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Doit-on ressusciter les espèces disparues

Doit-on ressusciter les espèces disparues
Avez-vous entendu parler de Rheobatrachus silus ? Si la réponse est non, il n’y a rien d’étonnant car cette espèce australienne de grenouille, connue en français sous le nom de grenouille plate à incubation gastrique, est considérée comme éteinte depuis 1983, date à laquelle le dernier spécimen conservé en captivité est mort. L’animal s’avère pourtant fascinant, pour deux raisons. La première tient à son mode d’incubation très particulier : une fois qu’elle avait pondu, la femelle avalait ses œufs et les tenait à l’abri dans son estomac où ils grandissaient durant environ un mois et demi. Pendant toute cette période, la grenouille ne mangeait pas et son estomac cessait de produire de l’acide chlorhydrique qui, autrement, aurait dissous les œufs. La seconde raison, pour laquelle on reparle de Rheobatrachus silus aujourd’hui, s’appelle le projet Lazare (comme le Lazare que Jésus ressuscite dans le Nouveau Testament). Et effectivement, dans la liste des « bénéfices » dressée par MM. Related:  Actutheoohn

La découverte de sources d'hydrogène ouvre la voie à une nouvelle énergie LE MONDE | • Mis à jour le | Par Pierre Le Hir Ce pourrait être une révolution énergétique. Sur tous les continents existent des sources naturelles d'hydrogène qui, si elles pouvaient être exploitées industriellement, fourniraient à l'humanité une nouvelle énergie, durable et respectueuse de l'environnement. Une piste qu'une équipe de l'IFP Energies nouvelles (Ifpen) est la seule au monde à explorer, en partenariat avec l'Institut de physique du globe de Moscou. Depuis longtemps, les industriels voient dans l'hydrogène l'une des énergies du futur, dont l'immense avantage serait de ne générer aucun rejet de CO2. Avant de pouvoir l'utiliser, il faut donc "casser" les molécules pour l'isoler. Jusqu'à présent, il n'était donc pas considéré comme une ressource énergétique à part entière.

Le clonage des espèces menacées Février 2008 Cloner pour mieux sauvegarder paraît difficile à entendre pour le grand public. Cette technique de reproduction jouit d'une très mauvaise réputation. La raison première est la peur de voir apparaître des monstres ou autres chimères, créations de chercheurs zélés. Pourtant face à la disparition massive d'espèces dans le monde, et la France n'est pas épargnée, la science tente d'apporter ses progrès au service de la sauvegarde du patrimoine de l'Humanité. Chrystelle : "Si l'animal initial est en voie de disparition, parce que sensible et fragile à l'environnement où il vit... je ne vois vraiment pas comment son clone survivrait, alors qu'il a le même patrimoine génétique et donc la même sensibilité que son parent. Alexis : "Le clonage est très cher, et il ne peut être appliqué que pour un petit nombre d'espèces "médiatiques" (panda, gorille...), à l'exclusion de toutes les autres. Carine : "Aurions-nous cloné les dinosaures ? Retrouvez tous les témoignages En savoir plus

Commencer par échouer : une réminiscence Dans l'article de Maryline Baumard consacré aux mathématiques (Les maths, nouvelle langue morte ?), cette phrase : "On est encore traumatisés de l'enseignement des mathématiques modernes". Et ces deux mots : " diagrammes sagittaux" (une contrepèterie ?) D'accord, je ne fais pas le coup de la grive de François-René, je n'entame pas le tube des pavés mal équarris, de la madeleine trempée. Mais quand même, ces mots étaient enfouis dans mon esprit depuis tant d'années, complètement oubliés. Les bases. Mais un petit sentiment ça a laissé. Commencer par échouer. Signaler ce contenu comme inapproprié Cette entrée a été publiée dans Non classé.

Les différents types de clonage -Clonage végétal : Chez les plantes, le clonage peut être naturel, en effet les plantes hermaphrodites produisent des plantes filles identiques à la plante mère car elles ont le même ADN. La multiplication végétative est utilisée depuis des siècles par les horticulteurs et jardiniers : bouturage, marcottage et greffage… La micropropagation in vitro dérive de ce phénomène naturel. Les objectifs de ce type de clonage sont d’une part de produire en quantité des plantes d’intérêt agronomique, horticole ou autre qui viennent d’être découverts, créés ou qui ont un intérêt permanent et d’autre part la reproduction de plantes difficiles à reproduire de manière naturelle. -Clonage animal : Tous les animaux se reproduisant de manière sexuée sont uniques génétiquement, le seul cas dans lequel deux individus partagent le même ADN est celui de jumeaux homozygotes. Le clonage animal est décrit de manière très schématique, dans son aspect technique au début de cette partie. -Clonage humain

Matière noire ou pulsars ? L'énigme du "chaudron galactique" LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | • Mis à jour le | David Larousserie Il y a bien quelque chose de bizarre dans notre galaxie. Quelque chose comme un chaudron d'où jailliraient plus de particules que ce que la théorie attendrait. La question était au centre des résultats présentés par le Prix Nobel de physique 1976, Samuel Ting, dans un amphithéâtre de l'Organisation européenne de physique nucléaire (CERN), en Suisse, mercredi 3 avril. Ces flux de matière constituent ce qu'on appelle les rayons cosmiques, violentes émissions de particules à l'origine d'ailleurs encore inconnue depuis leur détection par Victor Hess en 1912, à bord d'un ballon. Les dix-huit mois d'enregistrement d'AMS-02 ont permis de voir passer plus de 25 milliards de particules. "Il existe donc une source de positons dans notre galaxie.

Les nouvelles technos ne détruisent pas le cerveau, elles s’y adaptent ! Sebastian Dieguez (@twieguez) est chercheur en neuroscience à l'université de Fribourg. Lorsqu'on parle des nouvelles technologies et du cerveau, le plus souvent on évoque les effets des technologies sur le cerveau plutôt que l'inverse, estime le neuroscientifique sur la scène de Lift (vidéo). De nombreuses publications récentes nous mettent en garde contre les dangers des nouvelles technologies. Panique, psychose, dépression, dépendance, anxiété... Toute la presse ne nous parle que de cela quand elle évoque les nouvelles technologies. Comment nous rendent-elles stupides, bêtes, dépendants, seuls... Image : psychoses éditoriales extraites de la présentation de Sebastian Dieguez. "Autant dire que notre société doit vraiment aller très mal à voir tous ces diagnostics psychiatriques !" Et si nous nous posions la question dans l'autre sens. Image : Sebastian Dieguez sur la scène de Lift, photographié par Ivo Näpflin. L'homme a inventé plus de 200 systèmes d'écriture. Hubert Guillaud

www.leparisien.fr/societe/le-zoo-pouponniere-des-especes-menacees-05-06-2017-7017738.php... Sortir de la tyrannie du présent La quantité massive de données dont nous disposons sur tous les sujets, des sciences sociales aux systèmes environnementaux, nous laisse espérer la possibilité de mieux comprendre le monde dans lequel nous vivons. Mais les arbres ne cachent-ils pas la forêt ? Le mathématicien Samuel Arbesman (@arbesman) affirme dans Wired qu'il nous faut désormais compléter ces big data par les "long data" : des informations sur les phénomènes lents, se développant sur le très long terme. Pour cela, nous devons collecter et surtout interpréter des données s'étendant sur plusieurs siècles, voire des millénaires. Un exemple de ce genre de travail, cité par Arbesman, est l'oeuvre Jared Diamond, auteur de Guns, Germs and Steel (traduit en français sous le titre De l’inégalité parmi les sociétés - Wikipédia). Si ces "long data" peuvent présenter un grand intérêt pour les historiens, sont-elles vraiment importantes pour qui cherche à envisager le futur ? Vers la psychohistoire - et au-delà ! Rémi Sussan

Quand le cerveau dit stop... ou encore LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | • Mis à jour le | Par Pascale Santi En plein travail, en pleine révision d'un examen, bref, au cours d'un effort, comment le cerveau "sait-il" qu'il est temps de faire une pause ? C'est cette question que se sont posée Florent Meyniel et Mathias Pessiglione, de l'unité Inserm 975 du Centre de recherche en neurosciences de la Pitié-Salpêtrière (Inserm - université Pierre-et-Marie-Curie/CNRS). Le cerveau décide de poursuivre ou non l'effort, et donc de faire ou non un break, en évaluant les bénéfices à en tirer ou les coûts que cela implique. Les chercheurs sont partis de l'hypothèse que l'accumulation d'un signal cérébral de fatigue déclenche la décision d'arrêter l'effort, et que, à l'inverse, sa dissipation envoie le signal de reprendre le travail en cours. Pour mesurer leur hypothèse, ils ont mis en place un test auprès de 39 personnes volontaires. Plus globalement, il ressort que le seuil de fatigue varie en fonction de la motivation.

15 ans après dolly... où en est le clonage Des pâturages près d'Edimbourg, en Ecosse, où paissent des moutons : nous voici sur les terres protégées du Roslin Institute, centre spécialisé dans la recherche génétique. Ce jour-là, Ian Wilmut est nerveux. Un agneau s'apprête à naître, une femelle. Qui, si tout se passe bien, fera date dans l'Histoire: elle sera en effet le premier mammifère issu, non de deux parents, mais d'une seule cellule-mère adulte. Sur le papier, la technique mise au point par le chercheur est simple : elle consiste à fusionner des cellules mammaires d'une brebis avec les ovocytes d'une autre brebis, dont le noyau a préalablement été ôté. Un mince espoir, auquel le chercheur s'accroche jusqu'à ce 5 juillet, date à laquelle Dolly naît enfin. Reproduire un être vivant sans la rencontre des sexes n'est toutefois pas une nouveauté. Ne pourrait-on alors forcer une cellule de peau ou de foie à retrouver cette capacité, voire créer un nouvel individu possédant les mêmes gènes ? Stade 1 Stade 2 Stade 3 Stade 4 Stade 5

"Jour de honte à Washington" après l'échec de la législation sur les armes d'Obama Le Sénat américain a rejeté, mercredi 17 avril, une mesure qui devait rendre obligatoires les vérifications d'antécédents avant l'achat d'une arme sur Internet et dans des foires. Un échec cuisant pour la réforme promue par Barack Obama depuis quatre mois. Barack Obama a immédiatement tenu une conférence de presse pour commenter ce rejet. Au total, seuls 54 sénateurs ont voté en faveur de la mesure, alors que 60 voix étaient requises. Le rejet du texte – pourtant édulcoré par rapport aux premières versions – marque une défaite politique cinglante pour Barack Obama, qui a investi un capital politique considérable sur ce thème. Une heure avant le vote, le vice-président Joe Biden, qui a exceptionnellement présidé la séance, avait promis que "si nous n'y parvenions pas aujourd'hui, nous y parviendrons en fin de compte". Un foyer américain sur trois possède au moins une arme. Lire aussi : "Premier succès au Sénat américain pour les partisans du contrôle des armes"

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