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Parlons privilège blanc, voulez-vous?

Parlons privilège blanc, voulez-vous?
S’il y a une notion qui n’a pas passé les frontières de notre bonne vieille France, c’est bien le privilège blanc. Elle a sûrement pas obtenue de visa, que voulez-vous? Pas étonnant alors qu’en France, on ne comprenne pas ce qu’est le racisme, et que surtout on ose nous parler de racisme « anti-blanc », ce qui est un véritable oxymore! Parce que si vous n’avez pas encore compris ce qu’est le racisme, laissez-moi vous simplifier la vie : le racisme, c’est la légitimation du privilège blanc. Le privilège blanc, qu’est-ce que c’est que ca vous me direz? C’est pouvoir ne pas penser à sa couleur. Vous voyez alors que le racisme anti-blanc ne peut exister, car le privilège noir, ca n’existe pas…Aucune société à ma connaissance n’est construite sur la référence d’une normalité (et supériorité) noire (ou autre). Et ça ne veut pas dire que vous ne souffrez pas par ailleurs d’autres oppressions, mais juste que sur de nombreux plans, vous serez considéré positivement… J'aime : J'aime chargement…

Femmes blanches et privilège blanc : leur dire NON Aujourd’hui, je suis extrêmement heureuse de vous présenter une traduction d’un texte du fameux blog Gradient Lair, un blog personnel tenu par Trudy, une femme afro-américaine avec une vision womanist et intersectionnelle sur les oppressions. Je vous avoue que Trudy – dont vous pouvez retrouvez la bio riche ici – était un peu incertaine à me laisser traduire son texte. Des explications très intéressantes et importantes sont présentes dans sa politique de contenu, pour expliquer ses appréhensions. Le post que j’ai choisi de traduire est un texte "coup de poing", qui est un mélange bien plus pertinent de mon premier texte sur le privilège blanc et d’aspects sur les questions de relations entre races, que j’essayais d’aborder plus en détails ici. Je laisse donc maintenant Trudy aborder avec vous le privilège blanc, particulièrement quand il se manifeste chez les femmes blanches. Notes : (5) Ici, la phrase en italique est une référence à La Couleur Des Sentiments (En VO : The Help).

Limites et mérites de la tolérance A l’heure où l’appareil d’Etat, aux mains de la gauche, poursuit une politique intensive de rafles de roms et de sans-papiers, d’arrestations et d’expulsions de lycéens, de chasses aux voilées, à l’heure où des injures négrophobes et islamophobes sont proférées par une ministre socialiste, à l’heure où une campagne gouvernementale appelle à s’unir uniquement « contre la haine » et pas contre le mépris et la discrimination, à l’heure où la promesse des récépissés contre le contrôle au faciès a été jetée à la poubelle, à l’heure où le ministère de l’Intérieur conteste l’existence même des contrôles au faciès, et fait appel contre une condamnation judiciaire de contrôles discriminatoires avérés, à l’heure où Laurent Joffrin lance dans Libération une ahurissante campagne de recadrage idéologique et de rappel à l’ordre contre des collectifs comme le CCIF, Mwasi ou Stop le contrôle au faciès, un retour critique nous a paru nécessaire sur ce que nous appelons l’antiracisme d’Etat.

Le privilège blanc (Rokhaya Diallo) - Repères contre le racisme, pour la diversité et la solidarité internationale Colloque du 9 février 2013 Sous les masques du « racisme anti-Blancs » Réflexions sur les enjeux du racisme et de l’antiracisme aujourd’hui Ce texte traite l'invisibilité des minoritaires dans le contexte des pays dits occidentaux. Le privilège blanc Rokhaya Diallo, Chroniqueuse Radio, Télé Le fait d’être blanc est peu questionné, on évoque plus volontiers une « question noire », les « minorités visibles » que la « majorité invisible » ou la « question blanche » Pourtant, les uns comme les autres sont partie prenante des phénomènes liés au racisme. Une identité posée comme neutre En général, les Blancs sont posés comme la normalité détentrice de tous les attributs généraux face aux particularités des minorités. Notre monde se pense blanc. La couleur des pansements censés être invisibles sur les peaux blanches est loin de passer inaperçue sur les peaux plus foncées…. L’identité invisible et universelle La plupart des Blancs ne se perçoivent pas comme blancs. Le privilège majoritaire

Les gens et le racisme, un problème d’égo On en parlait avec @mrsxroots, et ça m’a donné envie de faire un court post dessus (du moins, je vais essayer de faire court). Les gens ont un problème avec le racisme. Déjà, ils ont un problème de définition. Ceci est un problème, et fait tourner toute la conversation autour d’un problème d’ego (le votre, d’égo). Que vous êtes en train d’être raciste, là, tout de suite, maintenant, par votre propos ou acte immédiat. Ça n’a rien à voir avec vous personnellement. Ainsi, vous persistez à utiliser le mot « nègre » en tant que blanc? Ce qui est assez paradoxal lorsqu’on pense au racisme, c’est qu’il évoque en même temps des tords d’une atrocité insoutenable comme la traite négrière ou la Shoah, mais qu’il est banalisé à longueur de journée lorsqu’il ne prend une ampleur aussi phénoménale que les deux exemples précédents. J'aime : J'aime chargement…

La colère et les privilèges, ou la tristesse de l'homme blanc hétéro fortuné Cette semaine, Marine Le Pen vient aux Pays-Bas rendre visite à Geert Wilders. La presse néerlandaise est au bord de l’hystérie et je passe mon temps libre à répondre aux journalistes, vu que l’année dernière j’avais sorti Marine ne perd pas le Nord, mon bouquin sur les échanges idéologiques, rhétoriques et humains entre les différents partis d’extrême droite d’Europe du Nord, FN inclus. Le but principal de cette visite est probablement de construire un groupe au Parlement européen après les prochaines élections, et de voir comment ils peuvent collaborer avec la droite néo-libérale. publicité Les francophones du Nord et de l’Est connaissent la Saint-Nicolas, qui est une fête très populaire dans le monde germanique. Cette année, l’arrivée de Sinterklaas a été précédée de polémiques sur la nature raciste de cette tradition, ce qui a mis le pays au bord de la guerre civile. Zwarte Piet = racisme «Aveugles aux douleurs des autres» L'effroi ou le privilège? La tristesse des blancs hétéros

Racisme anti-blanc et gestion sociale : entre diversion et intimidation Ce texte a été initialement publié sur Les propos ont été recueillis à Paris, le 13 octobre 2012, par Y.M & A.V. Les intertitres et les notes sont de la rédaction du blog. Le texte et les notes ont été revus et complétés par l’auteur. 1La thèse de l’existence d’un « racisme anti-blanc » dans la société française se développe dangereusement dans le paysage politique hexagonal. Prendre en compte le contexte global 2La thèse du racisme anti-blanc est, selon nous, le fruit de plusieurs décennies de construction sociale, politique et médiatique de l’Islam et des musulmans comme religion et population dangereuses pour la République, l’identité nationale, la laïcité, l’émancipation féminine, etc. 3Tous ces faits se déroulent dans un contexte mondial caractérisé par une crise structurelle de grande envergure. 4Le contexte mondial est également celui de la multiplication des guerres d’ingérence. 6Cet unificateur national a nécessairement besoin d’une figure.

Prévenir et combattre le racisme et toutes les formes de discrimination Altérisation Du latin alter, autre. Processus de distinction d’un groupe considéré différent, qui passe par la mise en avant de différences. Voir aussi « différenciation ». Antisémitisme Terme apparu en Allemagne à la fin du XIXème siècle destiné à caractériser en terme « racial » et pseudo scientifique une hostilité aux Juifs, jusqu’alors perçus en termes religieux et culturels (antijudaïsme). Bouc émissaire (théorie) Se référant à un rite expiatoire, la théorie du bouc émissaire permet d’envisager que certains groupes contiennent la violence présente en leur sein en désignant un ennemi, intérieur ou extérieur. Colonisation Expansion d’une puissance hors de son domaine, en général dans des régions à fort potentiel agricole et, par extension, modalités d’installation des « colons » dans ces régions. Pour aller plus loin : G. Le peuplement de substitution (les individus originaires de la région sont refoulés ou exterminés). Commerce triangulaire Culture Acculturation Multiculturalisme Diaspora

Je dis NON au racisme! Le racisme, la xénophobie et l'intolérance sont des problèmes importants dans toutes les sociétés. Chaque jour, chacune et chacun d'entre nous peut lutter contre les préjugés raciaux et les attitudes intolérantes. Devenez un champion de la défense des droits humains, luttez contre le racisme et défendez les droits de quelqu'un aujourd'hui. Dites à vos amis que le racisme est inacceptable! Dites-nous sur Twitter (#nonauracisme) comment vous luttez contre le racisme. Prenez position contre le racisme en participant à un groupe de défense des droits des minorités et aider ces groupes partout dans le monde grâce à notre plateforme de bénévolat virtuel. Lisez des points de vue différents de la lutte contre la discriminations racial à travers les témoignages d'auteurs d'autres races ou ethnicités plateforme de bénévolat virtuel. Faites le quizz pour tester vos connaissances sur les droits de l'homme. 50 ans de combat contre le racisme

L’antiracisme en un clic - #Racisme ordinaire - Francetv.fr Des caricatures de Christiane Taubira la comparant à un singe aux insultes proférées à l’encontre de la nouvelle Miss France « pas assez blanche », des amalgames contre les Roms aux propos islamophobes, l’expression du racisme sur Internet explose. Sur les forums et les réseaux sociaux, les inhibitions disparaissent et les pulsions se déchaînent. Pour que la toile ne devienne pas seulement un défouloir de la haine de l’Autre, des outils et des initiatives existent. Signaler et réagir Depuis 2009, le ministère de l’Intérieur a mis en place un service en ligne via son site internet-signalement.gouv.fr, permettant de signaler des contenus illicites, incluant les injures et diffamations racistes, l’incitation à la haine raciale ou provocation à la discrimination de personnes en raison de leurs origines. En 2012, la police nationale a ainsi reçu près de 10 000 signalements de contenus xénophobes via son site. La fin de l’impunité sur les réseaux sociaux ? Crédit photo : Millerand

La race : parlons-en « Surtout n’en parlons pas » se promettait une famille bien élevée au moment de passer à table, au plus fort de l’affaire Dreyfus. Las ! Ils en parlaient pourtant et n’avaient pas assez de toutes leurs fourchettes pour s’embrocher, si l’on en croit les dessins satiriques de Caran d’Ache. La famille des sciences sociales a déjà, quant à elle, beaucoup parlé de la race (sur la Vie des idées, voir par exemple ici, ici, et ici). Un consensus domine en France : la race n’est pas une réalité biologique, mais sociale. La philosophe Magali Bessone fait pour sa part la proposition qu’on ne peut efficacement combattre les inégalités et discriminations raciales (et le racisme) sans utiliser la notion elle-même (voir la recension de Dominique Schnapper). Autrement dit, la race est bien restée une catégorie biologique, parce qu’elle a continué à être utilisée par les biologistes. Pour citer cet article : Thomas Grillot, « La race : parlons-en », La Vie des idées , 17 février 2014. Nota bene :

Racisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le racisme est une idéologie qui, partant du postulat de l'existence de races humaines[1],considère que certaines races sont intrinsèquement supérieures à d'autres[2]. Cette idéologie peut entraîner une attitude d'hostilité ou de sympathie systématique à l'égard d'une catégorie déterminée de personnes. L'hostilité peut générer chez la victime de la stigmatisation et de la discrimination qui à son tour va entraîner une auto-stigmatisation et une auto-discrimination proportionnelle[3]. Cette hostilité envers une autre appartenance culturelle et ethnique se traduit par des formes de xénophobie ou d'ethnocentrisme. Étymologie[modifier | modifier le code] Le pamphlétaire Gaston Mary, collaborateur à La Libre Parole, le journal d'Édouard Drumont, est la première personne connue à avoir utilisé le mot « raciste » en 1894[4],[5],[6], selon Charles Maurras[7]. Idéologies, perception et pratique[modifier | modifier le code] Focalisation Totalisation

racisme Idéologie fondée sur la croyance qu'il existe une hiérarchie entre les groupes humains, les « races » ; comportement inspiré par cette idéologie. Introduction Unanimement condamné depuis un demi-siècle, le racisme n'a pas pour autant disparu. Il s'est métamorphosé, au point d'être devenu, parfois, méconnaissable. De plus, il s'est, à bien des égards, planétarisé. Il s'est par là même banalisé, voire normalisé. Ce qu'il est convenu d'appeler le « racisme » n'a point cessé, en dépit de la banalisation du terme, liée à un suremploi croissant, de poser des problèmes de définition, et la lutte contre le racisme doit toujours et encore être examinée, non seulement quant à son efficacité, voire à son utilité sous certaines formes et dans certains contextes, mais aussi, et surtout, quant à ses fondements. Questions de définition. Bien entendu, le problème de l'interprétation de ces mobilisations contreracistes se pose, d'autant que celles-ci ont fait tradition, dans divers contextes nationaux.

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