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Jalons Pour l'histoire du temps présent

Jalons Pour l'histoire du temps présent
Les événements du 13 mai 1958 mettent fin à la conception parlementaire de la République. Ce jour là, à Alger, un comité de vigilance fondé par d'anciens combattants, des groupes de patriotes et des partis politiques, appelle à manifester contre le FLN. Au même moment, à Paris, le président de la République René Coty désigne au poste de président du Conseil le MRP Pierre Pflimlin, qui est investi avec une majorité confortable de 174 voix pour, 120 contre et 137 abstentions. A Alger, Pierre Pflimlin est soupçonné de vouloir abandonner l'Algérie française, si bien que sa désignation entraîne la manifestation sur un terrain politique, à un moment où Alger connaît une vacance du pouvoir : Robert Lacoste, représentant du gouvernement en Algérie, est parti sans attendre son successeur. La manifestation dégénère en émeute, et les émeutiers s'emparent du siège du Gouvernement général. Related:  ConstitutionL'évolution politique de la Vè République

Jalons Pour l'histoire du temps présent Le 4 septembre 1958, jour anniversaire de la proclamation de la République, sur la Place de la République, le général de Gaulle présente la Constitution que les Français doivent ratifier par référendum le 28 septembre. Après avoir obtenu le pouvoir dans des conditions contestées, dans une atmosphère de manifestations, d'insurrections et de crainte de guerre civile entre le 13 mai et le 3 juin, le général a chargé une commission de travailler sur une nouvelle constitution. Sous la direction de Michel Debré, garde des Sceaux, la commission a préparé un texte dans l'esprit du discours de Bayeux, prononcé en 1946 par le Général, et a tenu compte des remarques du socialiste Guy Mollet : le renforcement du pouvoir exécutif et la diminution du pouvoir législatif constituent les deux axes de la réforme. Jean-Claude Lescure

Vote quinquennat Assemblée nationale 13 mai 1958 naissance de la Cinquième République : rétrospective du JT de TF1 Texte intégral de la Constitution du 4 octobre 1958 en vigueur Version PDF Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 26 août 1789| Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946| Charte de l'environnement de 2004| Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu'ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946, ainsi qu'aux droits et devoirs définis dans la Charte de l'environnement de 2004. En vertu de ces principes et de celui de la libre détermination des peuples, la République offre aux territoires d'outre-mer qui manifestent la volonté d'y adhérer des institutions nouvelles fondées sur l'idéal commun de liberté, d'égalité et de fraternité et conçues en vue de leur évolution démocratique. La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Titre premier - DE LA SOUVERAINETÉ| La langue de la République est le français. L'hymne national est « La Marseillaise ».

L'antichambre 13 mai 1958 - Alger se révolte Le 13 mai 1958, les Algérois d'origine européenne en appellent au général de Gaulle pour maintenir la souveraineté de la France sur l'Algérie. L'insurrection va avoir raison de la IVe République... et inutilement prolonger la guerre d'Algérie en mettant fin aux espoirs nés quelques mois plus tôt. Sabotage d'une solution politique Au début de l'année 1958, Pierre Pflimlin, député MRP (chrétien-démocrate) de Strasbourg, est pressenti pour la présidence du Conseil. Les gaullistes qui militent corps et âme pour le retour du général de Gaulle au pouvoir encouragent les Pieds-noirs à la sédition. Le 10 mai 1958, Alain de Sérigny, directeur de l'Écho d'Alger, publie un éditorial où il en appelle à de Gaulle pour sauver l'Algérie française que les partis traditionnels et le prochain gouvernement s'apprêtent à lâcher : «Je vous en conjure, parlez, parlez vite, mon général...» Le 13 mai 1958 est le jour de l'investiture de Pierre Pflimlin. Le général Jacques Massu en prend la présidence.

Message radiodiffusé et télévisé Das Centre Pompidou – Centre Pompidou Das Centre Pompidou, ein Must für alle Kulturliebhaber in Paris… Meisterwerke moderner Kunst: Die bedeutendste Sammlung moderner und zeitgenössischer Kunst Europas (Pablo Picasso, Vassily Kandinsky, Henri Matisse, Marc Chagall, Joan Miro, Salvador Dalí, Giorgio de Chirico, Yves Klein, René Magritte, Piet Mondrian, Jackson Pollock, Andy Warhol usw.) Ausstellungen, die man gesehen haben muss: Die großen Meister und Gründerbewegungen der Kunstgeschichte des 20. und 21. Jahrhunderts; die wichtigsten Künstler der zeitgenössischen Szene Ein Bauwerk im Herzen von Paris im Marais-Viertel, nur zehn Fußminuten von Notre-Dame und den lebendigsten Stadtvierteln von Paris entfernt Einer der schönsten Aussichtspunkte über der Stadt: Hier liegt die Stadt zu Ihren Füßen, der Eiffel-Turm, Montmartre, die Opéra Garnier, die Kathedrale Notre-Dame, usw.

L'arrivée au pouvoir de Charles de Gaulle en 1958 A l'occasion de l'arrivée au pouvoir du général de Gaulle, le Journal national des Actualités Françaises réalise une édition spéciale de 8 minutes qui résume les événements et les interprète de façon favorable au nouveau détenteur du pouvoir exécutif. Sont ainsi passés sous silence des événements qui ont permis aux opposants de parler d'un coup d'Etat. En trois semaines, les faits s'enchaînent rapidement. Lors d'une manifestation en Algérie le 15 mai, le général Salan sort de son rôle et empiète sur les prérogatives du pouvoir civil : il fait appel au général de Gaulle pour sortir de la situation de crise, de l'instabilité politique, et pour conserver l'Algérie française. A Paris, le général de Gaulle tonne contre "le régime des partis" dans une conférence de presse le 19 mai au Palais d'Orsay et pose le cadre de nouvelles institutions. Dans cette atmosphère politique difficile, René Coty affiche son soutien au Général qui consulte les représentants politiques à l'hôtel La Pérouse.

Fiche Média Le 12 septembre 1962, le général de Gaulle, profitant de l'émotion suscitée par l'attentat du Petit-Clamart, annonce en Conseil des Ministres une réforme de la Constitution sur un point capital : l'élection du président de la République au suffrage universel direct. Il serait ainsi, comme les députés, élu directement par le peuple, ce qui renforcerait sa légitimité et mettrait fin à une élection par des grands électeurs comme le prévoit la Constitution de 1958. Cette proposition est vécue comme un affront par les partis politiques qui y voient une tentative de renforcement du pouvoir présidentiel par rapport au pouvoir parlementaire et qui n'acceptent pas la procédure choisie : ce n'est pas le Parlement réuni en congrès qui doit modifier la Constitution, mais les citoyens français, par la consultation référendaire. Jean-Claude Lescure

Présidentielle : ces répliques qui ont marqué l'histoire des débats de l'entre-deux-tours C’est une tradition républicaine. Le débat de l’entre-deux-tour est devenu l’un des temps forts de la campagne présidentielle depuis 1974. En attendant celui qui opposera Emmanuel Macron à Marine Le Pen, le 3 mai, Europe 1 vous propose de (re)entendre quelques répliques passées à la postérité, plus ou moins assassines, et, bien souvent, sorties de la bouche du vainqueur. 1974, Le monopole du cœur. 1974. 1981, La revanche de François Mitterrand. 1988, Chirac, Premier ministre malgré lui. 1995, Un débat (trop) lissé ? 2002, pas de duel. 2007, "pour être président de la République, il faut être calme" . 2012, une anaphore entrée dans l’histoire. >> Présidentielle 2017 : suivez le débat entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron mercredi 3 mai en direct sur Europe1.fr

Le putsch des généraux : les débuts Dans la nuit du 21 au 22 avril 1961, le 1er REP s'empare d'Alger, arrête le général en chef Gambiez et le délégué général Morin. Le plan initial comportait des coups de force simultanés à Alger et à Paris. Mais le général Challe ordonne au général Faure de ne rien entreprendre à Paris sans son ordre. A Alger, Challe, Zeller et Jouhaud, rejoints par Salan le 23, proclament un "Conseil supérieur de l'Algérie" pour tenir leur serment de garder l'Algérie française. Cette tentative de putsch échoue en quatre jours. De Gaulle attend le soir du 23 pour improviser une allocution qui rappelle en termes énergiques les soldats du contingent à leur devoir d'obéissance. Pour l'historien G. Eve Bonnivard Ce document est diffusé le lendemain de la reddition de Challe. Œuvre de propagande destinée à ressouder la nation derrière le Général, en jouant sur la peur et la fibre patriotique, ce document témoigne de la fidélité des Actualités Françaises à la ligne gaullienne.

Le Conseil constitutionnel Le Conseil constitutionnel est composé de neuf membres nommés pour neuf ans. Les membres sont désignés par le Président de la République et les présidents des assemblées parlementaires (Assemblée nationale et Sénat). Depuis la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008, la procédure de nomination des membres fait intervenir pour avis, selon des modalités variables en fonction de l'autorité de nomination, la commission des lois constitutionnelles de chaque assemblée. Par un vote à la majorité des trois cinquièmes des suffrages exprimés, il peut être fait obstacle à la nomination du candidat pressenti par l'autorité de nomination. Présentation générale Les fondements textuels Les services du Conseil

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