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La bibliothèque rurale, un lieu de vie nécessaire

La bibliothèque rurale, un lieu de vie nécessaire
La France compte un très grand nombre de bibliothèques publiques de petites dimensions, qui ne sont pas « normatives » au regard des critères fixés pour bénéficier du concours particulier de la dotation générale de décentralisation, à savoir 0,07 m² par habitant pour les communes de moins de 25 000 habitants 1. À ce « réseau » de bibliothèques s’ajoutent des réseaux parallèles, tel celui des Bibliothèques pour tous 2, réseau issu des mouvements de l’éducation populaire. De ce fait, la France ne compte pas quelque 4 000 bibliothèques publiques, comme les statistiques officielles l’affirment, mais plus de 10 000. L’offre de lecture publique est donc bien plus étoffée que ne le laisse apparaître la statistique publique, et le territoire, surtout dans le monde rural, est couvert de petits établissements offrant certes une gamme de services plus limitée, mais que le public – si recherché – fréquente. Les bibliothèques dans le monde rural La bibliothèque, le seul lieu de vie de la commune ? Related:  ACCUEIL

L'aménagement d'une petite bibliothèque rurale Les bibliothèques rurales ont bien changé ! Du placard à livres, on est résolument passé à LA bibliothèque. Pour y parvenir, il a fallu harmoniser la volonté politique des élus locaux et la stratégie des bibliothèques départementales de prêt en matière d'ingénierie culturelle des bibliothèques. Les uns sont motivés par la mise en place de vrais lieux de lecture. Les autres se sont adaptées dans le cadre de la décentralisation à devenir des conseillers et des gestionnaires de la création des bibliothèques et des subventions départementales. Les « petites bibliothèques rurales » méritent une réflexion approfondie sur leur rôle et leur aménagement. Rural libraries have changed ! Die ländlichen Bibliotheken haben sich sehr verändert! ¡ Las bibliotecas rurales han cambiado mucho ! Il est vrai, à cet égard, que la situation est sensiblement différente aujourd'hui qu’elle pouvait l’être il y a une bonne dizaine d’années. Des aménageurs du territoire Un lieu d’animation Où, et comment ? 1. 2. 3.

Un référentiel de compétences à destination des bibliothécaires pour les adolescent.e.s #YALSA Pour clôturer cette Semaine des bibliothèques publiques, je partage un référentiel de compétences produit par YALSA (Association des services de bibliothèque pour les adolescent.e.s/jeunes adultes, 2017) et que les étudiant.e.s de l’EBSI (SCI6339) ont traduit en français. Cette traduction a même bénéficié du savoir-faire d’un réviseur dans le groupe, René-Pierre Custeau, que je remercie pour le soin final qu’il a apporté au texte. Ce référentiel de compétences est aussi recommandé à l’échelle canadienne via Librarianship.ca. YALSA est une sous-division de l’American Library Association et compte plusieurs milliers de membres travaillant dans des bibliothèques américaines. Un tel référentiel de compétences vise « à aider le personnel des bibliothèques à atténuer les défis auxquels font face les adolescent.e.s (surtout ceux et celles qui ont les plus grands besoins) et les accompagner sur la voie de vies réussies et épanouissantes » (ma traduction). Compétence 8 : Équité d’accès WordPress:

Les jeunes et les inégalités numériques L’association Lecture Jeunesse organisait à la mairie du 10e arrondissement de Paris, le jeudi 7 juin 2012, un colloque intitulé « Les jeunes et les inégalités numériques ». Sonia de Leusse – Le Guilloux, directrice de l’association, a ouvert la discussion par cette question : « Peut-on parler d’une “fracture numérique” au sein des adolescents et jeunes adultes ? » Six invités sont intervenus pour tenter d’y répondre en abordant tous les aspects du problème, socio-économique, éducatif, scientifique et psychologique. Élie Maroun, chargé de mission national à l’ANLCI (Agence nationale de lutte contre l’illettrisme), a tout d’abord rappelé que la compétence numérique était l’une des compétences-clés définies en France et au niveau européen pour l’éducation et la formation tout au long de la vie. Karine Aillerie, docteur en sciences de l’information et de la communication, a justement concentré son étude sur ces pratiques informationnelles des jeunes sur internet.

L'accueil en bibliothèque (vitrine.L'accueil en bibliothèque) - XWiki Par Coline RenaudinDernière mise à jour : février 2016 Le Dictionnaire historique de la langue française définit le terme accueillir de la façon suivante : « réunir », « associer », « entrer au service de quelqu'un » au XVIIème siècle. Ne subsiste essentiellement que « recevoir favorablement ». L'accueil est essentiel en bibliothèque : plus largement, il s'agit d'un enjeu de service public. En bibliothèque, les bibliothèques municipales de Béziers et la bibliothèque universitaire d'Albi ont par exemple obtenu le label Marianne en 2013 et 2014. On distingue généralement trois dimensions de l'accueil dans les services publics : Ces trois dimensions sont très imbriquées : la qualité de l'accueil ne peut dépendre que de l'une ou de l'autre. En bibliothèque, sauf exception, tous les agents font de l'accueil : il s'agit, comme dans tout service public ouvert au public, d'une mission et d'une activité essentielle de la fiche de poste.

Les petites bibliothèques modèles Postulats Postulat n° 1 : poser la question de la « petite bibliothèque », c’est aussi poser la question de la grande. C’est d’abord s’interroger sur les limites (en excluant sciemment du champ, du moins provisoirement, les problématiques liées à l’internet comme « bibliothèque virtuelle infinie »), les deux bornes extrêmes de la notion de bibliothèque : y a-t-il un seuil au-dessous duquel on ne peut pas encore parler de bibliothèque, mais aussi un seuil au-delà duquel on ne pourrait plus parler de bibliothèque ? Et, dans l’espace compris entre ces bornes, n’a-t-on affaire qu’à de multiples déclinaisons d’un même modèle, la petite bibliothèque n’étant qu’un microcosme de la grande ? Autrement dit, y aurait-il un modèle de bibliothèque ? Postulat n° 2 : cette classification des bibliothèques masque souvent un classement : derrière la mesure, la valeur n’est pas loin. La petite bibliothèque Se posent donc d’emblée les questions : De Michel Melot à Micromégas Étendue et profondeur Février 2012

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Les facteurs de réussite des bibliothèques et médiathèques publiques Il est bien rare que le Bulletin des bibliothèques de France rende compte d’un rapport circonstanciel, proposé par une bibliothèque ou un groupe de bibliothèques, sur des études de terrain menées auprès des publics. Mais le rapport Les facteurs de réussite des bibliothèques et médiathèques publiques proposé par le conseil général du Val-d’Oise fera, ici, pièce à cette rareté 1. Car le travail présenté de manière claire mais détaillée vaut tout autant par sa méthode que par ses témoignages, par ses données chiffrées ou qualitatives que par ses conclusions. Un volet quantitatif et un volet qualitatif La méthode, comme toute enquête auprès des publics qui devrait se respecter, inclut tout à la fois un volet quantitatif et un volet qualitatif. On sait la propension quasi névrotique (aggravée s’il était possible par l’outil numérique) des bibliothécaires à accumuler les données chiffrées. Petit florilège Nouveau florilège Les esprits chagrins (et qu’ils sont nombreux dans nos professions !)

Bibliothèque pour tous, précaires et exclus compris Vue du premier étage de la BPI. (Hervé Lequeux pour « Le Monde ») Il vient tous les jours, week-end compris, s’installe souvent à l’espace presse ou à un poste d’ordinateur, lit les journaux, consulte des ouvrages des rayons Religion ou Sciences, participe à des discussions politiques animées. Malick Ndiaye, 52 ans, fréquente la bibliothèque publique d’information (BPI) du Centre Pompidou, à Paris, depuis vingt ans. « A l’époque, j’étais étudiant en économie. Les vêtements qu’il porte trahissent un déclassement brutal, mais aussi le soin apporté à être le plus présentable possible. L’espace des télévisions du monde est prisé par les publics les plus précaires. Les chômeurs forment 3 % des 5 000 utilisateurs quotidiens de la BPI. Dans les couloirs, les usagers de la BPI s’installent à même le sol pour lire, recharger leurs téléphones portables branchés aux prises, s’assoupir parfois… (Hervé Lequeux pour « Le Monde ») Rencontré à l’espace musique, Benoît Pillet fait partie de ces érudits.

Derrière les barbelés, la bibliothèque du camp de Guantanamo Sur la base navale extra-territoriale américaine de la Baie de Guantanamo, Cuba, les Etats-Unis détiennent leurs captures faites au nom de la lutte contre le terrorisme islamiste, et ce, hors de la portée du système judiciaire fédéral. Des conditions de détention souvent critiquées, si bien que l'ONU demande la fermeture de la prison. Là, derrière les clôtures et le barbelé du Camp Delta, vaste partie désaffectée du complexe de haute sécurité, un bâtiment préfabriqué possède néanmoins quelques caractéristiques d'une bibliothèque. (CC by 2.0) A l'intérieur du local de fortune, l'atmosphère rappelle celle d'une bibliothèque succursale où les livres sont regroupés par langues et par genres au sein de diverses salles de stockage. Et une fois par semaine, ces caisses de ses sélections littéraires sont apportées au sein de chaque bloc de cellules. Le catalogue de la bibliothèque serait composé d'environ 9000 titres pour 18.000 ouvrages. Via The New York Times. Pour approfondir

Bilan de l'activité 2011 des bibliothèques municipales Le ministère de la Culture et de la Communication vient de diffuser l'étude synthétisant les données recueillies sur l'activité des bibliothèques municipales en France. Plus de 7500 établissements sont audités pour ce rapport, et d'ores et déjà, se présentent comme le premier réseau culturel en France. La synthèse porte sur l'année 2011 et dévoile plusieurs tendances significatives, pointe le MCC. Bibliothèque de Saint-Sever (40), Frédéric Buisson, CC BY 2.0 C'est tout d'abord le maintien de la bonne fréquentation des bibliothèques que l'on peut constater pour l'année 2010 ainsi qu'une forte hausse sur la période 2006-2011 (+ 11 %). Le ministère distincte par ailleurs deux types d'établissements, dont les résultats sont encourageants : les bibliothèques de premier niveau (celles répondant aux conditions de superficie, de qualification de personnel et de budget d'acquisition les plus exigeantes) et celles situées en zone rurale (communes de moins de 5 000 habitants). Pour approfondir

Compenser le prêt des livres dans les bibliothèques : une logique perverse ! Un évènement très inquiétant concernant les bibliothèques Belges a eu très peu d’échos en France. Il mérite pourtant qu’on s’y attarde tant la situation est dangereuse pour l’ensemble des bibliothèques publiques. De quoi s’agit-il ? Les bibliothèques belges ont récemment été obligée d’augmenter la rémunération des ayants droit au titre du droit de prêt. En Belgique, un emprunteur paye un montant forfaitaire de 1 euro par an pour les adultes et 0,5 euro pour les mineurs afin d’avoir accès aux collections de livres des bibliothèques. Actualitté, rapporte que : Les sociétés de perception des droits d’auteur ont décroché une nette victoire lorsque la Cour de justice européenne a décidé que les rémunérations versées étaient bien trop inférieures, en regard du nombre d’emprunteurs, mais aussi du volume de documents mis à disposition. L’impact est le suivant : Que retenir de cet épisode ? Vous avez bien lu : un revenu adéquat qui ne doit pas être symbolique !

Et sinon, c’est comment, d’être bibliothécaire ? Tu te laisses pousser le chignon ? | Le Lancer de Galaxie du Dentifrice Dans la foule de commentaires qui ont accompagné mon article, avec un tas de gens qui ne constituent pas mon lectorat habituel, il y avait un tas d’avis différents : ceux qui se sont reconnus dans mon truc, ceux qui ne s’y sont pas reconnus, quelques haters, un ou deux spammeurs sous coke de chez Soral, et une catégorie assez insolite mais répandue de gens qui avaient l’air absolument et totalement déconnecté de ce qui constitue la réalité (voire "l’utilité") de mon métier de Bibliothécaire. C’est normal, il est pas très connu, ce métier (15% des gens pensent que c’est payant d’entrer dans une bibliothèque, et à la louche un usager sur 5 pense que nous sommes bénévoles). Bon. Il me semble utile de constituer un document (que personne ne lira jamais, c’est la loi du deuxième article après un clashbuzzlol) pour expliquer un peu l’ensemble de ce que "nous", bibliothécaires, faisons, en me basant sur les remarques des commentaires de l’article précédent. Les maladies professionnelles.

Bibliothèque : des modèles abordables, pour une présence numérique Si le numérique en bibliothèque dispose d'outils plus développés outre-Atlantique, et de possibilités commerciales un peu plus vastes qu'en France, les établissements n'ont pas toujours les fonds nécessaires pour se doter d'une vitrine numérique à même de relayer leur offre. Heureusement, des développeurs généreux proposent désormais des modèles low cost mais fonctionnels pour les établissements. Prefab Library, un des modèles low cost Bien évidemment, les développeurs à l'origine de ces modèles sont largement sensibilisés à la question du prêt en bibliothèque, et parfois même militants, comme Aaron Schmidt, par ailleurs contributeur au Library Journal, publication de référence pour les professionnels. « L'objectif était de faire un design le plus universel possible pour les bibliothèques, parce que beaucoup d'établissements de taille réduite ou moyenne se débattent avec les mêmes problèmes de design », explique ainsi Schmidt, à l'origine de Prefab Library, au LJ. Pour approfondir

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