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La pilule du féminisme – Entrez dans la matrice

La pilule du féminisme – Entrez dans la matrice
J’ai avalé la pilule du féminisme. Cette expression, on l’entend souvent de la part des féministes, ou – si vous préférez – dans la bouche de celles et ceux qui se sont rendus compte. Une métaphore bien trouvée et dans laquelle on peut lire une référence à la pilule contraceptive, cette pastille journalière pour laquelle les féministes se sont battu·e·s et ont vaincu. Mais pas seulement. Entrez dans la matrice. Le webcomic Sinfest du nippo-américain Tastuya Ishida illustre parfaitement ce processus dans sa série The Sisterhood (qui commence ici). La Sororité. La pilule rouge… – Pop. Mon Dieu. Et le sexisme, soudain, est partout. Dans la bouche du présentateur d’une éternelle émission matinale quand, à l’annonce d’une chronique sur un triolet de nouveaux talents féminins, demande immédiatement si elles sont jolies – ce sont des artistes, c’est leur voix et leur talent qui nous intéresse. Partout, en permanence. J’ai avalé la pilule du féminisme. "Let me tell you why you’re here. Like this:

Et si les rôles des hommes et des femmes étaient inversés dans la pub ? La réclame tombe parfois, trop souvent, dans des travers sexistes. Les femmes sont soumises et un peu bêtes, les hommes virils et dominateurs. Trois étudiants de l'université canadienne de Saskatchewan, Sarah Zelinski, Kayla Hatzel et Dylan Lambi-Raine, se sont mis en tête pour un cours sur le genre d'inverser les stéréotypes des publicités dans une vidéo mise en ligne sur YouTube (et déjà vue plus de 800 000 fois depuis début avril). En introduction, ils compilent une sélection de campagnes anciennes et récentes où les femmes ne sont que des objets dédiés au plaisir des hommes. (Parodie d’une pub Burberry, extraite de la vidéo. Ils jugent également que les «hommes sont aussi victimes des clichés». Cette doublette domination valorisée des hommes et femmes soumises a pour effet selon eux de contribuer à encourager les violences sexuelles et domestiques. (Parodie d’une pub Calvin Klein, extraite de la vidéo. (Parodie d’une pub Lee, extraite de la vidéo.

Musulmanes, sexualité, diversité Soit… des gestes de résistance en effet, qui sont admirables mais qui me semble si dérisoires par rapport à la liberté dont je jouis comme femme en Occident. Ici nous résistons également remarquez, mais pas pour les mêmes raisons… Optimisme ? Anissa Hélie estime très dangereuse la montée en puissance, dans plusieurs pays, des Salafistes, ce courant religieux extrême au sein des Sunnites et qui brime de plus en plus les droits des femmes. Mais elle dit rester optimiste quant à l’avenir parce que, me dit-elle, les femmes de tout temps ont toujours résisté et continueront à le faire même si le contexte politique devient de plus en plus difficile. Et quid d’une vie sexuelle heureuse et épanouie pour toutes ces femmes dans ces contextes ? Et, toute proportion gardée, me suis-je dit également, notre sexualité à nous, femmes occidentales, est-elle si heureuse et épanouie qu’on veut bien le croire ?

ÉVOLUTION: Les hommes responsables de la ménopause? ÉVOLUTION: Les hommes responsables de la ménopause? Actualité publiée le 18-06-2013 PLoS Computational Biology Est-ce simplement une préférence sexuelle des hommes pour les femmes plus jeunes qui, au fil de l’évolution, aurait privé les femmes plus âgées de leur fertilité, et entraîné la ménopause ? Car la ménopause est aussi un phénomène touché par l’évolution génétique et plusieurs théories cherchent à expliquer comment les gènes ont privé la Femme de sa fertilité à mi-parcours de vie. Une nouvelle théorie émerge avec cette étude canadienne. A noter, la survie au-delà de la ménopause ou de la période de fertilité est une caractéristique presque spécifique aux humains avec de très rares exceptions chez les autres mammifères (baleines, chimpanzés). · Dans leur premier scénario, les hommes étaient fertiles toute leur vie, les femmes connaissaient (normalement) la ménopause, les hommes n'avaient pas de préférence sexuelle pour des femmes plus jeunes. Réagissez à cette actu sur Santé Blog

Le relou de soirée — Le Dessin de Cy. Pondu par Cy. le 23 juin 2013 Cy. dénonce aujourd’hui l’attitude de ces relous qui peuplent boîtes de nuit, soirées et autres dancefloor. Indignez-vous ! (Allez voir son blog et sa page Facebook !) (et ses autres dessins.) Ça vous a plu ? Ne ratez aucun article de madmoiZelle.com ! Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez notre actu deux fois / semaine Cet article a été pondu par Cy. - Tous ses articles Cy. c'est la Graphiste de la rédac, la suite Adobe c'est son dada mais pas que ! Tous les articles Ah ! Son viol rendu public sur Facebook, une ado de 17 ans se suicide et bouleverse le Canada En 2011, une Rehtaeh Parsons a subi un viol collectif. Totalement inconsciente lors des faits, la jeune fille s'est rendu compte que cette histoire avait fait le tour de son collège. Insultes et intimidations s'en sont suivies. Dimanche dernier, l'adolescente est décédée des suites d'une tentative de suicide. Depuis, l'affaire bouleverse le Canada. Avez-vous déjà partagé cet article? Partager sur Facebook Partager sur Twitter Depuis dimanche dernier, la photo de Rehtaeh Parsons affichant un large sourire, une chevelure rousse et des lunettes ne quitte plus les écrans de télévision et les sites web canadiens. Une souffrance qui a commencé en 2011 La souffrance de Rehtaeh Parsons remonte en effet à une soirée en 2011, alors que l'adolescente de 15 ans se rend à une soirée entre amis. Ne pouvant plus gérer cette histoire qui la dépassait totalement, Rehtaeh Parsons raconte toute l'histoire à sa mère. "Cela ne s'arrêtait jamais" Les limites de la liberté d'expression

Je veux comprendre... la nouvelle loi pour l'égalité hommes/femmes Mise à jour du 24 juillet 2014 : ÇA Y EST ! La loi pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes a été définitivement adoptée par l’Assemblée Nationale et le Sénat. Les différentes mesures, résumées dans cette infographie, pourront entrer en vigueur dès que les décrets d’application correspondants auront été pris : Mise à jour du 28 janvier 2014 : la loi a été adoptée ! L’Assemblée Nationale a adopté aujourd’hui la loi pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes. Le dernier amendement, voté vendredi, ajoutait l’adjectif « réelle » pour bien mettre en avant l’objectif de cette loi : « passer d’une égalité de papier à une égalité concrète », selon les mots de la ministre des Droits des femmes lors de son discours d’ouverture. Ce mardi 28 janvier, le projet de loi a été mis au vote de l’Assemblée Nationale : Votants : 557Exprimés : 383Pour : 359Contre : 24 Lors de l’explication de vote qui le précède, chaque groupe parlementaire a justifié son choix de vote. Vers l’égalité réelle

Esclaves sexuelles en Turquie : un reportage qui dérange La fin de l’Union Soviétique s’est accompagnée de l’explosion de tout un tas de trafics entre les anciennes républiques de l’ex-URSS : armes, drogues, ... Mais la progression la plus importante a sans doute concerné celui des femmes. La misère responsable Si l’on prend l’exemple de l’Ukraine, ce pays ne s’est jamais remis de la fin de l’URSS. Autrefois composante majeure de l’économie soviétique, l’Ukraine connaît dans les années 1990 huit années de récession successives qui mettront l’économie à terre. En 1999, le PIB par habitant de l’Ukraine est inférieur à la moitié de ce qu’il était avant l’indépendance du pays en 1991. La misère pousse alors quantités d’Ukrainiens à aller tenter leur chance à l’étranger dans l’espoir d’un avenir meilleur. L’espoir d’un avenir meilleur La police turque complice A Istanbul, le haut lieu de la prostitution des femmes venues de l’ex-URSS s’appelle Aksaray. Le reportage se focalise sur l’histoire d’un couple moldave, Viorel et Katia.

Projet de loi pour l’égalité entre les femmes et les hommes: présentation en conseil des ministres | Libertés, Liberté-e-s! Ce mercredi 3 juillet la ministre des droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem, a présenté en conseil des ministres les termes d’un projet de loi "pour l'égalité entre les femmes et les hommes". Accueilli favorablement en conseil, il demeure aujourd’hui toutefois encore un simple projet de loi et devra donc, avant d’être efficient, être voté en termes identiques par les deux assemblées et pourra encore, avant cela, être modifié et amendé, notamment suite aux avis que doivent de nouveau émettre des instances comme le Haut Conseil pour l’Egalité entre femmes et hommes[1]. Il mérite toutefois qu’on en parle déjà, comme l’ont d’ailleurs immédiatement fait les médias, notamment parce qu’il traduit un projet ambitieux par sa transversalité, premier texte à traiter et réunir en un seul bloc tout ce qui pourrait tendre vers une égalité réelle entre femmes et hommes en France, tous domaines confondus (travail, politique, vie familiale, etc.). L’article et titre 1er ont trait à la méthode.

La Domination masculine Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Domination masculine[1] est un livre de Pierre Bourdieu, publié en 1998, aux Éditions du Seuil, dans la collection Liber. Pierre Bourdieu y développe une analyse sociologique des rapports sociaux entre les sexes, qui cherche à expliquer les causes de la permanence de la domination des hommes sur les femmes dans toutes les sociétés humaines. Le livre s'appuie en particulier sur une étude anthropologique de la société berbère de Kabylie. Présentation[modifier | modifier le code] Lors de débats ou de discussions, on observe ainsi que les femmes se font plus souvent couper la parole que les hommes[2] ; si elles réagissent de manière agressive, le groupe fera savoir que ce n’est pas souhaitable (par exemple, en traitant la femme de « harpie », en l’accusant de « perdre ses nerfs », en qualifiant sa réaction d’« hystérique »), tandis qu’un tel comportement chez un homme sera beaucoup plus accepté. Critique[modifier | modifier le code]

D’une « théorie du genre » qu’ils font semblant de mal comprendre… | Ladies & gentlemen Le Figaro s'en frotte les mains, que dis-je, s'en lèche les babines, ce matin : les agité-es de la Manif Pour Tous reviennent en "saison 2" avec un "nouveau cheval de bataille" et ça promet : à la rentrée, ils entreront officiellement en guerre, milices de parents outrés et "comités de vigilance" en ordre de marche contre ce qu'ils appellent la "diffusion subreptice" de la "théorie du genre" dans les crèches et les écoles. Non, non, ce n'est pas une "diffusion subreptice", c'est un projet assumé de société Pourquoi "subreptice", d'abord? La volonté politique est claire, et on ne va pas s'en plaindre. "Tu sais ce que ce sera?" Homme ou femme? "Et tu sais ce que c'est?" Distinguer le sexe du genre, pour distinguer le prétendu "naturel" des constructions socio-culturelles Voilà, c'est juste ça, mesdames et messieurs les hérissé-es d'une "théorie du genre" que vous faites semblant de mal comprendre! Le sexisme, une perte de chance Le sexisme ne fait de bien à personne. Uniques!

La libération sexuelle: une supercherie pour exploiter sexuellement les femmes Un extrait des Femmes de droite d’Andrea Dworkin (Montréal, Les Editions du remue-ménage, 2012, pp. 93-104) Source : La révolution sexuelle, le droit à l’avortement, la gauche et les femmes – Andrea Dworkin « Norman Mailer a noté, durant les années soixante, que le problème de la révolution sexuelle était d’être tombée entre les mauvaises mains. Il avait raison. Elle était entre les mains des hommes. L’idée à la mode était que la baise était une bonne chose, tellement bonne que plus il y en avait, mieux c’était. La philosophie de la révolution sexuelle date d’avant les années soixante. Les filles étaient de véritables idéalistes. Le radicalisme sexuel était alors défini de façon classiquement masculine : nombre de partenaires, fréquence des rapports, variété de sexe (par exemple, le sexe collectif), degré d’enthousiasme à y participer. Espérer cette égalité n’en fit pas une réalité. Ou, pour citer Robin Morgan en 1970 : « Nous avons rencontré l’ennemi et il est notre ami.

Quelques réflexions sur le viol de guerre, crime contre l’humanité Ceci est un ensemble de réflexions dont je ne dirais pas qu’elles sont toutes incontestables ou vraiment abouties, mais auxquelles il me semble important de réfléchir, ensemble. En 2008, l’Organisation des nations unies a reconnu le viol de guerre comme crime contre l’humanité. Aujourd’hui, quand on pense aux viols de guerre, on pense en premier lieu à la République démocratique du Congo, RDC, où la situation est dramatique. On pense, parfois aussi, aux viols de femmes allemandes par "le libérateur soviétique", l’homme au couteau entre les dents. On pense enfin aux Japonais, qui ont violé des milliers de femmes coréennes qu’ils appelaient femmes du réconfort. On parle moins des viols commis par les soldats français sur les terrains de guerre, et encore moins des viols commis par les GI, les soldats américains de la seconde guerre mondiale. On ne parle pas non plus des viols organisés par les nazis dans les camps de concentration, "de peur que cela ne minimise l’horreur des camps" ?

Séjour au pays des femmes Mosuo : matriarcat, collectivisme tribal, totémisme, déesse-mère et libertinage Source : JJP Voyage La dernière société matriarcale intacte Reconnus officiellement comme une branche des Naxi, les Mosuo, forment une population de plus de 30 000 individus, dans les régions de Yanyuan au Sud du Sichuan et de Ninglang au Nord du Yunnan. Cette population est considérée comme une des rares sociétés matriarcales encore existantes et mérite donc d’être citée séparément. Aux pieds de la Montagne-Déesse et du Dieu-Montagne Les Mosuo vivent sur les rives du lac Lugu, dans le district de Yongning au Yunnan, au pied de la montagne du Lion, qu’ils appellent Ganmu, la « Montagne-déesse », et du Mont Waha, près de Yongning, appelé la « Montagne-Dieu ». Les 16 clans totémiques originels De même que les Naxi et la plupart des ethnies tibéto-birmanes, les Mosuo sont issus des anciennes tribus Qiang, dispersées dans le Nord-Ouest de la Chine actuelle. Le royaume des femmes tigres qui dirigent les clans Quand les mongoles leur imposèrent une société féodale esclavagiste Gastronomie Mosuo

La famille est une zone de non-droit Au niveau juridique, la famille fait exception. Le cadre "privé" nécessiterait soi-disant des droits spécifiques. Or ces droits spécifiques consistent en réalité en une privation de droits pour les unEs (les dominéEs: femmes et enfants) et un surcroît de droits pour les autres (les dominants: maris). Christine Delphy en arrive à la conclusion que cette zone de non-droit trouve sa justification dans la sauvegarde de l’ « ordre public ». Or qu’est-ce que l’ordre public si ce n’est le maintien de la domination masculine ? Les violences intrafamiliales sont un des outils par lesquels le patriarcat maintient sa suprématie. Les femmes et les enfants peuvent rapporter les pires sévices de la part d’un (ou de plusieurs) homme(s) de la famille, elles/ils ne seront jamais cruEs malgré les preuves. Elargir le droit commun à la famille ne signifie donc pas qu’il faut arracher l’enfant au parent protecteur. Pouvoirs, « impouvoirs » naturels : critique de la théorie du droit naturel Like this:

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