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Saut de Franz Reichelt depuis la tour Eiffel

Saut de Franz Reichelt depuis la tour Eiffel
C’était 100 ans avant l’exploit de Felix Baumgartner… en février 1912. La tour Eiffel est alors le théâtre d’un tragique accident, conduisant à la mort de Frantz Reichelt alors âgé de 33 ans. En effet, celui-ci avait le projet fou de se jeter du premier étage de la Dame de fer afin de tester son invention, un costume parachute. Mais dès le début de l’expérience, les difficultés s’accumulent. Les premiers tests, réalisés avec des mannequins, sont une véritable catastrophe puisque tous finirent écrasés au sol. Le 4 février à 7h00 du matin et avec une température de 0°, Frantz arrive au pied de la tour Eiffel. Ce qui devait être son jour de gloire s’est transformé en drame. Son invention se basait sur une combinaison en toile caoutchoutée, munie d’ailes, calquant son modèle sur la physionomie des chauves-souris. La scène, filmée, constitue un document saisissant.

Le fantôme de l'Opéra Garnier : histoire et légende On connait tous la légende du fantôme de l’Opéra Garnier… mais d’où vient cette légende parisienne et qui est ce fameux fantôme dont la loge numéro 5 existe toujours? Tout commence le 28 octobre 1873 : un jeune pianiste aurait eu le visage brûlé dans l’ incendie du conservatoire de la rue Le Peletier. Sa fiancée, une ballerine du conservatoire, y aurait alors perdu la vie. Inconsolable et défiguré, il aurait trouvé refuge dans les souterrains de l’Opéra Garnier, alors en pleine construction. C’est donc à l’intérieur du palais Garnier que l’homme, Ernest, séjourna jusqu’à sa mort. Mais l’histoire va prendre un autre tournant en 1910. Dans l’avant propos voici d’ailleurs ce qu’il y écrit : ”On se rappelle que dernièrement, en creusant le sous-sol de l’Opéra pour y enterrer les voix phonographiées des artistes, le pic des ouvriers a mis à nu un cadavre. L’histoire fait alors le tour du monde. Crédit photo Fantôme de l’Opéra : Edouard Bergé

Paris avant : les années 1900 à 1960 La suite de notre dossier sur le Paris d’avant ! Nous vous avions proposé un article sur le Paris d’avant 1900 et bien voici la suite. Cette fois ci, nous vous proposons un voyage dans les années allant de 1910 jusqu’au Paris des années 1960. Nous traverserons la grande crue de 1910, les deux guerres mondiales en passant par l’arrivée des premiers bikinis, du café de Flore ou encore du rock à Paris ! Comment était Paris avant ? Les inondations de Paris en 1910 © Frères Séeberger Les poilus en 1916 dans le Grand Palais transformé en hôpital de guerre © Metropolitan Museum of Art Paris 31 juillet 1917 – Une matelassière quai de la Tournelle Eglise Saint Julien le Pauvre en 1917 Abattoirs de Vaugirard vers 1916 © BHdV / Roger-Viollet Biplace au Champ-de-Mars en 1922 © Jacques Boyer / Roger-Viollet Les premières parisiennes à porter des pantalons, Place de la Concorde en 1933 © Keystone-France / Gamma-Rapho Locomotive aérodynamique à la Gare de Lyon en 1937 © Boris Lipnitzki / Roger-Viollet

Adresses mythiques du Paris littéraire Finalement les plus grands peintres, poètes, penseurs, écrivains de ces derniers siècles étaient comme tout le monde ou presque. Ils se retrouvaient dans des bars ou cafés et y refaisaient le monde des heures durant. Entre nuages de fumée et vapeurs d’alcool, ils échangeaient, débattaient, s’amusaient ou s’affrontaient dans des adresses parisiennes transformées en quartier général. Quelle que soit l’époque, des Rousseau, Verlaine, Sartre, Cocteau, Picasso ou autre Hemingway squattaient jusque tard dans la nuit certains comptoirs ou terrasses de bistrots parisiens faisant rentrer ces adresses dans la légende. Petit tour d’horizon de quelques adresses mythiques du Paris Littéraire et artistique. Hemingway et ses amis dans un café parisien Sartre et Simone de Beauvoir au Café de Flore Sartre, Vian et Beauvoir refont le monde Paul Verlaine au Procope Modigliani, Picasso et Salmon immortalisés par Jean Cocteau sortant de la rotonde en 1916 171 Boulevard du Montparnasse Métro Raspail ou Vavin

Marthe de Florian | Auror' Art and Soul Certains d’entre vous connaissent sans doute déjà l’anecdote qui va suivre. J’en avais entendu parler il y a environ un an mais ce n’est que plus tard que j’ai trouvé les photos au hasard de recherches sur le web. Je ne peux donc résister à l’envie de vous faire découvrir ou redécouvrir cette histoire. En 2010, un commissaire-priseur chargé d’un inventaire après décès pénètre dans un appartement situé du côté de l’Eglise de la Trinité à Paris. Vue de l’appartement de Madame de Florian Cette découverte va mettre à jour une incroyable histoire : la propriétaire des lieux, Madame de Florian, avait fui la capitale lors de l’avancée des troupes d’Hitler pour aller se réfugier dans le sud de la France. Appartement de Madame de Florian : autruche Appartement de Madame de Florian : Mickey Chez Madame de Florian Mais Me Olivier Choppin-Janvry (l’homme qui a eu la chance de faire cette découverte) n’était pas au bout de ses surprises. Giovanni Boldini, Marthe de Florian (1898)

La plus petite maison de Paris En passant devant le 39 de la rue du Château d’Eau, un détail frappe les passants les plus observateurs : la taille de l’immeuble. Enfin… si l’on peut appeler cela un immeuble puisque ses dimensions en font la plus petite maison de Paris. Large d’un mètre 40, haute de 5 mètres et profonde de 3 mètres, elle dispose d’une minuscule échoppe au rez de chaussée et d’un premier étage qui ne communiquaient même pas lors de sa construction ! Ce premier étage est désormais accessible depuis un appartement de l’immeuble voisin, au 41 de la rue. A l’origine il y avait un passage entre les rues du Château d’Eau et du Faubourg Saint Martin. La chambre du haut aurait longtemps été occupée par un bébé dont le berceau prenait toute la pièce… Côté Pratique : La plus petite maison de Paris 39 rue du Château d’Eau, 75010 Métro Château d’Eau

Exposition Universelle de Paris en 1900 Paris a accueilli, dans son histoire, 5 expositions universelles. Ces expositions universelles ont toutes indéniablement transformé notre capitale, mais aucune n’eut l’importance symbolique de celle de 1900. L’exposition universelle de 1900 est la dernière à être organisée à Paris après celle de 1855, 1867, 1878 et enfin celle de 1889 (l’expo du centenaire de la Révolution française marquée par la construction de la tour Eiffel). A l’origine, l’exposition de 1900 devait marquer le nouveau siècle : celui de l’électricité ! Une invention magique qui devait changer la face du monde. L’électricité, « c’est le fléau, c’est la religion de 1900 », selon la formule de l’écrivain Paul Moran ! L’exposition a été inaugurée le 14 avril 1900 par le président de l’époque Émile Loubet et s’est terminée le 12 novembre, après 212 jours d’ouverture. Voici quelques exemples intéressants qui symbolisent l’exposition universelle de 1900 : Affiche de l’exposition universelle de Paris de 1900

Le barbier et du pâtissier sanguinaire de l'île de la Cité A la fin du 14ème siècle, les petits pâtés d’un maître pâtissier de l’Île de la Cité comptaient parmi les plus réputés de la capitale. Délicats et savoureux, ils avaient pourtant une recette très singulière ainsi qu’un petit parfum de crime. La légende dit q’en 1384 au coeur de l’Île de la Cité, un pâtissier et un barbier de la rue des Marmousets s’étaient associés pour un trafic aussi rentable que macabre. Leur funeste entente reposait sur une froide répartition des tâches. A charge pour le barbier d’égorger les proies, souvent de pauvres étudiants du chapitre de Notre Dame. Les deux compères furent démasqués en 1387 lorsque le chien de l’une des victimes alerta le voisinage et la maréchaussée par ses hurlements continus devant la boutique du pâtissier sanguinaire. Dans la cave des preuves accablantes furent découvertes dont le fameux billot servant à étriper les corps.

Marthe de Florian Extrait d'une annonce de l'AFP du 04/10/2010 (Marie-Noëlle Blessig) : Mathilde Beaugiron, alias Marthe de Florian, est redevenue célèbre en 2010 lorsqu'on retrouvé un magnifique portrait d'elle réalisé par le peintre italien Giovanni Boldini. Cette toile a été adjugée à Paris pour un prix record mondial de 2,1 millions d'euros. Les experts sont arrivés à la conclusion que Mme de Florian était ce qu'on appelle à l'époque une demi-mondaine ou une cocotte. Actrice de théâtre, Marthe de Florian était d'une beauté exceptionnelle. Quand cette nouvelle s'est répandue dans la presse, j'ai tout de suite pensé aux filles Floriet présentes dans ma généalogie, sachant que Boldini avait déjà peint Jeanne Clémence Floriet, alias Jane Margyl. J'ai parlé de cette affaire à mon collègue PY. L'Humanité (Paris) Source: gallica.bnf.fr Par ailleurs, Marthe Florian est souvent citée dans la revue Gil Blas sur Gallicalabs. Articles de Gil Blas où est citée Marthe de Florian

Hauteur tour Eiffel Voici les statistiques affolantes de notre chère tour Eiffel ! de quoi avoir le vertige ! Hauteur de la tour Eiffel : 324 mètres avec l’antenneDate d’inauguration de la tour Eiffel : 31 mars 1889 (durant l’expo universelle)Poids de la tour Eiffel : 10 100 tonnes (dont 7 000 de fer puddlé)Date de démarrage des travaux : janvier 1887Durée de la construction : 5 mois pour les fondations + 21 mois pour la structure = 26 mois !Nombre d’ampoules pour son scintillement : 20 000 ampoulesPortée des faisceaux lumineux : 80 kilomètresNombre de marche : 1 665 marchesSurface à peindre : 250 000 m² = 60 tonnes de peintureNombre de visiteurs par an : environ 7 millionsProduit d’exploitation : 65,7 M€Résultat d’exploitation : 3,3 M€Durée de vie pour laquelle elle était prévue : 20 ans Pour tout savoir sur la visite de la tour Eiffel c’est ici !

Zola et Paris, vision de l'époque 1900 Émile Zola était un amoureux de Paris et sans doute l’un des auteurs qui en a décrit le mieux l’évolution. Il y est né en 1840, au n°10 de la rue Saint-Joseph, dans le 2ème arrondissement, au quatrième étage d’un immeuble qui existe encore aujourd’hui ! A partir de 1865, Zola quitte sa mère et emménage avec sa compagne dans le quartier des Batignolles, à proximité du faubourg Montmartre. Le 29 septembre 1902, Zola et son épouse sont intoxiqués dans la nuit, par la combustion d’un feu de cheminée, dans leur chambre de la rue de Bruxelles (Paris 9e). Lorsque les médecins arrivent sur place, il n’y a plus rien à faire il décède à 10h du matin. Cet auteur trés prolixe sur Paris nous donne suffisamment de détail dans ses romans pour entrevoir ce qu’était Paris dans les années 1860-1900 en tant que ville mais également en tant que société. Voici donc sa vision d’un Paris souvent marqué par les nombreuses transformations d’Haussmann et l’évolution du peuple de Paris.

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