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Gaz de schiste, la grande escroquerie, par Nafeez Mosaddeq Ahmed

Gaz de schiste, la grande escroquerie, par Nafeez Mosaddeq Ahmed
A en croire les titres de la presse américaine prédisant un essor économique dû à la « révolution » des gaz et pétrole de schiste, le pays baignera bientôt dans l’or noir. Le rapport « Perspectives énergétiques mondiales 2012 » de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) annonce en effet qu’à l’horizon 2017 les Etats-Unis raviront à l’Arabie saoudite la place de premier producteur mondial de pétrole et accéderont à une « quasi autosuffisance » en matière énergétique. Selon l’AIE, la hausse programmée de la production d’hydrocarbures, qui passerait de quatre-vingt-quatre millions de barils par jour en 2011 à quatre-vingt-dix-sept en 2035, proviendrait « entièrement des gaz naturels liquides et des ressources non conventionnelles » (essentiellement le gaz et l’huile de schiste), tandis que la production conventionnelle amorcerait son déclin à partir de… 2013. Une chute aussi brutale rend évidemment illusoire tout objectif de rentabilité. De la panacée à la panique

Le gaz de schiste réveille l'industrie américaine Au grand désespoir des lobbies de l'énergie, la Californie se dirige vers l'instauration d'un moratoire sur la fracturation hydraulique, qui permet d'extraire du pétrole et du gaz de schiste. Les parlementaires de l'Etat, à majorité démocrate, ont fait un pas dans ce sens fin avril, justifiant leur décision par les dangers environnementaux. Pourtant, le Golden State est potentiellement assis sur une nouvelle mine d'or. A deux heures au sud de San Francisco, le domaine de Monterey abriterait plus de 15 milliards de barils de pétrole. Quatre fois plus que les réserves du Dakota du Nord, grâce auxquelles ce petit Etat vit un formidable boom économique caractérisé par le plus faible taux de chômage du pays. Une étude de l'université de Californie du Sud estime que l'exploitation de ces ressources créerait entre 500 000 et 2,8 millions d'emplois en quinze ans. Mais ces deux Etats évoluent à contre-courant : depuis plusieurs années, le pays fait sa révolution énergétique.

Gaz de schiste : la bataille de France a commencé Mise à jour le 11 octobre à 10 heures : Le Conseil constitutionnel a jugé l’interdiction de la fracturation hydraulique conforme à la Constitution. La loi reste en vigueur. Dans l’ombre des labos, dans les couloirs de l’Assemblée, sur les bancs des tribunaux, ils s’agitent. Ceux-ci ne se laissent pas attraper aisément. A l’époque, on a cru le dossier clos. A l’heure où nous écrivons ces lignes, impossible de savoir si la loi vacillera sous les coups de boutoir des industriels.

Gaz de schiste : premiers déclins aux Etats-Unis C'est là que le boom des gaz de schiste a commencé. C'est là aussi que le déclin semble s'amorcer. Les champs de Barnett et de Haynesville, dans le Sud des Etat-Unis, ont franchi leur pic de production respectivement en novembre et décembre 2011. Les puits de Barnett et Haynesville ont fourni jusqu'ici près de la moitié de la production américaine de gaz de schiste. Le développement plus tardif du troisième principal champ nord-américain de gaz de schiste, celui de Marcellus dans les Appalaches, compense jusqu'ici le déclin de ses deux prédécesseurs. La poursuite du développement de Marcellus joue un rôle clé pour maintenir sur un plateau la production totale de gaz naturel aux Etats-Unis, stable depuis le début de l'année 2012. Evolution de la production des 5 principaux champs de gaz de schiste aux Etats-Unis, constituant 80 % de la production totale de gaz de schiste. Source : EIA. Le cas de Chesapeake n'est pas isolé. Répartition des forages dans le champ texan de Barnett.

"Vers une économie circulaire (Vol.2) : opportunités pour le secteur des biens de consommation" - Note de synthèse "Vers une économie circulaire (Vol.2) : opportunités pour le secteur des biens de consommation" - Note de synthèse Le document est disponible en téléchargement au format PDF – cliquer ci-dessous Introduction En janvier 2012, la Fondation Ellen MacArthur publiait un rapport exposant les fondamentaux de l’économie circulaire. Cette année, la Fondation s’est penchée sur les biens de consommation courante, c’est-à-dire des produits qui par nature ont un coût par unité relativement bas, qui sont fréquemment achetés, et dont la durée de vie est beaucoup moins longue que pour les biens durables. Dans la perspective d’une transition vers une économie circulaire, de quelle manière le modèle peut-il s’appliquer aux biens de consommation courante ? • Au chapitre 1 nous revenons sur les succès et limites de la consommation linéaire et sur les nouvelles perspectives offertes par le modèles circulaire. Note de synthèse • Traitement des déchets alimentaires des ménages. • Textiles. • Emballage. © J.Blériot

Notre experience | Tpe Gaz de schiste 1S4 Cette expérience a pour but de démontrer que la fracturation hydraulique peut avoir des conséquences néfastes sur les nappes phréatiques. Dans cette expérience on recrée l’environnement géologique du gaz de schiste. Pour réaliser notre expérience nous avons utilisé les éléments suivants : Une seringue : Représentant le dispositif de fracturation sous pression.Une paille : Elle représente le forage.Du sable blanc : représentant le schisteUn buvard : représentant la nappe phréatiqueDe la terre : représentant les couches au dessus de la nappe phréatique.Un aquarium : Pour constater par transparence les effets Seconde étape : Fracturation Grâce à la seringue nous injectons à une pression suffisante 100 ML d’eau colorée dans la paille afin de simuler la fracturation du schiste représenté par le sable blanc.Dernière étape : Constatation Nous retirons le buvard et constatons que la pression a été suffisante pour colorer légèrement le papier buvard.

Quand les technologies vertes poussent à la consommation, par Cédric Gossart Votre fournisseur d’eau vous propose d’adopter un comportement écologique en passant à la facturation électronique. On économisera ainsi le papier, fait-il valoir. Et puisque, ce faisant, l’entreprise réduira ses frais, elle vous fera profiter de tarifs plus attractifs. L’écologie rejoindrait donc l’économie, pour le plus grand bénéfice de tous ! En France, trente-cinq millions de vieux compteurs électriques seront prochainement remplacés par des compteurs « intelligents ». Mais à quoi sera employée l’économie ainsi réalisée ? Taille de l’article complet : 2 652 mots. Vous êtes abonné(e) ? Connectez-vous pour accéder en ligne aux articles du journal. Vous n'êtes pas abonné(e) ? Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout le site. Accès sans abonnement

Gaz de schiste, le nouveau carburant du rêve américain Comté de Washington, à une heure de route au sud-ouest de Pittsburgh, dans l'Etat de Pennsylvanie : une noria de camions-citernes aux cuves pleines d'eau d'extraction défile jour et nuit. Etrange ballet de ces monstres qui, comme une colonie de fourmis, sillonnent méthodiquement les routes de l'Etat. Dans cette région, ancien bastion de l'automobile et de l'industrie lourde, le sous-sol renferme l'un des plus importants gisements de gaz de schiste du continent nord-américain, la formation de Marcellus. Impossible de l'ignorer. Partout, des puits jaillissent sur les collines verdoyantes, de larges tranchées où sont enfouis les gazoducs éventrent champs et forêts, et, à intervalle régulier, d'immenses stations de compression crachent leur épaisse fumée blanche. Il émane de ces routes vallonnées un parfum de nouvelle ruée vers l'or. Pas un seul ingénieur au chômage à Pittsburgh America is back. Tout le monde en profite, hôtels, restaurants, commerces... Qu'importe.

Ponzi, ou le secret des pyramides, par Ibrahim Warde C’est une arnaque vieille comme la finance. Mais, avant 1920, les promoteurs de chaînes pyramidales faisaient du Ponzi — comme M. Jourdain de la prose — sans le savoir. Carlo Ponzi est né à Parme, en Italie, en 1882. Il débarque aux Etats-Unis en 1903, en pleine ère des « barons voleurs », convaincu comme beaucoup d’immigrés que les rues y sont pavées d’or. Devenu Charles Ponzi, cet adepte du principe de l’enrichissement rapide, mais doué de plus d’imagination que de talent, tente toutes sortes de combines, exerce mille métiers et a souvent maille à partir avec la loi. Employé de banque à Montréal en 1909, il est accusé d’avoir falsifié un chèque et condamné à trois ans de prison. C’est en 1919 qu’il découvre, après maintes tentatives en tous genres, le filon qui établira sa renommée. Taille de l’article complet : 817 mots. Vous êtes abonné(e) ? Connectez-vous pour accéder en ligne aux articles du journal. Vous n'êtes pas abonné(e) ? Accès sans abonnement

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