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Le berceau du web

Le berceau du web
Tim Berners-Lee, un informaticien du CERN inventa le World Wide Web en 1990. À l'origine, la Toile (ou le web, comme on le surnomme) fut conçue et développée pour répondre au besoin de partage d'informations entre scientifiques travaillant dans différentes universités et instituts aux quatre coins du monde. Le CERN n'est en effet pas un laboratoire isolé, mais plutôt le foyer d'une communauté d'environ 8000 scientifiques de 85 nationalités. Bien que ces scientifiques passent une part de leur temps au CERN, ils travaillent généralement dans des universités et laboratoires de leur pays d'origine. Le maintien d'une bonne communication entre ces scientifiques est essentiel. L'idée de base du WWW était de combiner les technologies des ordinateurs personnels, des réseaux informatiques et de l'hypertexte en un système d'information mondial, puissant et facile à utiliser. Un peu d'histoire Fin 1990, une démonstration d'un logiciel pour un système de base eut lieu. Une diffusion mondiale Related:  Tim Berners Lee

Ennemi à abattre ou mal nécessaire, TripAdvisor hérisse les hôteliers de Deauville Par Marie-Violette Bernard Mis à jour le , publié le "Soit vous me donnez une meilleure chambre, soit je vous mets une note catastrophique sur TripAdvisor." C’est, en résumé, la menace lancée par un client mécontent lors de son arrivée à l’hôtel Augeval de Deauville (Calvados). Sandrine Montier, gérante de ce trois étoiles situé en centre-ville depuis 1993, a tenté d'apaiser son hôte. "J’ai vérifié avec lui tous les éléments présentés sur le site, pour lui prouver qu’il avait réservé en connaissance de cause ; j’ai promis de le prévenir si une chambre se libérait, bien que nous soyons complets ; j’ai même proposé de contacter d’autres hôtels de Deauville s’il souhaitait partir", énumère la propriétaire, sans se départir de son calme. Dans la célèbre station balnéaire, Sandrine Montier n’est pas la seule professionnelle du tourisme à faire face à ce type de chantage. D’autres professionnels sont, comme lui, partis en croisade contre le site d’avis de consommateurs.

Delevoye : « Il faut passer à une société de partage » En 2011, il diagnostiquait une France prête à exploser. Aujourd’hui, le climat politique et social lui donne raison. Et Jean-Paul Delevoye vient de divorcer avec l’UMP. Jean-Paul Delevoye au Conseil économique, social et environnemental (Cese), le 13 novembre 2013 (Audrey Cerdan/Rue89) Trente ans après ses débuts en politique, Jean-Paul Delevoye se retrouve comme au premier jour, libre de tout parti. Un divorce dont ce « gaulliste social » de 66 ans parle, presque soulagé, déjà bien distant d’un parti qui ne ressemble plus à son bon vieux RPR, fier d’avancer à contre-courant des codes politiques qu’il exècre. « J’ai toujours dit que j’avais un seul maître, l’intérêt général et qu’une seule ambition, servir mon territoire. « C’est du racisme politique » Un peu plus tard dans la conversation, il se fait plus incisif : « On dit à un député de droite que s’il soutient un projet de gauche même intelligent, il est un traître. Parler aux assistantes sociales Le thermomètre Marine Le Pen

Bernard Laponche : “Il y a une forte probabilité d'un accident nucléaire majeur en Europe” Physicien nucléaire, polytechnicien, Bernard Laponche est formel : la France est dans l'erreur. Avec le nucléaire, elle s'obstine à privilégier une énergie non seulement dangereuse mais obsolète. Alors que d'autres solutions existent, grâce auxquelles les Allemands ont déjà commencé leur transition énergétique. Il est des leurs. Enfin, il était des leurs. On présente toujours l'énergie nucléaire comme une technologie très sophistiquée. Pourquoi cette image s'est-elle imposée ? Parlons donc du combustible...Ce sont des crayons d'uranium, de l'uranium légèrement enrichi en isotope 235, pour les réacteurs français. Cette réaction en chaîne, on peut tout de même l'arrêter à chaque instant, non ? “Puisque le point de départ, c'est la création de produits radioactifs en grande quantité, la catastrophe est intrinsèque à la technique. Mais on multiplie les systèmes de protection...Vous avez beau les multiplier, il y a toujours des situations dans lesquelles ces protections ne tiennent pas.

Boycott Israël : un consommateur écrit à Carrefour, Danone, Nestlé, Coca-Cola Mehdi, lecteur d’Al-Kanz, a décidé d’écrire à quatre entreprises qui entretiennent des relations commerciales avec Israël. Espagne : Le boycott de Coca-Cola a fonctionné Mehdi, lecteur d’Al-Kanz, nous envoie quatre lettres adressées aux services consommateurs de quatre grandes marques : les français Danone et Carrefour, le suisse Nestlé et l’américain Coca-Cola. Le patron, c’est le consommateur, pas la marque Mehdi a compris que le patron, c’est lui le consommateur, le client. Une entreprise, aussi puissante soit-elle, n’est rien sans ses clients. Malheureusement, très peu de personnes ont véritablement conscience du pouvoir qu’elles ont entre les mains, le pouvoir de ne pas consommer et donc le pouvoir de changer le monde : une entreprise boudée par sa clientèle suite à la découverte, par exemple, de pratiques nuisibles à l’environnement abandonnera ses mauvaises pratiques pour ne pas perdre ses clients. Une entreprise se plie à la volonté de ses clients Suit la lettre adressée à Danone.

Quand les entreprises françaises financent les climato-sceptiques et les lobbies néolibéraux aux États-Unis (version longue) Ce que l’on sait moins, c’est que les grands groupes français jouent eux aussi leur petite partition (quoique plutôt dans des rôles secondaires) dans le grand carnaval électoral américain. On retrouve régulièrement les noms d’entreprises françaises dans les données publiées par la Commission électorale américaine sur le financement des candidats via les PACs (political action committees) d’entreprise. Elles sont également présentes dans les associations professionnelles, qui jouent un rôle aussi important que contesté dans la campagne électorale et dans le débat politique en général, particulièrement depuis l’élection d’Obama il y a quatre ans. C’est ainsi que l’on voit Sanofi et Louis-Dreyfus jouer un rôle actif dans l’American Legislative Exchange Council (ALEC), une organisation élaborant et promouvant des « législations modèles » visant à empêcher les noirs de voter ou à consacrer la légitime défense préventive, et occupée à nier la réalité du changement climatique.

USA : les nouvelles stratégies du lobby climato-sceptique Les éditorialistes américains et étrangers s'étranglent face à l'absurdité de la loi votée ce mois-ci par la Caroline du Nord. Tout remonte au printemps, lorsque les autorités fédérales américaines demandent à une commission scientifique d'évaluer les risques du réchauffement climatique sur cet Etat côtier. Selon le rapport, il faut s'attendre à une montée des eaux d'un mètre d'ici à la fin du siècle. Intérêts économiques contre vérité scientifique Pour l'industrie touristique, les petits commerces et les habitants locaux, cette prévision est une catastrophe économique...dont ils refusent tout simplement les conclusions. Depuis plusieurs mois, le groupe NC-20 a mené un combat sans relâche contre les conclusions de l'agence scientifique à l'origine des résultats, et avance que, selon sa propre analyse, la montée des eaux ne sera en fait que de 40 centimètres d'ici 2100. Les Etats côtiers américains observent de près les rebondissements de l'affaire de Caroline du Nord.

Le lobby climatosceptique financé par le pétrolier Exxon Le géant américain a versé l'an dernier plus d'un million d'euros à plusieurs groupes d'influence luttant contre le contrôle des gaz à effet de serre, révèle la presse britannique. Le temps se couvre pour les climatosceptiques. Le quotidien britannique Times a révélé lundi que plusieurs organisations qui luttent contre les projets de limitation des gaz à effet de serre sont financées par le géant pétrolier américain ExxonMobil (maison mère d'Esso), à hauteur de presque un million de livres (1,2 million d'euros). Les climatosceptiques, qui réfutent la responsabilité de l'homme dans le réchauffement climatique - quand ils ne mettent pas en cause le réchauffement lui-même -, s'opposent aux tentatives de régulations des émissions de gaz à effet de serre. Parole non tenue La révélation est gênante dans le contexte de bras-de-fer qui oppose depuis plusieurs mois le camp des sceptiques aux chercheurs du Groupe intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec).

FUITES – Comment le lobby des climato-sceptiques s’organise Des fuites révèlent les efforts des lobbys climato-sceptiques pour influer sur les politiques. AP Photo/Alexander F. Yuan Après le "Climate gate", c'est une petite revanche pour les climatologues : une fuite de documents confidentiels de l'institut Heartland, un cercle de réflexion libertarien basé à Chicago, met en lumière les efforts – et les montagnes de dollars – déployés dans le but de saper le travail des scientifiques établissant le réchauffement climatique. A la différence qu'ici, il ne s'agit pas de piratage informatique -hypothèse fortement privilégiée bien que jamais prouvée dans le cas du "Climate gate"- mais, semble-t-il, d'une "trahison" interne. Pour mémoire, le "Climate gate" renvoie au hacking présumé des serveurs de scientifiques de l'unité de recherche climatique d'une université britannique en 2009. On y apprend ainsi que l'institut s'attend à lever 5,8 millions d'euros en 2012, soit une hausse de 70 % de ses collectes de fonds par rapport à l'année précédente.

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