background preloader

Crise des subprimes

Crise des subprimes
La crise des subprimes (en anglais : subprime mortgage crisis) est une crise financière qui a touché le secteur des prêts hypothécaires à risque (en anglais : subprime mortgage) aux États-Unis à partir de juillet 2007. Avec la crise bancaire et financière de l'automne 2008, ces deux phénomènes inaugurent la crise financière mondiale de 2007-2008. La crise trouve son point de départ dans la hausse des taux directeurs de la Réserve fédérale à partir de 2005. Cette hausse, renchérissant le coût du remboursement des prêts, s'accompagne ainsi d'un taux de défaut de 15 % de ces crédits en 2007. En outre, à partir de 2007, pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, les prix de l'immobilier baissent. Cette baisse, qui n'avait pas été anticipée, provoque de nombreuses faillites parmi les organismes de crédit qui avaient délivré des subprimes. La crise des subprimes a instauré une méfiance envers les créances titrisées comprenant une partie de ces crédits. Charles H.

Subprime Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le terme « subprime » s'est fait connaitre en français à la suite de la crise des subprimes aux États-Unis, qui a déclenché la crise financière de 2007 à 2011. Il désigne des emprunts plus risqués pour le prêteur (et à meilleur rendement) que la catégorie prime, particulièrement pour désigner une certaine forme de crédit hypothécaire (en anglais : mortgage). Le prime lending rate[1] est le taux d'intérêt accordé aux emprunteurs jugés les plus fiables, pour le prêteur l'avantage est un risque minime mais l'inconvénient est un rendement faible. Pour les créanciers, les prêts subprime étaient considérés comme individuellement risqués mais globalement sûrs et rentables. Les prêts subprime se sont développés principalement aux États-Unis et au Royaume-Uni. Caractéristiques de ces crédits[modifier | modifier le code] Les débiteurs étaient des ménages à faible revenu, ayant eu des retards de paiement ou des absences de paiement par le passé.

Titrisation Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La titrisation peut également viser à ne transférer aux investisseurs que le risque financier lié aux actifs concernés, auquel cas les actifs ne sont pas vendus, mais le risque ou partie du risque transféré grâce à une titrisation synthétique. Née aux États-Unis dans les années 1960, la titrisation a connu une expansion importante également en Europe à partir de 2000, tandis que les produits et les structures devenaient de plus en plus complexes. En France, la titrisation a été introduite par la loi du 23 décembre 1988. Présentation détaillée[modifier | modifier le code] La titrisation peut s'appliquer à des portefeuilles de créances ou de biens immobiliers, comme à tout actif distribuant des paiements à venir, qu'il s'agisse ou non de créances. Afin de faciliter l’analyse du risque lié au portefeuille, c’est-à-dire de prévoir les flux financiers, les actifs ou droits cédés seront de préférence de même nature, par exemple : Exemple :

Les agences de notation et la crise financière Cet article est donc le premier qui fait le lien entre la théorie économique et la crise financière, afin de dégager des lignes directrices pour éviter ce genre de crise à l'avenir. En partant du déclenchement de la crise, cet article abordera le rôle de l'information dans l'économie, et montrera que ce rôle est primordial, et d'actualité. Et que cet aspect théorique recouvre des enjeux très pratiques. Ce sont notamment les agences de notations financières qui sont concernées par ce débat. Rappelons d'abord comment cette crise s'est déclenchée, pour rester proche de la réalité. C'est comme si les acheteurs avaient eux mêmes prêté de l'argent à ceux qui ont souscrit les prêts. les titres sont semblables à des obligations: ils rapportent un intérêt, qui provient des intérêts payés par les emprunteurs. Ce système permet à la banque d'accorder plus de prêts, puisque le risque est porté par les investisseurs. Pour financer les prêts subprime, les banques ont utilisé le même système.

A quoi servent les agences de notation ? Pourquoi les marchés se contrefichent des notes des agences ? Le président de la République, François Hollande, comme son prédécesseur, a justifié sa politique d'austérité et de retour à un déficit de 3% par cette menace des marchés financiers qui ne manqueraient pas de faire flamber leurs taux d'intérêts et donc de prêter de plus en plus cher à la France (qui s'endetterait encore plus) si rien n'était fait pour assainir les finances de l'Etat. Christophe Blot, Directeur adjoint au Département analyse et prévision de l'OFCE, spécialiste de la crise financière, explique que "l'évolution des taux d'intérêt à la baisse [au lieu d'une hausse) après des dégradations par les agences de notation démontre que les marchés financiers se font leur propre évaluation, n'attendent pas les rapports des agences, et que quand un pays a une dette qui est globalement risquée ils peuvent décider d'augmenter les taux d'intérêt avant même décision des agences".

Vers un contrôle plus strict des agences de notation Le Parlement européen a voté de nouvelles règles pour réguler et encadrer Standard & Poor's, Moody's et Fitch. Le texte devrait entrer en vigueur cette année. C'est une petite révolution dans le monde de la finance. Pour la troisième fois depuis décembre 2010, l'Europe va fixer des limites aux agences de notation, qui ont longtemps fait la pluie et le beau temps sur les marchés financiers. Les trois principales agences (Standard & Poor's, Moody's et Fitch) qui représentent 90% du marché, se verront désormais imposer une plus grande transparence et pourront être tenues responsables de leurs erreurs. Une large majorité de députés européens (579 voix contre 58, et 60 abstentions) a ainsi adopté mercredi le texte présenté par le député démocrate socialiste italien Leonardo Domenici. • De la transparence avant tout Pas toujours facile de comprendre le système de notation de ces agences. • Des notations, mais pas n'importe quand • Des agences désormais responsables

Dodd–Frank Wall Street Reform and Consumer Protection Act Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le Dodd–Frank Wall Street Reform and Consumer Protection Act de 2010 est le principal volet législatif de la réforme du marché financier engagée par l'administration Obama suite à la crise des subprimes et la crise financière et économique qui s'en est ensuivie. Le titre complet de la loi, signée par le président Barack Obama le , explicite ses objectifs : « Une loi pour promouvoir la stabilité financière des États-Unis en améliorant l'accountability (la responsabilisation) et la transparence dans le système financier, pour mettre fin au too big to fail, pour protéger le contribuable américain en mettant fin aux sauvetages financiers (ending bailouts), pour protéger le consommateur des pratiques de services financiers abusifs, et pour d'autres objectifs. » Nom de la loi et vote[modifier | modifier le code] En juin 2009, l'administration Obama publia son projet de réforme des marchés financiers, le White Paper on Financial Regulatory Reform [1].

La réforme historique de Wall Street adoptée par le Congrès Le Congrès des Etats-Unis a adopté, après un ultime vote au Sénat jeudi 12 juillet, la version définitive de la plus vaste réforme de la régulation financière depuis les années 1930, offrant au président Barack Obama une victoire législative cruciale. Barack Obama a affirmé jeudi après-midi depuis la Maison Blanche que l'application de la réforme allait mettre fin aux "affaires louches" qui ont mené le système financier américain à la crise de l'automne 2008 et précipité l'économie du pays dans le chaos. Selon lui, le texte qui doit être promulgué la semaine prochaine aidera à bâtir une économie "innovante, créative et concurrentielle", qui sera moins exposée à la panique et qui ne contraindra pas les contribuables à payer pour les erreurs des géants de Wall Street. Protection des consommateurs Les sénateurs ont adopté le texte par 60 voix contre 39. Deuxième victoire pour Obama Meilleur contrôle des produits dérivés (Nouvelobs.com)

Comparatif : La fiscalité en Europe Les systèmes fiscaux dans l'Union européenne diffèrent grandement d'un pays à l'autre. Il est néanmoins possible d'en comparer quelques éléments communs. Total des recettes fiscales de l'Etat En 2015, les recettes fiscales dans l'Union européenne ont augmenté pour atteindre 37,57% du PIB, contre 37,39% en 2014. Entre 2014 et 2015, les plus fortes hausses de la charge fiscale globale par rapport au PIB ont été enregistrées en Grèce (de 35,71 à 36,78%), en Slovaquie (de 31,24% à 32,24%), en Estonie (32,42% à 35,59%) et en Suède (42,78 à 43,33%). Enfin, notons que, dans plus de la moitié des Etats membres, les recettes fiscales en pourcentage du PIB n'ont pas évolué de plus de 1 point au cours des 10 dernières années. comparatif sur les taux de TVA pratiqués en Europe Dans le détail : quelques composantes fiscales Plus précisément, les différences européennes en matière fiscale se retrouvent également en ce qui concerne les taux moyens de l’impôt sur le revenu. Sources :

Related: