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La protohistoire

La protohistoire
La Protohistoire s’insère entre la Préhistoire et l’Histoire. C’est la période pendant laquelle une civilisation ne possède pas encore d’écriture mais elle apparaît déjà dans les écrits d’autres civilisations (ex. les grecs parlant des Celtes). En Europe, les Celtes et les Germains sont ainsi considérés comme protohistoriques dès lors que les auteurs grecs et romains parlent d’eux. Les limites entre la Protohistoire, la Préhistoire et l’Histoire sont alors assez facile à différencier : l’Histoire est le fait d’écrire ; lorsque un peuple n’écrit pas mais que l’on parle de lui, c’est la Protohistoire... Il est possible d’assimiler la Protohistoire aux âges des métaux : - Âge du cuivre ou Chalcolithique (quoique celui-ci soit discuté et est plutôt généralement rattaché à la Préhistoire. - Âge du bronze - Âge du fer L’âge du cuivre L’âge du cuivre, correspond dans un sens plus restrictif et dans une acception culturelle au chalcolithique. L’âge du cuivre en Europe occidentale L’âge du bronze

les mégalithes Dès le début du 5e millénaire, apparaissent un peu partout sur la façade atlantique des édifices imposants, érigés au moyen de blocs énormes de pierre. Ces constructions, témoins de la première architecture monumentale européenne, furent érigées pour le service des morts - à l’intérieur de ces caveaux gigantesques, des dizaines de squelettes jonchant parfois le sol ont été retrouvés. C’est un phénomène mondial, qui a connu un développement spectaculaire, notamment en France. - Vers 4530 avant J.C., des peuples Cardiaux, venus probablement par le Portugal et l’Espagne, plutôt que par le sud de la France, s’établissent en Vendée et en Charente. - Entre 4000 et 3800 avant J.C., des Rubanés, originaires du Bassin Parisien, viennent en Bretagne. - 3800 / 3400 avant J.C., les Rubanés dominent les côtes atlantiques et y construisent de longs tertres funéraires. - 3600 / 3200 avant J.C., début des constructions de menhirs et dolmens le long des côtes atlantiques. Les différents types de Mégalithes

le néolithique Le Néolithique (Âge de la pierre polie ou Âge de la pierre nouvelle), terme inventé en 1865 par le préhistorien John Lubbock, est la dernière période de la préhistoire et la plus courte. Il succède au Mésolithique, dont il est séparé par la “révolution néolithique”, qui introduit de nombreux changements dans les modes de vie humains : sédentarisation le plus souvent, introduction de l’élevage et de l’agriculture. Selon les régions, le néolithique débute à des périodes différentes ; dans les premières régions touchées, il commence il y a 10 000 ans et coïncide avec la fin de la dernière glaciation. Le néolithique marque un véritable changement en ce sens qu’il est le commencement du contrôle par l’Homme de son environnement là où, auparavant il était dépendant de ressources alimentaires indépendantes de sa volonté. Si au Paléolithique les faciès culturels étaient définis par la façon de tailler la pierre, c’est maintenant la forme et le décor des poteries qui serviront de référence.

les peuples indo-européens Les Pontiques sont les ancêtres de tous les peuples de langues indo-européennes (Celtiques, Italiques, Germaniques, Illyro-Albanaises, Thraco-Arméniennes, Grecques, Baltes, Slaves, Indo-Iraniennes, Anatoliennes et Thokariennes). C’étaient des pasteurs guerriers se déplacant à cheval et utilisant des haches de combat en pierre ou en cuivre. Ils se sont peu à peu emparé de toute l’Europe et y ont installé les premières monarchies patriarcales centralisées, rompant avec les traditions matriarcales plus ou moins égalitaires des anciens Asianiques. Les Pontiques (indo-européens) du sud de l’Aral sont les ancêtres des Aryens Indous. Les Pontiques (Indo-européens) de Dniepr-Volga (4100 -3500 av.jc ) étaient un rameau issu de la culture de la Volga (Seroglazovo / Seroglazovka - Djangar). Les Pontiques (Indo-européens ) d’Azov-Caspienne étaient des agriculteurs et des éleveurs de boeufs et de porcs vivant dans des huttes semi enterrées de plan irrégulier. Ce sont les ancètres des Celtes.

les peuples asianiques Les Asianiques étaient divisés en deux branches dont on ignore si les langues étaient apparentées: Ceux du nord sont les ancêtres des peuples de langues euskaro- caucasiennes (Basques, Géorgiens et Tcherkesses) alors que ceux du sud (les Pélasges) parlaient des langues qui ont toutes disparu actuellement.Ils se sont étendus, à l’époque néolithique, dans tout le Proche-orient et en Europe en apportant avec eux les techniques de l’agriculture, de l’élevage et de la céramique. Les civilisations asianiques étaient en plein essor (les asianiques Pélasges de Crète et d’Anatolie avaient même inventé une écriture) mais elles ont finalement toutes été détruites par les invasions pontiques. Les Natoufiens sont les ancêtres de tous les peuples asianiques qui se sont répendus au néolithique. Les asianiques Mureybetiens sont un rameau descendant des Natoufiens. La plus ancienne civilisation connue des peuples Mlecchas est celle des Zarziens (10000-8300 av.JC). Au IIeme millénaire Av.

le mésolithique Le Mésolithique est une période de transition de la Préhistoire qui succède, à la fin du Paléolithique, à l’épipaléolithique il y a 11 000 ans et qui dure jusqu’au Néolithique, entre le VIIIe et le IVe millénaires av. J.-C. Le Mésolithique est surtout caractérisé par des innovations techniques qui concernent les « armatures microlithiques » en silex. C’est-à-dire que de petits éclats de silex sont de plus en plus employés pour réaliser les outils. Ces éclats sont fixés sur de l’os ou du bois. Le Mésolithique connaît, entre autres, un développement des armes de jet. L’Europe devient au Mésolithique une région tempérée dans laquelle l’Homme, adapté à un nouvel environnement de forêts, connaît une croissance démographique sans précédent. La navigation en mer ou en rivières ne fait pas de doute : peuplement de la Crête et de la Corse au 7° millénaire, pirogue découverte dans un bras de la Seine, cannes pour la pêche à la ligne, hameçons en os et harpons. Modes de vie :

le paleolithique La période paléolithique s’étend sur 5 à 6 millions d’années, depuis le début du Quaternaire jusqu’à 10000 avant notre ère, elle se termine avec la fin de la dernière glaciation de Würm. Pendant tout le Paléolithique l’espèce humaine s’est transformée : elle est passé de l’Australopithèque à l’Homo sapiens sapiens, l’Homme moderne. Cette transformation a pris différentes formes : - Biologique : d’Homo habilis à Homo sapiens sapiens; - Technologique avec l’utilisation d’outils d’abord simples comme le chopper pour aboutir aux microlithes; - Sociale car l’homme apprend à vivre en société, avec ses semblables; - Psychologique avec la prise en compte progressive des défunts, ce qui implique l’existence d’une conception du monde. Trois grandes phases constituent le Paléolithique : Trois grandes catégories d’industrie lithique se succèdent, donnant une certaine unité à chaque période: Il n’y a pas de rupture entre les différentes périodes, mais une continuité.

la préhistoire Il y a douze mille ans, l'homme prend un tournant décisif : il sort de la préhistoire et pose les fondations des premières civilisations. En quelques milliers d'années, Homo Sapiens abandonne sa vie de nomade pour s'installer dans les premiers villages. Il se sédentarise, invente l'agriculture, l'élevage, le commerce, les religions, la roue, la métallurgie, l'écriture, l'architecture… Il construit des cités et imagine une société complexe, organisée, hiérarchisée. Sur son chemin, de nombreuses épreuves l'attendent. De 12 000 à 10 000 ans avant notre ère C'est dans la région du Levant, qui s'étend de la Palestine au Zagros, qu'apparaissent entre 12 000 et 8 000 ans avant notre ère les premiers villages néolithiques, des agglomérations de cabanes de plain-pied ou à demi-enterrées dans des fosses rondes. La vie en village implique que les différents villageois se soumettent à des règles de vie communes, librement consenties. De 8 000 à 6 000 ans avant notre ère

Carte et histoire coloniale : colonisation Afrique et Asie, empire colonial français, empire britannique Impérialisme européen au 19ème siècle La révolution industrielle et la croissance démographique en Europe sont à l’origine d’un nouvel élan de l’expansion coloniale. Emigration européenne dans le monde Tout au long du siècle l’émigration européenne vers les « nouveaux mondes » contribue à l’influence politique, économique et culturelle de L’Europe. Empire britannique : axes et logique de construction Le Royaume-Uni développe son empire colonial grâce à la maîtrise incontestée des mers. Empire britannique : statuts et administration L’évolution des formes de domination a différencié dominions et colonies de la Couronne dans la mosaïque impériale britannique. La France et ses colonies En 1815, la France ne conserve de son premier empire colonial qu’un ensemble à la superficie très modeste. La conquête de l’Algérie Les principales étapes de la colonisation de l’Algérie après l’intervention décidée par Charles X en 1830. Colonisation et peuplement de l’Algérie Les explorations en Afrique

Le mythe de Prométhée réhabilité - Savoir Mythologie Prométhée supplicié pour avoir volé le feu aux dieux et l’avoir offert aux hommes... Un mythe qui nous parle avant tout d’humanité et des vertus de la rébellion. Extrait exclusif de notre hors-série "Les grands mythes de l'humanité" qui vient de paraître. Une torsion moderne du mythe Prométhée le « prévoyant » versus Épiméthée le « nigaud » Soucieux des humains, et bernant Zeus avec une facilité déconcertante quant aux sacrifices qu’on doit lui offrir (Zeus n’est donc pas aussi « malin » qu’on voudrait nous le faire accroire ; ce dieu ne sait donc pas tout, comme on nous le présente à l’accoutumée ?) Le voleur de feu Autrement dit, dans sa puissance de réflexion, Prométhée est en réalité plus intelligent que ne l’est Zeus, d’abord guidé par ses passions et par l’idée qu’il s’attribue de son intrinsèque supériorité… Mais pourquoi ce dernier tient-il tant au privilège de la lumière ? Se rebeller contre l’injustice divine

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