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Objets connectés : tour d'horizon illustré

Objets connectés : tour d'horizon illustré

Pour ou contre les puces RFID ? - Vers l’Internet des objets Au-delà, on peut même dire que ces puces ou ces tags peuvent permettre des dialogues entre les objets eux-mêmes... Avec la RFID, la traçabilité n’est pas le seul potentiel... La RFID ouvre une voie d’identification et de communication d’information très différente de celle du code à barres... Michel Alberganti - Je ne crois pas qu’on puisse parler aujourd’hui de communication entre les objets. Pierre Georget - Pour revenir sur la communication entre objets, oui, bien sûr, c’est tout à fait possible. Cette sorte d’écosystème informatif dont vous parlez, généré par les puces elles-mêmes, signifie que le passe Navigo, pour utiliser cet exemple souvent donné comme première illustration de ces puces RFID, correspond d’une certaine manière déjà à la préhistoire de la chose !... Michel Alberganti - Absolument. Pierre Georget - Il y a plus préhistorique encore... Pierre Georget - Oui, effectivement, il s’agit de RF, de radiofréquences... Pierre Georget - Là aussi, il y a une invention du MIT.

Pourquoi baissons-nous la garde avec la confidentialité de nos données Pressés, distraits, la plupart du temps nous ne faisons pas attention aux trop complexes conditions générales d’utilisation que nous acceptons. Nous échangeons nos données personnelles contre un service ou un avantage qu’on ne peut pas toujours négocier ou refuser. Alessandro Acquisti, économiste du comportement à l’Université Carnegie Mellon à Pittsburgh où il enseigne l’ingénierie de la vie privée, étudie la façon dont nous faisons ces choix. Ses recherches montrent combien il est facile de manipuler les gens pour récolter des informations sur eux. Le contrôle de nos données : une illusion ? En 2002, Alessandro Acquisti avait lancé une entreprise avec des camarades de Berkeley : un outil cryptographique permettant aux gens de faire des achats anonymement sur des sites de commerce en ligne. Alessandro Acquisti s’intéresse à comment une technologie de la liberté est détournée en technologie de surveillance. Plus vous avez le sentiment de contrôler vos données, moins vous êtes prudent

De l’internet des objets au web des objets “La promesse de l’internet des objets est de construire un réseau fluide d’appareils hétérogènes connectés ensemble pour former un dispositif unique et cohérent. Mais en fait, cette promesse est une escroquerie”, attaque, bille en tête, Vlad Trifa, ingénieur à l’Institut d’informatique pervasive de l’Institut de technologie de Zurich sur la scène de Lift à Genève. Il existe déjà plus d’une quinzaine de protocoles techniques pour assurer les communications domotiques et machines à machines (M2M), mais ceux-ci demeurent largement inconnues des programmeurs qui ne sont pas spécialisés sur ces sujets. Si l’industrie a construit des normes pour contrôler l’internet des objets, elle est loin d’être parvenue à un accord. “La réalité aujourd’hui est que nous avons plutôt construit des intranets pour un grand nombre de choses qu’un internet des objets, chacun formant un îlot isolé de quelques appareils connectés qui n’ont pratiquement aucun moyen d’interagir les uns avec les autres”. les5web

Big Data: la nouvelle arme marketing pour ne plus rater la cible Le déferlement de données en provenance des consommateurs crée un vrai changement de paradigme pour les spécialistes du marketing qui n'ont jamais eu à leur disposition autant d'informations pour mieux cerner l'acheteur. Les réseaux sociaux, forums, blogs et toutes les données partagées depuis un smartphone sont une mine de renseignements pour les entreprises : les millions d'interactions sur Facebook, Twitter et Foursquare, croisées avec des données internes à l'entreprise ou avec des données publiques et passées au crible d'outils d'analyse prédictive, sont comme une immense boule de cristal planétaire. Adieu la ménagère de moins de 50 ans ? « On ne répondra plus aux besoins de segments de consommateurs, fondés sur le lieu, l'âge ou le revenu, mais les entreprises pourront servir les individus », prédit ainsi la directrice générale d'IBM, Virginia Rometty, qui considère que le big data signera « la mort de la moyenne » - le consommateur moyen - et l'avènement de « l'ère du vous ».

Entretiens du Nouveau Monde industriel : Le retour de la matière Par Hubert Guillaud le 01/12/09 | 5 commentaires | 1,083 lectures | Impression A l’occasion des Entretiens du Nouveau Monde industriel consacrés aux nouveaux objets communicants, qui se tenaient la semaine dernière au Centre national des arts et métiers, retour sur quelques présentations parmi celles qui nous ont semblé les plus marquantes de ces deux jours. L’objet industriel devient structurellement porteur de mémoire et produit un nouveau Système des objets, comme l’appelait Baudrillard dans l’un de ses essais, explique le philosophe et directeur de l’Institut de recherche et d’innovation du Centre Pompidou Bernard Stiegler, en introduction à cette première matinée des Entretiens des Nouveaux Mondes Industriels. Image : Bernard Stiegler lors de sa conférence introductive aux Entretiens du Nouveau Monde industriel au Cnam, par Samuel Huron. Vers un nouveau milieu technique associé “L’internet des objets n’est-il pas en train de produire un nouveau milieu technique associé ?”

L'obsolescence programmée, bientôt un délit ? « La durée de vie des produits est un sujet fortement perçu par les citoyens », explique le sénateur écologiste Jean-Vincent Placé, qui est à l’origine de la proposition de loi. Selon le président du groupe EELV au Sénat, « l’obsolescence programmée, qu’elle soit technologique, psychologique ou technique, est un stratagème industriel visant à réduire sciemment la durée de vie d’un produit dès sa conception. Divers documentaires ont sensibilisé l’opinion publique sur le sujet, c’est positif ». Les 7 articles de la proposition de loi La définition du « délit d’obsolescence programmé », ce qui pourrait permettre des actions en justice, dont des actions de groupe. Concertation et calendrier Ce texte pourrait être intégré dans une loi globale sur la consommation qui devrait être présentée cet été par le ministre de la Consommation, Benoît Hamon. Partager cet article : Tweeter

Objets inanimés, avez-vous donc un tag ? Bubbles (c) Pierre Metivier Après Prévert, c’est Lamartine que j’assassine. Qu’ils me pardonnent tous deux. A défaut d’âme, ces objets "inanimés" vont se retrouver, pour beaucoup d’entre eux, connectés dans un nouvel univers nommé (à défaut d’un meilleur terme) l’Internet des Objets (Internet of Things). Ils vont interagir non seulement avec nous (humain-objet, objet-humain) à travers des interfaces de plus en plus simples et intuitives (de simples gestes) mais également entre eux. Lorsque nous parlons Internet des Objets, de quels objets parlons nous ? Bruce Sterling a présenté dans son livre "Shaping Things" les notions d’arphids (objet identifié par étiquette RFID) et de spime (contraction de Space et de Time, des objets gardant trace de leur histoire et pouvant évoluer dans le temps). Enfin, Jacques André Fines Schlumberger et Jestlan Hopkins ont résumé dans un tableau une partie de ces concepts distinguant Like this: J'aime chargement…

Les "Livres dont vous êtes le héros" reviennent... en version numérique La société australienne Tin Man Games a remis les livres-jeu édités il y a trente ans par Gallimard Jeunesse au goût du jour. Fin avril, un premier "Livre dont vous êtes le héros" débarque sur tablettes et smartphones. Vendus à 14 millions d'exemplaires en France, les livres-jeu de la série "Un livre dont vous êtes le héros" font leur retour sur tablette et smartphone. Edités par Gallimard Jeunesse il y a 30 ans, ces ouvrages interactifs mettent en jeu le lecteur dont les choix déterminent le déroulement de l’histoire. Le premier roman réédité sera "Le Manoir de l’Enfer". Concrètement, le roman pourra être feuilleté comme sur une liseuse. Ce nouveau format permet également de tricher, comme à l'ancienne, grâce à un marque-page qui permet de revenir en arrière. Le prix de ce retour en enfance n’a pas encore été dévoilé, mais il ne devrait pas dépasser les 5 euros. Elena Bizzotto

I-O-T : INTERNET Of THINGS / Internet des Objets

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