Ne pas rendre l'ogre inoffensif La littérature de jeunesse... genre littéraire un peu particulier. Existe-t-il vraiment d’ailleurs ? Pour comprendre ce qu’implique d’écrire pour les enfants et les ados, si l’on peut tout dire et comment le dire – dans des ouvrages surveillés de près par les parents et de fait les éditeurs – des auteurs nordistes ont accepté de s’interroger sur leur travail. De ces rencontres, nombreuses, on retient une littérature de jeunesse en pleine force de l’âge. Le conteur bonhomme Pierre Delye s’en défend : il n’est pas écrivain pour enfants, mais écrit des histoires lues par les enfants ! À 40 ans, Fabien Soret a quant à lui commencé à écrire des livres sur le tard, après une vie d’artiste plasticien (et un travail au ciné art et essai dunkerquois Studio 43, parce qu’il faut bien manger) : « avec mes enfants, j’ai découvert des auteurs ayant une proximité avec l’art contemporain, je me suis lancé. Les adultes, ces prescripteurs Pourtant, tout n’est pas rose dans l’univers jeunesse.
Quand le cinéma rencontre la littérature Quelques couvertures de romans ayant été adaptés au cinéma ces dernières années : Nos Étoiles contraires (John Green), La Couleur des sentiments (Kathryn Stockett), Sur La Route (Jack Kerouac) et Homesman (Glendon Swarthout).Photo prise à la librairie L’Alinéa (Martigues). Émilie Azzani, licence CC BY-NC. Jean-Luc Godart se demandait « À quoi sert le cinéma, s’il vient après la littérature ? » Le cinéma peut apparemment commencer par réinventer les œuvres littéraires. Depuis ses débuts, le septième art n’a cessé de puiser son inspiration dans les œuvres littéraires. L’adaptation littéraire toujours en vogue Du côté des producteurs, parier sur un scénario s’inspirant d’une œuvre littéraire est bien sûr rassurant : le livre a déjà eu un public qui a « testé » l’histoire, et par conséquent le film peut déjà compter sur un public de curieux souhaitant découvrir l’adaptation. De nouvelles passerelles entre l’édition et le cinéma Cinéma et littérature n’en ont pas fini de se croiser
La mare aux mots, livres pour enfants et autres conseils culturels pour parents et éternels enfants Hier soir était remis le Prix Landerneau album jeunesse et à ma grande joie c’est Nous avons rendez-vous de Marie Dorléans qui a gagné. J’avais eu un coup de cœur pour cet album, c’était donc l’occasion d’interviewer son autrice. Ensuite, on reste dans la thématique du prix Landerneau, puisqu’on part en vacances avec le président du jury, l’auteur-illustrateur Nicolas de Crécy. Bon mercredi à vous. L’interview du mercredi : Marie Dorléans Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre parcours ? Parlez-nous de votre très beau Nous avons rendez-vous sorti en septembre dernier au Seuil Jeunesse. Comment avez-vous travaillé sur ces illustrations ? Vous avez reçu hier le prix Landerneau pour cet album, félicitations ! Comment naissent vos histoires ? Vous avez aussi illustré les mots d’autres (Davide Cali notamment), c’est un exercice totalement différent ? Quelles techniques d’illustration utilisez-vous ? Dans mes précédents albums, j’ai réalisé mes images au stylo très fin. Livres jeunesse :
Les romans jeunesse déferlent au cinéma Dans le sillage d’Harry Potter et de Twilight, les adaptations de romans jeunesse se multiplient au cinéma. Une dizaine est d’ores et déjà prévue. Exploiter le filon. Un des secteurs les plus dynamiques de l’édition Ces sommes colossales ont en tout cas donné des idées à nombre de studios hollywoodiens. Si la littérature jeunesse a autant la cote auprès des producteurs du septième art, c’est avant tout car elle draine un lectorat très nombreux. « Les récits de ce type se prêtent bien au septième art » Bien qu’il ne nie pas – loin de là – l’intérêt économique du cinéma à adapter des séries cartonnant en librairie, Eli Anderson préfère lui souligner les qualités narratives de ce genre de fictions : « Les récits de ce type relèvent souvent du fantastique ou du futur d’anticipation et se prêtent bien au septième art, relève le romancier. Mais en dépit de l’engouement des studios pour ces sagas, rien n’assure, évidemment, que leurs versions filmées soient des succès. (d’après le Figaro)
La littérature policière rayon jeunesse la littérature Bibliographie Janvier 2006 Nicomède, Béatrice / Biville, Eric. Dictionnaire du roman policier .- Paris Cedex 15 : Hachette, 1998.- 251 p..- Dico Junior, ISBN 2- Résumé : Ce dictionnaire se compose d'articles sur des auteurs de romans policiers, sur les personnages et des définitions de mots spécifiques au monde du roman policier. Cote : DJ 800 NIC Ballanger, Françoise Enquête sur le roman policier pour la jeunesse .- Paris : Paris-Bibliothèques / La Joie par les livres, 2003 160 p. ; ill. en noir et en coul., couv. ill. ; 23 cm.- Publ. à l'occasion de l'exposition "Coup de jeune sur le polar", Paris, Bibliothèque des littératures policières, 4 novembre 2003-28 février 2004.- ISBN 2-84331-117-9 Résumé : Cet ouvrage publié à l'occasion de l'exposition "coup de jeune sur le polar rassemble une série de réflexions de différents spécialistes de la littérature policière pour la jeunesse qui abordent la diversité du genre et proposent de multiples mises en Cote : 027 BAL Dulout, Stéphanie Le roman policier J.
Adaptations cinématographiques des livres jeunesse | Choisir un livre – Le blog Alors que vient de sortir dans les salles obscures une adaptation de L’aigle de la 9ème légion, il est intéressant d’étudier l’essor de ce phénomène d’adaptation de livres en films, la ‘filmisation’ et celui inverse de films en livres, appelé ‘novelisation’. Plusieurs aspects doivent être considérés dans cette analyse. Dans un premier temps, interrogeons-nous sur le passage du livre au film, appelé en anglais ‘filmisation’. Un bref historique pour rappeler que ces pratiques, si elles se généralisent actuellement, ne sont malgré tout pas récentes. Le livre jeunesse représentait en 2009, 14,6% du chiffre d’affaires de l’édition. Si nous considérons l’aspect commercial du passage d’un livre en film, il est aisé de comprendre qu’il donne une visibilité nouvelle au livre et du même coup l’amène à changer de statut : le livre, objet culturel, devient un produit de grande consommation. Les classiques sont aussi « filmisés ». Les aventures de Gaspard et Lisa connaissent le même sort. J'aime :
Will & Will - John Green et David Levithan - Les riches heures de Fantasia Will Grayson habite Chicago. Ado ordinaire qui a pour principe de se fondre dans la masse, il a comme meilleur ami le tonitruant Tiny Cooper. Très costaud, à l'aise avec tout le monde, Tiny tombe amoureux d'un nouveau garçon toutes les heures. Un deuxième Will Grayson habite aussi Chicago. Ca pétille chez les jeunes Chicagoans ! Même si l'histoire est racontée en alternance par les deux Will, c'est en définitive lui le héros, celui qui impulse une dynamique aux autres, et va leur donner envie de dévorer leur avenir. Quel est le fil conducteur ? J'ai un peu regretté l'absence de personnage féminin digne de ce nom. Dans l'esprit, j'ai pensé à Code Cool de Scott Westerfeld (Panama, 2006) : l'intrigue n'a rien à voir, mais on retrouve une même atmosphère urbaine, pétulante et jeune. Will & Will De John Green et David Levithan Traduit de l'américain par Nathalie Peronny Gallimard jeunesse – collection Scripto – mars 2011 13 euros John Green est aussi l'auteur de Qui es-tu Alaska ?
Courts_metrages_d_illustrateurs.pdf Oniriques 2013 : Conférence La littérature jeunesse aujourd’hui, enjeux contemporains Oniriques 2013 : Conférence La littérature jeunesse aujourd’hui, enjeux contemporains de André-François Ruaud et Alain Grousset aux éditions Genre : Conférence Sous-genres :Littérature jeunesse Auteurs : André-François Ruaud , Alain Grousset , Marie-Hélène Delval , Danielle Martinigol , Nathalie Le Gendre Date de parution : mars 2013 Inédit Langue d'origine : Français Type d'ouvrage : Conference Lire tous les articles concernant André-François Ruaud ou Alain Grousset Que peut-on dire aux enfants ? D'accord, pas d'accord ? Répondre à cet article Confinés à la littérature jeunesse ? | Sophie lit On dit souvent que la littérature jeunesse devrait être une passerelle vers celle dite « pour adultes » et, pourtant, on met souvent des bâtons dans les roues des adolescents qui cherchent à lire autre chose que ce qui leur est proposé dans « leur » section de la bibliothèque ou de la librairie. Il ne faut pas oublier qu’il n’y a pas si longtemps, la littérature jeunesse n’existait même pas et que les seuls livres que les adolescents avaient à se mettre sous la dent après les œuvres plus enfantines étaient des romans pour adultes. Est-ce que cela a fait de ces jeunes des êtres perturbés? Aucunement! « Chers amis libraires, plusieurs jeunes lectrices me disent qu'elles veulent acheter La célibataire mais qu'elles se font répondre que la BD n'est pas de leur âge. Je pense que cette BD s'adresse à tout public. de ses titres. Ayant envie d’écrire les aventures d’une trentenaire, India le dit elle-même, elle n’a pas voulu prendre un virage adulte, elle a simplement suivi son inspiration.