Protection des données : des CNIL européennes enclenchent une action répressive contre Google Après avoir averti Google, plusieurs régulateurs européens de protection des données personnelles ont décidé de passer à l'action avec des mesures répressives concertées sur la récente politique de confidentialité du géant du web. Les régulateurs européens de protection des données personnelles avaient prévenu de l'imminence d'actions répressives contre Google sur la modification de sa politique de confidentialité. C'est chose faite avec pour la CNIL française une notification à Google de « sa décision d'ouvrir une procédure de contrôle, ainsi qu'une procédure de coopération administrative internationale avec ses homologues du groupe de travail ». Un manque de transparence et de contrôle Le G29 reproche à Google de ne pas respecter la directive sur la protection des données personnelles lors du changement de politique de confidentialité.
UFC-Que Choisir craint la "menace" de généralisation du compteur Linky 01net le 29/03/13 à 15h54 Le futur compteur électrique "communiquant" Linky n'a pas fini de faire parler de lui. L'UFC-Que Choisir craint sa généralisation « à marche forcée » maintenant que les obstacles juridiques sont levés. Le Conseil d'Etat vient de retoquer les quatre recours (dont celui l'association de consommateurs) contre sa mise en place dans les 35 millions de foyers français concernés. Pour l'association de consommateurs, la pose des compteurs Linky peut donc se généraliser en dépit de ses insuffisances. La question du financement du futur compteur, dont la généralisation n'est pas prévue avant 2014, ne serait pas tranchée, « financement qui risque d’être imputé sur les factures malgré les promesses de gratuité » estime l'UFC-Que Choisir. Le financement et la propriété des compteurs en suspens Pour tempérer ces inquiétudes, rappelons que la ministre Delphine Batho a affirmé, fin 2012, que le coût du déploiement de Linky devait être neutre pour les ménages. Lire aussi : Sources :
Le délai de rétractation pour l’achat en ligne devrait être porté à 14 jours Le ministre de l'Economie sociale et solidaire et de la Consommation a déclaré qu'il présentera un projet de loi visant à allonger le délai de rétractation pour tout achat, y compris en ligne à 14 jours. Benoît Hamon estime que cette mesure permettra de mieux protéger le consommateur français. Dans un entretien accordé ce jeudi matin à nos confrères de RTL, Benoît Hamon, le ministre de l'Economie sociale et solidaire et de la Consommation a dressé un premier bilan chiffré du commerce en ligne pendant les fêtes. Selon une projection du ministère, le commerce en ligne aurait généré 9 milliards d'euros sur la période. « C'est une projection qui montre en tout cas une progression extrêmement importante des achats par Internet, ce qui suppose aussi, aujourd'hui, qu'en matière de protection des consommateurs, on adapte les instruments de protection des consommateurs, ce que nous avons fait avec la répression des fraudes, la consommation et la concurrence », a ainsi tenu à préciser le ministre.
Données personnelles : Facebook renforce le pouvoir de contrôle des utilisateurs 01net le 12/12/12 à 16h49 Souvent contesté pour sa gestion des données personnelles, Facebook a annoncé ce mercredi plusieurs changements qui entreront en vigueur dès la semaine prochaine. L’objectif pour le réseau social: « s’assurer que les membres comprennent comment ils peuvent contrôler leurs informations personnelles », explique Erin Egan, directrice des questions de vie privée. Ces nouvelles fonctionnalités sont le prolongement de celles introduites l’année dernière par Facebook: possibilité de sélectionner le niveau de visibilité des mises à jour, rapport d’activité regroupant toutes les interactions d’un utilisateur... Raccourcis vers les paramètres de confidentialité Dès la semaine prochaine, une nouvelle icône apparaitra dans la barre de navigation horizontale située en haut de l’écran. En cliquant sur l’icône (un cadenas), une fenêtre s’ouvrira désormais permettant d’accéder rapidement aux réglages de base (« qui peut voir mes mises à jour ? Page de paramètres unifiée
Le partage de photos, un phénomène de masse mal maîtrisé 01net le 12/12/12 à 15h51 Un usage incontournable, mais où les zones grises restent nombreuses, tel est, en substance, le bilan d’une étude commanditée par la CNIL et réalisée par TNS Sofres (*) à propos du partage de photos sur Internet. Preuve qu’il s’agit d’une véritable lame de fond, 58 % des français publient des photos sur Internet pour les partager avec d’autres, et 50 % ont déjà été identifiés sur une photo par un tag. Sans surprise, cet usage est le plus intense chez les jeunes de 18 à 24 ans : 86 % d’entre eux publient des photos sur la Toile et 89 % ont déjà été « tagués ». Cette appétence pour l’image décroît avec l’âge et concerne moins d’un tiers chez les plus de 50 ans. « Les photos sont devenus un élément déterminant de la vie numérique et de la constitution de l’identité numérique. Des règles de savoir-vivre qui font défaut Le problème, c’est que cet usage est parfois ambivalent, voire mal compris ou mal maîtrisé. Des outils de paramétrages peu pratiques
Protection des données personnelles : un projet de loi pour le premier semestre 2013 Un projet de loi destiné à garantir la protection des données personnelles et de la vie privée sur Internet devrait être présenté au Parlement au premier semestre 2013, a indiqué mercredi la ministre chargée de l'Économie numérique, Fleur Pellerin, lors d'une audition à l'Assemblée. Ce projet d'"habeas corpus numérique" avait été avancé par François Hollande lors de la campagne électorale. Il avait alors évoqué la création de nouveaux droits pour les citoyens quant aux fichiers comportant leurs données personnelles. "Je pense que nous pouvons nous engager à proposer au Parlement dans le courant de l'année 2013, vraisemblablement au premier semestre, un projet de loi sur ces questions, sur un corpus de règles qui permettrait de garantir la protection des données personnelles et la vie privée sur Internet", a indiqué Fleur Pellerin devant la commission des Affaires économiques.
La protection des données personnelles, un atout pour la France et l'Europe ! Car la ressource première de l'économie du numérique ce sont les données produites par des centaines de millions de citoyens et de consommateurs. De ce point de vue l'Europe est une mine, un gisement majeur puisque 10 pays européens figurent au top 20 du Web Index des pays les plus avancés dans leurs usages d'internet. Un gisement de ressources rares, avec un PIB par habitant de l'Union européenne parmi les plus hauts de la planète. Avec 500 millions de consommateurs européens éduqués, disposant des infrastructures et du pouvoir d'achat, l'Europe des données est un eldorado. Ce constat va au-delà de l'internet. Or le client s'inquiète. Cette conviction doit être partagée au moment où s'engage la révision de la directive de 1995 sur les données personnelles. La protection des données personnelles est entrée dans le débat public aujourd'hui ; elle concerne chacun d'entre nous.
Cyberdéfense : le sénateur UCR Jean-Marie Bockel remet son rapport 01net. le 19/07/12 à 20h22 © Jean-Marie Bockel Les Etats-Unis ? Le rapporteur sénatorial définit les choses d’emblée. Besoin d’une prise de conscience du pouvoir Et puis la France a ses spécificités à entretenir. Mais il faut également que le président de la République s’investisse dans ce débat et qu'il prenne des positions fortes, selon le sénateur. De la cyberdéfense au protectionnisme Des enjeux qui peuvent impliquer des choix assimilables à du protectionnisme. Mais l’enjeu économique ne passe pas uniquement par les risques d’espionnage, même si Jean-Marie Bockel rappelle que le ministère de l’Economie et des Finances a été longuement cyberattaqué et que la Chine est peut-être derrière tout ça. Hygiène élémentaire Il est nécessaire qu’il y ait une prise de conscience, que l’habitude soit prise d’une « hygiène élémentaire » en matière de cybersécurité, pour reprendre la formule de Patrick Pailloux, directeur général de l’Anssi.
Une loi pour effacer ses données gênantes sur Facebook 01net. le 20/07/12 à 16h07 Deux élus américains, l’un démocrate du Massachussetts, Ed Markey, et l’autre républicain du Texas, Joe Barton, ont présenté un projet de loi qui vise à garantir plus de droits aux mineurs de quinze ans et moins ainsi qu'à leurs parents. Une loi pour une génération sacrifiée Ainsi, selon le site NextGov, cette proposition de loi imposera aux sociétés en ligne, quand c’est possible techniquement parlant, de supprimer définitivement les informations publiques laissées par le mineur si celui-ci ou ses parents en font la demande. Cette loi viserait à faire en sorte que certains enfants ne compromettent pas leur avenir en laissant en ligne des éléments qui pourraient leur nuire : photos douteuses, messages déplacés, etc. Les ados ne sont pas des veaux pour publicitaires La proposition de loi des deux représentants américains impose également des restrictions à la collecte de données sur les jeunes mineurs. Une loi pour éviter les zones d’ombre
Droit à l'oubli et vidéosurveillance au palmarès des plaintes à la CNIL Crédit Photo: D.R Le nombre de plaintes déposées à la CNIL a atteint 5 738 à la fin de l'année 2011, en augmentation de 19% par rapport à 2010. Le droit à l'oubli sur Internet et la vidéosurveillance arrivent en première position. La Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés a présenté mardi 10 juillet son rapport d'activité de l'année 2011. Celui-ci démontre un fort intérêt des citoyens français pour la protection de leurs données personnelles avec 5 738 plaintes reçues, soit le plus grand nombre jamais enregistré par l'institution. Ce nombre est en augmentation de 19% par rapport à l'année 2010. Dans les entreprises, les plaintes liées à la gestion des ressources humaines s'élèvent à 670, soit 12% du total des plaintes dont la moitié concerne la surveillance des salariés. La divulgation de données personnelles en croissance
Réseaux sociaux : de l'addiction à l'addition, identité perdue (4/5) 01net. le 17/05/12 à 09h45 A quel son de cloche se vouer ? Qui croire ? Vers une identité unique Depuis des années, nombre de politiques, rejoints par une proportion croissante d’acteurs issus du secteur privé, nous expliquent qu’une identité unique et (biométriquement) sécurisée sur Internet, est non seulement souhaitable, mais aussi inéluctable. Google et Facebook ne se cachent plus de vouloir devenir un « service d’identité », autrement dit le véhicule unique à travers lequel vous exercerez votre identité en ligne, malgré la reculade de Google+ qui autorise désormais l’usage de pseudonymes. Par ordre de bulles : - Bienvenue à vous, citoyens de Facebookia (sur le menton, on lit : MINISTÈRE DE LA VIE PRIVÉE) - Il s’agit de votre pays, et de votre vie privée !! Transparence mais pas pour tous Encore et toujours, la propagation des réseaux sociaux est présentée comme un progrès, comme une transition vertueuse vers une société plus « transparente ». Crédit : U.S. L’impasse dialectique
Facebook : les employeurs n'ont pas à demander les accès aux comptes de leurs employés Pascal Colin, Keynectis : "Le besoin d'une carte d'identité électronique est cruellement évident" Afin de lutter contre les usurpations d'identité, les élus ont voté cette semaine en faveur de la mise en place d'une carte d'identité contenant des informations biométriques. Pour Keynectis, l'un des leaders français en matière de sécurisation de l'identité, la France souffre d'un manque en la matière. Pascal Colin, le directeur général de l'éditeur de solutions de sécurité espère toutefois que ce projet servira à améliorer l'image des professionnels français à l'étranger. Dans quelle mesure ce projet de carte d'identité numérique, si son dispositif est validé par le Conseil constitutionnel, peut-être favorable à un éditeur comme Keynectis ? Pascal Colin : Nous suivons ce projet-là depuis longtemps. Du coup, ce débat occulte celui de la carte d'identité qui apporte au citoyen un service supplémentaire. En quoi le projet peut améliorer votre expansion à l'international ? P.C : Il faut savoir que l'ensemble des pays européens voisins ont déjà adopté ce type de carte d'identité.
Google : Des applis Android peuvent subtiliser les photos des utilisateurs Crédit : D.R Le New York Times révèle que des applications Android qui accèdent à Internet sont susceptibles de copier les photos des mobinautes à leur insu. Sur son blog Bits, le New York Times révèle que les apps Android n'ont pas besoin de permission pour accéder aux photos d'un utilisateur. Les problèmes concernant Android rappellent combien il peut être difficile d'assurer la sécurité de terminaux mobiles complexes qui font tourner une grande variété d'applications. Le quotidien indique également que Google a reconnu les faits et déclaré qu'il envisageait de modifier son approche. Initialement, nous avions conçu pour Android un système de fichier photos similaire à celui des autres plates-formes telles que Windows et Mac OS, a également précisé le géant du web au New York Times. Il y a deux semaines, Apple a dû lui aussi répondre à des critiques similaires concernant des applications sur iPhone accédant aux données personnelles des utilisateurs sans leur permission.