Bibliographie : Art - Technique
• Les ouvrages mentionnés dans les sections a), b) et c) de cette liste ont un caractère prescriptif. Il n'est évidemment question ni de les apprendre par cœur ni d'être en mesure de les restituer tels quels, mais bien de les travailler de manière à être capable de s'y adosser dans le cadre d'une argumentation personnelle. Et encore : il n'est pas question de les posséder tous, mais d'en choisir au moins un dans chaque période historique. Une bonne connaissance d'au moins trois de ces textes est donc obligatoire. • Il ne faut par ailleurs pas oublier que la philosophie se réfère toujours à une réalité qu'elle décrit et dont elle cherche à déterminer le sens. • À cet effet, les recherches peuvent être variées et approfondies par la lecture de travaux d'accompagnement, dont une liste réduite (indicative et non-exhaustive) se trouve en fin de bibliographie. a) Philosophie antique b) Philosophie des Lumières (et d'après…) HEGEL, Esthétique, «Introduction» NIETZSCHE, Naissance de la tragédie
La décision d’une majorité peut-elle fonder l’autorité de la loi ? | iPhilo
Les lois votées à la majorité obligent ceux-là même des citoyens qui ne les ont pas voulues. A quelles conditions la volonté d’une majorité n’est-elle donc pas seulement la victoire du plus grand nombre sur le plus petit – car si tel était le cas, de quel droit obligerait-elle la minorité ? Une conception arithmétique de la majorité sape l’autorité des lois. Jean-Michel Muglioni a été amené par ses remarques sur la discipline à revenir ainsi sur la notion d’autorité, ce qui lui permet de relier ses réflexions sur l’école et sur la souveraineté populaire. Si « majorité » veut dire loi du nombre, il n’y a plus de droit Lorsqu’un peuple ou une assemblée votent une loi, tout le peuple et tous les membres de l’assemblée sont tenus de considérer cette loi comme la leur, et en tant que citoyens ils doivent lui obéir, même s’ils appartiennent à la minorité qui s’y est opposée. A quelle condition la majorité n’est-elle pas despotique ? Conséquences Autre conséquence du même principe. P.S.
commentaire de texte rédigé : Platon
Platon, La République, livre VII 518b-d (Socrate) : « il faut donc, repris-je, si tout cela est vrai, en tirer la conclusion que voici : c’est que l’éducation n’est point ce que certains prétendent qu’elle est ; ils prétendent en effet mettre la science dans l’âme, où elle n’est pas, comme on mettrait la vue dans des yeux aveugles. Ils le prétendent en effet, dit-il. Or, dis-je, le discours présent fait voir que toute âme a en elle cette faculté d’apprendre et un organe à cet usage, et que, comme un œil qu’on ne pourrait tourner de l’obscurité vers la lumière qu’en tournant en même temps tout le corps, cet organe doit être détourné avec l’âme tout entière des choses périssables, jusqu’à ce qu’elle devienne capable de supporter la vue de l’être et de la partie la plus brillante de l’être, et cela, nous l’appelons le bien, n’est-ce pas ? Oui. 2) Le thème de ce texte est explicitement celui de la nature de l’éducation. 3) La thèse de l’auteur est que l’éducation est une conversion de l’âme.
LA RÉPUBLIQUE DE PLATON - RÉSUMÉ ET ANALYSE
A - Méthode suivie Afin de rendre possible et surtout efficace la confrontation entre le texte de Platon et notre résumé, nous avons conservé, d'une part, la division en livres de I à X que l'Antiquité nous a transmise, d'autre part, la pagination de l'édition Estienne. Nous avons ajouté à cette pagination traditionnelle celle de l'édition Garnier-Flammarion (traduction de Robert Baccou), la plus maniable pour les étudiants. Nous renvoyons, bien entendu, également aux éditions Gallimard (t. I des œuvres de Platon dans « la Pléiade », trad. de Léon Robin), Les Belles Lettres (Budé, trad. d'Émile Chambry et introd. de Auguste Diès). Ces trois éditions sont infiniment précieuses pour la qualité de leurs notes et de leurs introductions. B - Argument La richesse extrême du contenu et de la construction de l'œuvre rendent périlleuse toute tentative de résumer en quelques lignes la problématique de La République. Les divisions du dialogue sont les suivantes : - C - 468b-470a, pp. 2?
L'education pour le developpement de l'homme et de toute societe - Le blog de manooly10
Jeudi 2 juin 2011 4 02 /06 /Juin /2011 06:48 Il est un fait indéniable que l’homme est le seul être doué de raison. Il est simultanément un être sociable et socialisé. Effectivement, la philosophie de l’éducation est donc doublement spécifique. En effet, on peut bien affirmer que l’éducation nous ouvre sur la philanthropie, sur la civilisation, et sur toute l’humanité. Dans cette perspective, l’éducation a pour rôle, « de faire que l’activité de l’enfant devienne maitresse d’elle-même. Au demeurant, la philosophie de l’éducation nous permet d’explorer la cause fondamentale et même toutes les variantes de l’éducation.