer son âme au diable pour y parvenir. Celui ci lui aurait alors dit : “Je suis le diable. Après des jours de travail infructueux, Biscornet fut retrouvé endormi devant son ouvrage achevé, d’une remarquable finesse. Il faudra attendre le travail de Viollet-Le-Duc au 19ème siècle pour que le ferronnier Boulanger les y ajoute après avoir restaurées celles de Biscornet. Les chroniques De.Phoebus Paris-unplugged

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