background preloader

L'homme qui répare les femmes

L'homme qui répare les femmes
La première fois qu'il a vu dans son cabinet une femme violée, c'était en 1999. Le Dr Mukwege travaillait dans une région montagneuse perdue de l'est de la République démocratique du Congo. Il y était le seul gynécologue. Il dormait très peu, travaillant presque jour et nuit. En 14 ans de pratique dans la région, le Dr Mukwege n'avait jamais rien vu de tel. Le mois suivant, à l'hôpital de Panzi, à Bukavu, dans le Sud-Kivu, le médecin a observé 45 cas semblables. Il y eut un cas. Près de 15 ans plus tard, le Dr Mukwege estime à 500 000 le nombre total de femmes et de filles violées en RDC. J'ai eu la chance de rencontrer le Dr Mukwege à l'occasion du premier Forum mondial des femmes francophones, à Paris, le 20 mars. Son travail admirable lui a déjà valu de nombreux prix internationaux, dont le Prix des droits de l'homme des Nations unies. Certains voudraient le faire taire, voyant sans doute en lui un témoin gênant. Pendant 14 ans, il a travaillé en ce sens. Il répare les femmes, oui. Related:  Esclaves

Net recul du suicide au Québec | Mathieu Gobeil | National Selon l'Institut de la statistique du Québec, 1103 personnes se sont suicidées dans la province en 2008, soit trois personnes par jour. Toutefois, le taux de suicide a diminué en moyenne de 4% depuis 10 ans pour se situer à 14 décès pour 100 000 personnes en 2008. «Ces données sont encourageantes. Le sujet est moins tabou, on sort le suicide de nos maisons, et cela contribue à faire diminuer le nombre de suicides dans la province», a déclaré le directeur général de l'Association québécoise de prévention du suicide (AQPS), Bruno Marchand, à l'occasion de la 20e Semaine de prévention du suicide, qui se déroule jusqu'au 6 février. Autre donnée porteuse d'espoir: on note une diminution de 12% du taux de suicide chez les moins de 20 ans. «La prévention a surtout ciblé les jeunes au cours des dernières années. À l'opposé, les hommes de 35 à 49 ans demeurent les plus à risque, avec un taux de 33 suicides pour 100 000 personnes. La religion jouerait aussi un rôle. Quelques données

27 personnes tuées à Volgograd Dix personnes sont mortes à la suite d'une explosion survenue lundi matin dans un trolleybus à Vologograd, dans le sud-ouest de la Russie, où un attentat suicide a fait 17 morts dimanche, ont rapporté les agences russes. Le bilan, préliminaire, a été confirmé aux agences russes par le porte-parole du comité d'enquête russe, Vladimir Markine, et par le ministère de l'Intérieur. Une source au sein du comité d'enquête de la région de Volgograd, proche du Caucase russe instable, a indiqué qu'il s'agissait d'un «attentat». Un homme hospitalisé dans les services d'urgences, qui se trouvait, «dans un état extrêmement critique», est mort dans la nuit, a indiqué une source médicale non nommée. (Crédit photo: AFP) Une source au sein du ministère de la Santé de la région a confirmé ce nouveau bilan à l'agence officielle Itar-Tass et précisé que onze personnes se trouvaient dans un état grave, dont cinq dans un état critique. (Crédit photo: Reuters)

Femmes kamikazes: les attentats les plus meurtriers | International 1er février: au moins 98 morts Deux attentats suicide dans des marchés de Bagdad, commis par deux handicapées mentales. 17 mars: au moins 52 morts Une kamikaze se fait exploser dans une foule de pèlerins dans la ville sainte chiite de Kerbala. 22 juin: 16 morts Un attentat suicide à Baqouba, capitale de la province de Diyala. 28 juillet:25 morts Trois femmes kamikazes se font exploser à Bagdad sur le parcours de pèlerins chiites. 15 septembre :22 morts Une kamikaze déclenche sa bombe dans la foule rassemblée pour une fête dans la ville de Balad Druz, à Diyala. 4 janvier: au moins 35 morts Une kamikaze actionne sa ceinture d'explosifs à l'entrée du plus important mausolée chiite de Bagdad: . 13 février: 35 morts Une kamikaze fait détoner sa bombe au milieu de femmes et d'enfants se rendant en pèlerinage vers Kerbala. 23 avril: 28 morts Dans l'est de Bagdad, une kamikaze se mêle à des femmes et des enfants rassemblés pour une distribution de nourriture de la police, et se fait exploser.

53 élèves enchaînés dans une école coranique au Pakistan Par: rédaction 13/12/11 - 18h27 Une partie des enfants secourus © afp. Une cinquantaine d'élèves d'école coranique, dont certains âgés de 7 ans, ont été retrouvés enchaînés dans le sous-sol d'une école coranique - madrassa - de Karachi, la mégalopole portuaire du sud du Pakistan, a annoncé mardi la police locale. © afp. © reuters. Plusieurs d'entre eux, dont un enfant de huit ans, ont déclaré à l'AFP avoir été régulièrement battus dans cette école où les policiers ont découvert des chaînes, des crochets dans plusieurs petites pièces, des "cellules de torture", selon le président de la fédération des madrassas du Pakistan.

Le viol qui «guérit» | Nicolas Duguay, collaboration spéciale | Afrique Le chiffre, avancé par des militants des droits des gais et lesbiennes, n'est qu'une estimation, car la lutte contre ce genre de crime, pour le système judiciaire sud-africain, n'est pas une priorité. Tout tient dans cette croyance solidement ancrée dans le pays: les lesbiennes peuvent, pour plusieurs, être corrigées de leur homosexualité en ayant une relation sexuelle avec un homme. De gré ou de force. «Celles qui ressemblent trop à des hommes sont violées et battues parce qu'on craint qu'elles volent les femmes aux hommes; celles qui sont plus féminines sont violées dans l'espoir de les guérir de leur homosexualité», explique Retha Benadé, pasteure et militante pour les droits des gais rencontrée sur les marches du parlement provincial du Cap, lors d'une manifestation contre le système judiciaire. En Afrique du Sud, une femme noire a statistiquement plus de risques d'être violée qu'elle n'a de chances de terminer son cours secondaire. En marge du rêve

La valse des extrêmes | Mélanie Dugré | Votre opinion La semaine dernière, La Presse rapportait les résultats d'une recherche menée par deux éthiciennes révélant qu'au moins quatre établissements de santé de la grande région métropolitaine ont reçu, au cours de la dernière année, des demandes de «certificats de virginité» formulées par les familles de jeunes filles. Bien que le Collège des médecins affirme que ces situations sont exceptionnelles, j'ai le regret de vous informer que ce phénomène n'est pas nouveau. Au milieu des années 2000, alors que je représentais les intérêts de médecins, des clients m'ont confié avoir été confrontés à ces demandes, parfois insistantes et agressives. Sans vouloir y mêler le projet de charte des valeurs québécoises, je suis tentée de suggérer que nous n'avons peut-être pas été assez fermes ni clairs sur la fin de non-recevoir que méritent ces requêtes. Mon coeur de mère aurait envie de délivrer ces pauvres enfants de leur torture pour les emmener jouer au parc et courir derrière un ballon.

untitled L’industrie du sexe sans fard « La prostitution est à la société ce que l’inceste est à la famille. » La cinéaste Ève Lamont aime bien cette phrase du psychiatre chilien Jorge Barudy. Une phrase qui dit ce que l’on ne veut pas dire quand il est question de l’industrie du sexe. « On est dans le déni. On ne veut pas le savoir ! Dans son percutant documentaire , Ève Lamont montre l’envers du décor d’une industrie banalisée qui exploite la misère des femmes. « Nous sommes tous responsables. — Ève Lamont La question de la prostitution est sans doute l’une des questions les plus controversées dans les rangs féministes. Ève Lamont ne cache pas le fait qu’elle fait partie du deuxième camp. Malheureusement, la loi C-36, adoptée l’an dernier, ne dépénalise pas complètement les prostituées et est plus intéressante sur papier qu’en pratique. Après avoir rencontré plus d’une centaine de femmes de l’industrie du sexe, Ève Lamont constate que rares sont les chemins heureux qui y mènent. Qui profite de la prostitution ? 14 ou 15 ans

untitled untitled untitled untitled untitled

Related: