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La légende de la tombe de Victor Noir

La légende de la tombe de Victor Noir
10 janvier 1870… Yvan Salmon journaliste, dit Victor Noir, se présente au 59 rue d’Auteuil chez le Prince Pierre Bonaparte, cousin de l’Empereur. Il accompagne son confrère Ulrich de Fonveille. Les deux hommes sont là en qualité de témoin d’un certain Pascal Grousset, qui, s’estimant diffamé par un article signé du Prince, souhaite le provoquer en duel. La mort brutale de ce jeune journaliste de 21 ans fut récupérée par tous les opposants au régime, tel le symbole de la répression impériale contre les libertés publiques. Cet épisode marquera pour le Second Empire, le début d’une longue période de déclin qui s’achèvera le 2 septembre par la défaite de Sedan. Il suffit d’observer la lustration des proéminences du monument pour se convaincre que la légende garde la peau dure. © Christophe Mourthé Les chroniques De.Phoebus Paris-unplugged

Meurtre de Laetitia Toureaux dans le métro en 1937 Dimanche 16 mai 1937, 18h30. Laetitia Toureaux, une jeune ouvrière d’origine italienne monte dans une rame Porte de Charenton, au terminus de la ligne 8. Une minute plus tard, six voyageurs montent à la station suivante, Porte Dorée. Tout à coup, tandis que le métro repart, son corps s’écroule au sol dans une mare de sang. Ce 16 mai 1937, le métro parisien connut donc son premier meurtre, et le plus fort, c’est qu’il resta longtemps totalement inexpliqué et même inexplicable ! On s’intéressera à la personnalité trouble de Laetitia Toureaux. S’agissait-il d’un règlement de compte ? Soudain, 25 ans plus tard, coup de théâtre : la police recevait en juin 1962, une lettre d’un médecin de Perpignan qui se déclarait être l’assassin de la belle Laetitia, dévoilant un scénario possible et un mobile d’un nouveau genre : la jalousie… l’aveu est tardif et anonyme. Voici la lettre d’aveux de l’assassin de Laetitia Toureaux en juin 1962 Les chroniques De.Phoebus Paris-unplugged

La colonne de Juillet : le génie de la liberté « Non Serviam »- « Je ne servirai pas ! » Quelques mots suffirent à Dieu pour précipiter la plus belle de ses créatures au fond de l’abîme. Lucifer, le porteur de Lumière, entraîna avec lui un tiers des anges dans sa révolte. L’enfer fut créé pour lui. La colonne de Juillet Place de la Bastille, fut érigée entre 1833 et 1840. Durant la commune de Paris en 1870, après avoir abattu la colonne Vendôme, les communards s’en prirent à celle de la Bastille… sans succès. Crédit photos Génie de la Liberté : Edouard Bergé; ElleFixe; ParisZigZag; Paris dans mon oeil Les chroniques De.Phoebus Paris-unplugged

Paris Avant : interview d'une machine à remonter le temps ! Nous avions découvert il y a quelque temps l’application Paris Avant très intéressante pour comprendre et voir l’évolution des bâtiments, des rues, des commerçants, des vieilles enseignes à Paris. On a voulu en savoir un peu plus sur leur façon de collecter les infos et profiter de leur œil d’expert du avant/après à Paris. Nous les avons donc rencontrés pour une interview et voici leur Paris d’avant ! 1. Nous sommes 3 dans l’équipe de Ma Ville Avant : Gwendal, Jean et Sylvain. Nous développons des applications mobiles, et l’idée d’une application « Paris Avant » pour faire voyager les gens dans le temps nous est donc venue très rapidement. 2. La période est volontairement restreinte aux années 1890-1920, à quelques rares exceptions près. La photo la plus ancienne de Paris qui soit connue est celle prise par Daguerre en 1837 ou 1838. 3. Les changements les plus radicaux ont eu lieu dans les arrondissements les plus éloignés. 4. 5. 6. J’aurais adoré voir le puits artésien de Grenelle. 7.

L'éléphant de la Bastille Si aujourd’hui tout le monde connait la place de la bastille, sa colonne de Juillet et son génie de la liberté, on connait moins l’existence de l’éléphant de la bastille auquel fait référence Victor Hugo dans les misérables. Voici donc l’étonnante histoire de cet éphémère éléphant dont il ne reste rien ! Tout commence en 1808 … Napoléon désireux de donner à Paris les signes de la grandeur de la France choisi de dresser une fontaine gigantesque …le seul problème alors est de trouver où ? Place de l’Étoile ? La pensée de l’empereur se précise le 9 février 1810 : « Il sera élevé sur la place de la Bastille, une fontaine de la forme d’un éléphant en bronze, fondu avec les canons pris sur les Espagnols insurgés ; cet éléphant sera chargé d’une tour et sera tel que s’en servaient les anciens ; l’eau jaillira de sa trompe. La carcasse, située au niveau du débouché du Boulevard de la Bastille et de la rue de Lyon, ne fut démontée qu’en juillet 1846.

Endroits disparus de Paris ! Aujourd’hui nous passons en revue quelques endroits de Paris qui ont disparu et pour lesquels les clichés Avant/Après prennent tout leur sens. La liste des endroits de Paris qui ont disparu ou beaucoup changé est longue. On vous propose donc un petit voyage dans le temps ! L’esplanade des invalides Là où aujourd’hui il y a les pelouses, il y avait des bâtiments extraordinaires voire exotiques construits en dur mais prévus juste pour une année. La galerie des machines La galerie des Mahines, vue depuis l’avenue de la Motte-Picquet. Un monument énorme pour l’exposition universelle de 1889. Le puit artésien de la place de Breteuil La tour a disparu en 1903, remplacée en 1904 par la statue de Pasteur Un puit qui a fonctionné pendant quelques années jusqu’à ce que la source se soit tarie. La fontaine de Saint Germain La fontaine Saint Germain à son ancien et nouvel emplacement Parfois il n’est pas facile de savoir quel type de cliché faire quand le monument existe toujours, mais a été déplacé.

Souvenirs de maisons closes parisiennes Quand on entre dans le domaine de la confidence, surtout quand votre papier va être lu par cent et mille pékins, peut-être même traduit en mandarin, ça vous fait cogiter. Alors vous balancer comme ça les confessions de grand-mère Lolotte… Bon. Imaginez-vous donc à Paris en pleine guerre de 14. Lolotte tomba un soir de balloche sur Dick Lennick, mon grand-père, danseur mondain de vingt ans son ainé, grand joueur de clarinette, pro du léchage de caramel mou et occasionnellement rabatteur pour un des lupanars les plus courus de Paris, les Belles-Poules. A la sainte Catulle, « J’arrivais aux Belles-Poules, 32 rue Blondel (Paris 2ème), la plus cocotte des maisons closes parisiennes. Aux Belles-Poules y’avait vingt deux chambres et cinq salons répartis sur cinq étages. Aux Belles-Poules y’avait six sous-maitresses dirigées par notre Madame, Cocotte pour les intimes et les gros clients. La Belles-Poules était fréquenté par le haut du panier, le gratin et pas de nouilles.

La Tour Eiffel devrait s’appeler La Tour Koechlin Ce sont en effet deux ingénieurs des ateliers de Gustave Eiffel, Koechlin et Nouguier, qui sont à l’origine du projet de cette tour géante en fer en 1884. L’idée pour eux était de créer une construction vraiment innovante pour faire parler d’eux à l’Exposition Universelle prévue en 1889. L’histoire raconte d’ailleurs que Gustave Eiffel aurait déclaré ne pas s’intéresser au projet de ses deux ingénieurs lorsque ces derniers lui présentèrent les premiers plans. Il a fini par revenir sur sa première impression et leur racheta les brevets de la Tour Eiffel, associant ainsi à jamais son nom à la Dame de Fer. Il a enfin ajusté le projet et qu’il a finalement présenté à l’Exposition Universelle (qu’il remporta haut la main). Que donc penser de la mainmise de Gustave Eiffel sur la construction qui porte son nom ? Rappelons d’ailleurs que la Tour Eiffel fut un projet totalement révolutionnaire pour l’époque.

Notre Dame et les portes du Diable Notre Dame et les portes du Diable Joli légende que celle du ferronnier Biscornet, chargé de la conception arabesques des portes latérales de Notre Dame au 13ème siècle. Jeune, ambitieux, mais dépassé par l’ampleur de la tâche, on raconte qu’il accepta de livrer son âme au diable pour y parvenir. Celui ci lui aurait alors dit : “Je suis le diable. Si tu veux faire un pacte avec moi, tu seras le plus adroit des serruriers, et tu pourras entreprendre tous les ouvrages que tu voudras“. Après des jours de travail infructueux, Biscornet fut retrouvé endormi devant son ouvrage achevé, d’une remarquable finesse. Il faudra attendre le travail de Viollet-Le-Duc au 19ème siècle pour que le ferronnier Boulanger les y ajoute après avoir restaurées celles de Biscornet. Les chroniques De.Phoebus Paris-unplugged

Crue de la Seine de 1910 La crue de janvier 1910 est la deuxième plus importante de son histoire après celle de 1658 (de seulement 30 centimètres !). Le zouave du pont de l’Alma, outil de mesure du niveau de la Seine se baigne jusqu’aux épaules. Contrairement à ce qu’on pourrait penser, la Seine n’a pas débordé instantanément puisque la montée des eaux a pris une dizaine de jours. Quant à la décrue, elle a duré jusqu’en mars, les parisiens ont du en effet attendre plus d’un mois pour que les eaux retrouvent un niveau normal ! Les causes de cette crue Les conditions météo de l’époque sont bien évidemment à l’origine de la crue de 1910. L’été 1909 a été particulièrement pluvieux. Pont de l’Alma © Albert Chevojon / BHVP / Roger-Viollet Paris plongé dans le chaos Pendant ces quelques jours de crue la vie s’est arrêtée. Boulevard Saint Germain Gare Saint Lazare Le bilan de la crue Cette crue exceptionnelle n’a fait qu’une seule victime, noyée lorsqu’une barque s’est renversée. Station du métro Odéon Quai de Grenelle

Zola et Paris, vision de l'époque 1900 Émile Zola était un amoureux de Paris et sans doute l’un des auteurs qui en a décrit le mieux l’évolution. Il y est né en 1840, au n°10 de la rue Saint-Joseph, dans le 2ème arrondissement, au quatrième étage d’un immeuble qui existe encore aujourd’hui ! A partir de 1865, Zola quitte sa mère et emménage avec sa compagne dans le quartier des Batignolles, à proximité du faubourg Montmartre. Le 29 septembre 1902, Zola et son épouse sont intoxiqués dans la nuit, par la combustion d’un feu de cheminée, dans leur chambre de la rue de Bruxelles (Paris 9e). Lorsque les médecins arrivent sur place, il n’y a plus rien à faire il décède à 10h du matin. Cet auteur trés prolixe sur Paris nous donne suffisamment de détail dans ses romans pour entrevoir ce qu’était Paris dans les années 1860-1900 en tant que ville mais également en tant que société. Voici donc sa vision d’un Paris souvent marqué par les nombreuses transformations d’Haussmann et l’évolution du peuple de Paris.

Exposition Universelle de Paris en 1900 Paris a accueilli, dans son histoire, 5 expositions universelles. Ces expositions universelles ont toutes indéniablement transformé notre capitale, mais aucune n’eut l’importance symbolique de celle de 1900. L’exposition universelle de 1900 est la dernière à être organisée à Paris après celle de 1855, 1867, 1878 et enfin celle de 1889 (l’expo du centenaire de la Révolution française marquée par la construction de la tour Eiffel). A l’origine, l’exposition de 1900 devait marquer le nouveau siècle : celui de l’électricité ! L’exposition a été inaugurée le 14 avril 1900 par le président de l’époque Émile Loubet et s’est terminée le 12 novembre, après 212 jours d’ouverture. Voici quelques exemples intéressants qui symbolisent l’exposition universelle de 1900 : La Tour Eiffel, elle, fut construite à l’occasion de l’exposition de 1889 ! Affiche de l’exposition universelle de Paris de 1900 Inauguration de l’exposition Universelle – 14 avril 1900 L’entrée de l’exposition par la place de la Concorde

Paris sous l'Occupation Le Russe Sergey Larenkov a une fascination pour la photo, les archives et l’histoire, surtout celle de la Seconde Guerre Mondiale. Il a réalisé l’incroyable travail de mixer des clichés de Paris des années 40 pendant l’Occupation Allemande avec des prises de vue d’aujourd’hui. Le résultat est saisissant, les fantômes d’Hitler et de l’Armée Allemande semblent se mêler aux touristes et parisiens se baladant insouciants dans les rues de Paris. Défilé de l’Armée Allemande devant l’Arc de Triomphe. 1940. Montmartre en 1940. Hitler et des généraux du Reich au Trocadéro Hitler accoudé devant la Tour Eiffel Barricade près de Notre Dame Drapeaux nazis rue de Rivoli Défilé sur les Champs Elysées Cavalerie Allemande dans les rues de Paris

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