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Guadeloupe : monstre chimique

Guadeloupe : monstre chimique
La région de Basse-Terre est l'épicentre d'une pollution au chlordécone, un pesticide connu pour être un perturbateur endocrinien. Produits de la pêche, gibiers ou légumes sont contaminés. Un scandale d'Etat pour nombre d'Antillais. A la Martinique, lundi 15 avril, plus d'une centaine de marins pêcheurs ont manifesté dans les rues de Fort-de-France. "Des pesticides, j'en avale depuis trente ans et je continue de manger mon poisson. Le chlordécone est un perturbateur endocrinien avéré, un neurotoxique classé cancérogène possible en 1979. > Lire : "L'épandage aérien de pesticides n'aura plus lieu à la Guadeloupe" (édition Abonnés) Dans le petit port de pêche de Bananiers – quelques barques à l'ombre d'un bouquet de cocotiers, des casiers en vrac et une colonie de pélicans –, la consternation le dispute à l'amertume. Environ 70 familles vivent de cette activité. Luc Multigner travaille, lui, sur les effets de l'organochloré sur la santé des populations.

Banane et chlordécone Le chlordécone, un insecticide utilisé massivement pour la culture des bananes aux Antilles, très polluant pour l'environnement et dangereux pour la santé humaine, a pourtant été autorisé jusqu'en 1993. D'après un rapport de l'INRA, les autorités auraient dû tenir compte de plusieurs signaux d'alerte. Le chlordécone, substance hautement toxique Le chlordécone est un pesticide organochloré persistant (POP), de la même famille que le DDT, qui a été utilisé de manière intensive pendant une vingtaine d'années pour lutter contre le charançon du bananier, notamment en Martinique et en Guadeloupe. Autorisation, suspension, interdiction... un parcours chaotique Le chlordécone a fait couler beaucoup d'encre depuis sa première d'homologation, en 1968. Il a fallu attendre 1990 pour que le chlordécone soit interdit en France, et septembre 1993 pour que son utilisation cesse en Martinique et en Guadeloupe (ces deux départements ayant bénéficié d'une dérogation). Le rapport de l'INRA Et aujourd'hui ?

Chlordécone aux Antilles, le scandale oublié Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), Reportage Qui pourra décemment défendre que les autorités, a priori compétentes, qui ont autorisé l’usage du pesticide chlordécone aux Antilles pendant vingt-et-un ans, ont pu ignorer les risques associés ? L’ensemble des travaux scientifiques portant sur les dangers aigus ou chroniques de cette molécule était accessible à la communauté scientifique française, américaine et internationale, par le biais des ressources bibliographiques classiques ainsi que la littérature médicale : voilà la principale conclusion du rapport d’expertise établi par le toxicologue Jean-François Narbonne et l’épidémiologiste Luc Multigner, à la demande d’Anne Bamberge, juge d’instruction au tribunal de grande instance de Paris, et que Reporterre publie ci-dessous. Télécharger l’étude : Pour comprendre la gravité du problème, il faut reprendre toute l’histoire, magistralement décrite en 2010 par Pierre-Benoît Joly, de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra).

Le chlordécone, ce pesticide qui a empoisonné les Antilles En Martinique et en Guadeloupe, les sols sont empoisonnés pour 500 ans. Le chlordécone est un insecticide qui a longtemps été utilisé dans les bananeraies. Il y a 600 nouveaux cas de cancer de la prostate chaque année en Martinique. Interdit depuis 1993 Toxique, le chlordécone affecterait le cerveau et le sperme. Vers un label "zéro chlordécone" en Martinique La mise en place en Martinique d'une démarche et d'un label "zéro chlordécone", un insecticide cancérogène et perturbateur endocrinien longtemps utilisé aux Antilles, a été annoncée mercredi à l'issue d'une réunion entre les services de l'Etat et du parc naturel de Martinique. Cette réunion en préfecture a porté "sur les objectifs et sur la méthode qui va être suivie" pour y parvenir, a indiqué le préfet Franck Robine. Une démarche soutenue par l'Etat. "L'objectif zéro chlordécone est un objectif qu'il faut non seulement poursuivre, mais atteindre", assurant que "l'Etat soutiendra cette démarche (initiée par le parc naturel de Martinique) et même mieux, l'appuiera pleinement." En outre, tous les services de l'Etat, et notamment l'Agence régionale de santé (ARS) et la Direction de l'agriculture, l'alimentation et de la forêt (DAAF) vont être mobilisés afin d'atteindre ces objectifs, selon Franck Robine. Rassurer les consommateurs.

Aux Antilles, le scandale sanitaire du chlordécone Une étude, publiée lundi 21 juin, démontre le lien entre l'exposition à l'insecticide et le cancer de la prostate. Le Monde | • Mis à jour le | Par Paul Benkimoum avec Eddy Nedelkovsi (à Pointe-à-Pitre) La France n'en a pas fini avec les scandales de sécurité sanitaire. Une étude, publiée lundi 21 juin en Guadeloupe et dans le Journal of Clinical Oncology, confirme que le chlordécone, un perturbateur endocrinien, est responsable d'un accroissement significatif du risque de cancer de la prostate, lequel représente 50% de l'ensemble des cancers dépistés en Guadeloupe et à la Martinique. "D'énormes erreurs ont été commises, qui rappellent furieusement les grands enjeux de sécurité sanitaires des années 1980 et 1990: hormone de croissance, vache folle, etc "Des rapports parlementaires l'on déjà pointé: le ministère de l'agriculture n'a pas correctement traité les signaux scientifiques sur les dangers de la pollution et de l'exposition au chlordécone.

Le chlordécone : et maintenant ? [Décryptage] 2/2 Il y a 40 ans, le chlordécone était interdit aux Etats-Unis. Cet insecticide utilisé pendant plus de 20 ans de 1972 à 1993 aux Antilles dans les bananeraies de Guadeloupe et de Martinique a empoisonné durablement les sols, les rivières, la mer. La1ère.fr fait le point sur ce dossier. Second volet. Cécile Baquey • Publié le 26 novembre 2016 à 15h00, mis à jour le 16 septembre 2019 à 11h34 #5 Le chlordécone, un polluant durable Selon un rapport du Sénat publié en 2009, "le chlordécone se caractérise par un très faible degré de dégradation". Selon un rapport parlementaire, un quart de la surface agricole utile est contaminé aux Antilles. Carte de la pollution (en rouge) au chlordécone en Guadeloupe et en Martinique • ©BRGM 2004 Par ailleurs : "le chlordécone s’accumule dans les graisses et il est donc susceptible de se concentrer dans la chaîne alimentaire" peut-on lire dans le rapport de l'office parlementaire des choix scientifiques de 2009. #6 Conséquences sanitaires

Insecticides : pourquoi le chlordécone agite-t-il (encore) la Martinique ? Insecticides : pourquoi le chlordécone agite-t-il (encore) la Martinique ? L chlrdcn n vs dt pt-êtr rn, ms n vs fnt x drnèrs syllbs d mt, vs pvz dvnr q qlq chs n trn ps rnd. l s’gt d’n nsctcd, tls pndnt pls d vngt ns dns ls bnnrs d Mrtnq t d Gdlp, q mpsnn pr ds sècls ls csystèms ntlls. L chlrdcn st rvn dns l’ctlt l st d’n crrr ds gnts d l’gnc rgnl d snt (RS) Mrtnq, q rvèl q dps 2015, ls ssnt d’lrtr ls trts sr l hss ds tx d chlrdcn trss dns l vnd t l vlll. Le chlordécone, ce pesticide "bombe à retardement" de la Martinique pour 20 générations CHLORDÉCONE - Lorsqu'on l'interroge sur les effets du chlordécone, la pédiatre Josiane Jos-Pelage soupire. Elle évoque pêle-mêle le taux record de cancer de la prostate en Martinique, les cas de puberté précoce constatés sur de petites filles de 6 à 8 mois, la prématurité lors des grossesses. Autant de symptômes fréquemment constatés, et qui pourraient tous être attribués à ce pesticide, classé "cancérogène probable pour l'homme", au sujet duquel les députés martiniquais ont interpellé l'Assemblée Nationale fin janvier. Pour lutter contre le charançon qui ravageait les bananeraies, le chlordécone a été massivement utilisé aux Antilles entre 1972 et 1993, après avoir été interdit dans l'Hexagone en 89. Les producteurs de bananes, misant sur l'argument économique, avaient en effet réussi à obtenir une dérogation de trois ans. Mais depuis, le chlordécone a été identifié comme un organochloré, et à ce titre classé comme un perturbateur endocrinien. Quid de la banane?

La Martinique empoisonnée au chlordécone dans l'indifférence de l'état! La banane de Martinique et des Antilles est très appréciée en France métropolitaine et constitue une ressource agricole traditionnelle de ces îles. Mais cela fait plusieurs années qu’une menace pèse sur la filière à travers le chlordécone. Le docteur Maurice Montezune, de Fort de France, nous alerte sur une pandémie qui menace avec un État français passif. Ce « J’accuse » est notre carton rouge de la semaine Chlordécone, chronique d’une pandémie annoncée La France, son gouvernement et ses Ministères successifs ont rendu légal la consommation de chlordécone. En Martinique ou en Guadeloupe, un insecticide, le chlordécone, qui sert à lutter contre le charançon dans les bananeraies, fait des ravages et pollue les eaux massivement : 96% des rivières et 61% des nappes d’eau souterraines sont contaminées. Un rapport de l’INRA d’août 2010 pointait déjà du doigt « de véritables anomalies » dans la gestion de la question du chlordécone par le gouvernement français entre 1972 et 1993. redacteur/nolwen

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L'Etat laisse-t-il volontairement la Martinique s'empoisonner au chlordécone ? Rédigé par Nolwen, le 15 Jan 2014, à 15 h 50 min La banane de Martinique et des Antilles est très appréciée en France métropolitaine et constitue une ressource agricole traditionnelle de ces îles. Mais cela fait plusieurs années qu’une menace pèse sur la filière à travers le chlordécone. Le docteur Maurice Montezune, de Fort de France, nous alerte sur une pandémie qui menace avec un État français passif. Chlordécone, chronique d’une pandémie annoncée La France, son gouvernement et ses Ministères successifs ont rendu légal la consommation de chlordécone. En Martinique ou en Guadeloupe, un insecticide, le chlordécone, qui sert à lutter contre le charançon dans les bananeraies, fait des ravages et pollue les eaux massivement : 96 % des rivières et 61 % des nappes d’eau souterraines sont contaminées. Un rapport de l’INRA d’août 2010 pointait déjà du doigt « de véritables anomalies » dans la gestion de la question du chlordécone par le gouvernement français entre 1972 et 1993.

Martinique : bientôt un label "zéro chlordécone" En Martinique une démarche et un label "zéro chlordécone", un insecticide cancérogène et perturbateur endocrinien longtemps utilisé aux Antilles, sera bientôt mis en place. À l’issue d’une réunion entre les services de l’Etat et du parc naturel de Martinique, les parties prenantes ont annoncé la mise en place en Martinique d’une démarche et d’un label "zéro chlordécone". Le préfet, Franck Robine, a expliqué que "l’objectif zéro chlordécone est un objectif qu’il faut non seulement poursuivre, mais atteindre". Il a assuré que "l’Etat soutiendra cette démarche (initiée par le parc naturel de Martinique) et même mieux, l’appuiera pleinement." "Tous les services de l’Etat", et notamment l’Agence régionale de santé (ARS) et la Direction de l’agriculture, l’alimentation et de la forêt (DAAF) vont être mobilisés afin d’atteindre ces objectifs, selon le préfet. Un soutien et un appui qu’a tenu à saluer le président du parc naturel de Martinique Louis Boutrin. avec AFP

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