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La plasticité cérébrale - Philippe Lambert, article Psychologie

La plasticité cérébrale - Philippe Lambert, article Psychologie
Longtemps, les scientifiques ont cru que le cerveau, une fois mature, se caractérisait par la stabilité de ses connexions, jugées immuables. Depuis une trentaine d'années, cette vision de la structure et du fonctionnement cérébral a volé en éclats. Grâce à la plasticité cérébrale, le cerveau modifie l'organisation de ses réseaux de neurones en fonction des expériences vécues par l'organisme. Le cerveau est « informable » et déformable. Darwinisme neuronal Le cerveau est donc en perpétuel remaniement, et la plasticité suggère un grand jeu de construction et de démolition. Ce processus, que le neurobiologiste Jean-Pierre Changeux qualifie d'épigenèse par stabilisation sélective des neurones et des synapses, connaît son apogée durant la petite enfance. Traits d'union entre ceux-ci, les connexions synaptiques, elles, prolifèrent alors de façon exubérante. D'une certaine manière, la plasticité est aux ordres de l'environnement. Quatre types de plasticité Deuxième mécanisme envisagé par J. Related:  Le cerveau

L'étonnante plasticité du cerveau humain Tous les mois dans Le Figaro , des membres de l'Académie des sciences répondent aux grandes questions de l'actualité scientifique. Pierre-Marie Lledo, neurobiologiste au CNRS et à l'Institut Pasteur vous répond. Avec ses 86 milliards de cellules nerveuses et ses millions de milliards de connexions, le cerveau de l'homme moderne est une merveille de complexité qui n'a pourtant rien d'immuable et de figé comme le sont les composés d'un ordinateur. Si connexions, mémoire et langage il y a, ceux-ci sont faits de chair vive: matière changeante construite pour le changement et qui n'existe elle-même que par le changement. Toutes nos aptitudes particulières, manuelles ou intellectuelles, qui concourent à faire de chacun d'entre nous un spécialiste, un expert unique, sont pour une grande part façonnées durant les premières phases du développement cérébral de l'enfant et de l'adolescent. Programmés pour apprendre * Lauréat 2012 du prix Mémain-Pelletier décerné par l'Académie des sciences.

Entraine ton cerveau! L’effet de l’activité physique Le lien entre l’activité physique et la prévention de maladies et de troubles comme le diabète, les maladies cardiaques et l’obésité est bien connu. Par ailleurs, les plus récentes recherches mettent en lumière les effets de l’activité physique sur le développement du cerveau de l’enfant. Ces découvertes permettent d’établir d’importants liens entre l’activité physique et l’apprentissage. Dans cet article publié par la Canadian Education Association (CEA), des chercheurs affiliés au Children’s Hospital of Eastern Ontario Research Institute, rapportent les résultats de récentes recherches qui montrent les bienfaits de l’activité physique sur le cerveau. L’activité physique entrainerait la formation de nouveaux vaisseaux sanguins (qui sont d’importants « réservoirs » de nutriments et d’oxygène) et de neurones (qui transmettent les influx nerveux) dans le cerveau. Quels types d’activité privilégier? L’adoption de comportements actifs débute tôt Les jeunes sont-ils trop branchés?

Apprentissage : le cerveau est comme une forêt! Que se passe-t-il dans la tête d’une personne qui apprend? Comment une meilleure connaissance du fonctionnement du cerveau peut-elle aider un enseignant à améliorer sa pratique? Cet article rédigé par Steve Masson, professeur à l’UQAM, porte sur les récentes avancées de la science quant à la façon dont l’apprentissage modifie la structure du cerveau d’une personne. Sur le plan cérébral, qu’est-ce qu’apprendre? Apprendre, c’est établir de nouvelles connexions entre les neurones du cerveau. Au départ, il est difficile pour l’apprenant de se déplacer d’un point à un autre dans la forêt. Quand on apprend, ce qui se passe dans le cerveau est semblable à ce qui se produit lorsque l’apprenant marche dans une forêt vierge. Après plusieurs activations cérébrales, les neurones deviennent donc de plus en plus connectés, ce qui permet aux influx nerveux de circuler dans le cerveau de plus en plus aisément et efficacement. Ce que doivent savoir les pédagogues L’apprentissage actif La répétition E.

Le cerveau catégorise les choses que nous voyons Le cerveau a toujours été une machinerie complexe. Depuis que l'Homme s'intéresse à son corps, il est au centre de bien des interrogations. Encore aujourd'hui subsistent un grand nombre de questions. La mémoire, par exemple, a encore moult secrets à révéler. Des chercheurs viennent de trouver de nombreuses réponses. C’est à Berkeley, Université de Californie, que des chercheurs ont décidé de concentrer leurs recherches sur la gestion de la mémoire des objets et des actions par le cerveau. Les IRMs ont ainsi permis d’analyser les flux sanguins, les chercheurs ont ensuite pu faire les corrélations avec ce qui était présenté au même moment au cobaye. Historiquement, les scientifiques s’accordaient à penser que le cortex visuel était la région dévouée à ce genre de mémoire, mais il semblerait bien aujourd’hui que ce ne soit pas moins de 20% de notre cerveau qui se retrouve en charge de notre mémoire visuelle. Les chercheurs de Berkeley ont mis la carte à disposition ici. [theverge]

Mon cerveau, ce héros... et ses mythes De "l'effet Mozart' à la croyance que l'on n'utilise que 10% de son cerveau, les neuro mythes sont partout et particulièrement dans l'enseignement. Philosophe de formation mais chargée de mission à La main à la pâte et membre associée à l'Institut Nicod, Elena Pasquinelli nous invite à découvrir les neuro mythes et à les comprendre pour mieux les combattre. Un combat devenu nécessaire parce qu'ils justifient de façon banale le maintien de préjugés et qu'ils empêchent du coup l'Ecole de tirer parti des avancées scientifiques. "Ce voyage au royaume des mythes ne sera pas un voyage de tout repos et il présente des risques", écrit E Pasquinelli. En fait, son petit livre, publié aux éditions Le Pommier, se lit très agréablement. Son ouvrage n'est en rien une remise en question des neurosciences. Elena Pasquinelli : " oublier que les enseignants ont un cerveau c'est risqué, non ?" Dans cet entretien, E Pasquinelli analyse plusieurs neuromythes qui ont cours dans l'éducation. Je ne crois pas.

Des chercheurs créent une carte 3D du cerveau pour visualiser comment nous comprenons le langage Chaque jour, nous échangeons des milliers de mots. En famille, au bureau, avec les amis. Comment le cerveau est-il capable de reconstituer le sens des mots. Quels mécanismes se mettent en œuvre pour que nous puissions comprendre ce flux sans fin ? Un groupe de scientifiques a entrepris de cartographier la façon dont le cerveau représente le sens de la langue parlée, mot par mot. C’est une première, publiée le 27 avril dans la revue Nature. Cette recherche est non seulement une première par l’exploit qu’elle représente de construire une cartographie en temps réel de notre cerveau, en train de déchiffrer des mots, mais surtout elle montre que le langage n’est pas limité comme on le croyait à certaines zones précises du cerveau, situées plutôt dans l’hémisphère gauche. Jack Gallant, neuroscientifique à l’Université de Berkeley, et ses collègues, dont l’auteur principal Alex Huth, ont voulu savoir comment notre cerveau réagit quand on nous raconte une histoire. Dans la même thématique :

4 informations à connaître par tous sur la manière dont le cerveau apprend Connaître la manière dont le cerveau fonctionne est un gage pour des apprentissages efficaces. Je vous propose de répondre aux questions suivantes dans cet article, qui pourra aider à la fois les enseignants, les parents, les enfants et les adolescents à l’école et au moment des devoirs : 1. Comment fonctionne mon cerveau ? 2. Qu’est-ce qui se passe dans mon cerveau quand j’apprends ? 3. 4. Le cerveau est en charge de tout ce que nous faisons, que ces choses soient conscientes ou non (comme emprunter un chemin connu sans se perdre, cligner des yeux ou encore sourire). Nous utilisons notre cerveau à chaque fois que nous résolvons des problèmes, que nous parlons, que nous dessinons, que nous jouons ou pratiquons un sport, que nous faisons preuve d’imagination, que nous rêvons. Le cerveau est également le siège de la mémoire : la mémoire à court terme (comme le dernier repas que nous avons pris)la mémoire à long terme (comme la manière dont nous avons vécu notre premier jour d’école)

Cognition, cerveau, éducation. Une sélection de contributions et d'idées entre recherche et application Sciences cognitives et éducation. Journées organisées par le Ministère de l'EducationNationale avec la Chaire de Psyshcologie Expérimentale du Collège de France La recherche accorde une place de plus en plus importante à l'appréhension des mécanismes cognitifs appliqués à l'éducation et il paraît essentiel de confronter les résultats majeurs de ces études scientifiques aux pratiques d'enseignement en classe. Consulter la page dédiée au séminaire sur le site web du CRDP de Paris Sciences cognitives et éducation. Programme Présentation (Jean-Michel Blanquer) vidéo Les grands principes de l'apprentissage (Stanislas Dehaene) vidéo support Quels sont les mécanismes par lesquels l’éducation modifie le cerveau de l’enfant? Les difficultés d'apprentissage de l'enfant et leurs origines (Franck Ramus) vidéo support Les troubles spécifiques des apprentissages ont fait l’objet de nombreuses recherches scientifiques et commencent à être de mieux en mieux compris. Apprendre l'orthographe.

Cerveau, apprentissage et enseignement Il y a quelques années, la pertinence de s’intéresser au cerveau en éducation était plutôt limitée. Intuitivement, les chercheurs, les enseignants et les autres intervenants du milieu de l’éducation se doutaient bien de l’existence d’un lien important et profond entre le cerveau et les apprentissages scolaires. Cependant, ce lien n’était ni clair ni appuyé sur des connaissances scientifiques solides, ce qui rendait les retombées éducatives des recherches sur le cerveau somme toute peu nombreuses et fragiles. Aujourd’hui, par contre, grâce aux avancées considérables de l’imagerie cérébrale et des neurosciences en général, cette situation a considérablement changé. Première découverte : l’apprentissage modifie l’architecture du cerveau La première découverte concerne la relation entre apprentissage et cerveau. Nous savons aujourd’hui que cela est en bonne partie erronée. Deuxième découverte : l’architecture du cerveau influence l’apprentissage Mieux connaître le cerveau pour mieux enseigner

Cerveau, apprentissage et enseignement Il y a quelques années, la pertinence de s’intéresser au cerveau en éducation était plutôt limitée. Intuitivement, les chercheurs, les enseignants et les autres intervenants du milieu de l’éducation se doutaient bien de l’existence d’un lien important et profond entre le cerveau et les apprentissages scolaires. Cependant, ce lien n’était ni clair ni appuyé sur des connaissances scientifiques solides, ce qui rendait les retombées éducatives des recherches sur le cerveau somme toute peu nombreuses et fragiles. Aujourd’hui, par contre, grâce aux avancées considérables de l’imagerie cérébrale et des neurosciences en général, cette situation a considérablement changé. Première découverte : l’apprentissage modifie l’architecture du cerveau La première découverte concerne la relation entre apprentissage et cerveau. Nous savons aujourd’hui que cela est en bonne partie erronée. Deuxième découverte : l’architecture du cerveau influence l’apprentissage Mieux connaître le cerveau pour mieux enseigner

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