Choléra Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le choléra est une toxi-infection entérique épidémique contagieuse due à la bactérie Vibrio cholerae, ou bacille virgule, découverte par Pacini en 1854 et redécouverte par Koch en 1883. Strictement limitée à l'espèce humaine, elle est caractérisée par des diarrhées brutales et très abondantes (gastro-entérite) menant à une sévère déshydratation. La contamination est orale, d’origine fécale, par l’eau de boisson ou des aliments souillés. En France, quelques cas de choléra sont décomptés chaque année ; dans la plupart des cas, la maladie a été contractée à l'étranger, cinq cas de choléra autochtone ont été décomptés entre 1970 et 1996[1]. Signes et symptômes[modifier | modifier le code] Individu atteint de déshydratation suite au choléra. Les premiers symptômes du choléra sont une diarrhée douloureuse et le vomissement de fluides clairs[2]. Prévention[modifier | modifier le code] Diagnostic et thérapie[modifier | modifier le code]
Peste Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. En raison des ravages qu’elle a causés, surtout pendant le Moyen Âge, la peste a eu de nombreux impacts sur l'économie, la religion et les arts. Ainsi, la peste noire de 1347–1352 a profondément marqué l'Europe en exterminant 25 % à 50 % de la population européenne. Bactériologie[modifier | modifier le code] Yersinia pestis, ici vue avec un grossissement de 200 en fluorescence. Trois variétés de souches sont notées : l’orientale, la médiévale et l'antique. Le séquençage du génome de Y. pestis a été réalisé en 2001 par l'équipe de Julian Parkhill de l'institut Sanger à Cambridge et par B. Physiopathologie[modifier | modifier le code] Le germe contenu dans le sang est ingéré par une puce hématophage, il se multiplie et bloque la digestion de l'ectoparasite. Diagnostic[modifier | modifier le code] Description historique[modifier | modifier le code] La peste est décrite depuis l'Antiquité. Éléments cliniques[modifier | modifier le code]
Grippe de 1918 Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Virus reconstitué de la grippe espagnole, celui qui est le plus proche par ses effets sur l'organisme du virus H5N1. La grippe de 1918, surnommée « grippe espagnole », est due à une souche (H1N1[1],[2]) particulièrement virulente et contagieuse de grippe qui s'est répandue en pandémie de 1918 à 1919. Cette pandémie a fait 30 millions de morts selon l'Institut Pasteur, et jusqu'à 100 millions selon certaines réévaluations récentes[3]. Elle serait la pandémie la plus mortelle de l'histoire dans un laps de temps aussi court, devant les 34 millions de morts (estimation) de la peste noire. Historique[modifier | modifier le code] Progression géographique de la grippe de 1918, montrée par les flèches. En décembre 1918, à Seattle, les forces de l'ordre sont équipées de masques. En quelques mois, la pandémie fit plus de victimes que la Première Guerre mondiale qui se terminait cette même année 1918 ; certains pays seront encore touchés en 1919.
Origine du virus de l'immunodéficience humaine Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'origine du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) serait simienne selon la théorie la plus communément admise par la communauté scientifique, fondée sur l'analyse phylogénétique des lentivirus (famille à laquelle appartient le VIH), qui lie les deux types de VIH (VIH-1 et VIH-2) avec le virus d'immunodéficience simien (VIS), virus qui est également la cause chez les singes d'un syndrome d'immunodéficience, au même titre que celui du sida chez l'Homme. Selon plusieurs études, le passage du singe à l'Homme aurait eu lieu durant la fin du XIXe siècle ou au début du XXe siècle. Histoire[modifier | modifier le code] Avant la découverte de l'agent infectieux générant la maladie appelée sida, de multiples hypothèses que l'on pourrait facilement qualifier aujourd'hui d'extravagantes furent émises[1]. Origine des VIH, le VIS[modifier | modifier le code] L'analyse phylogénétique des lentivirus a confirmé le lien entre le VIS et le VIH.
Maladies cardiovasculaires - Maladies cardiovasculaires : les nouveaux médicaments Angor stable PROCORALAN, Laboratoire Servier – ASMR III Qu'est-ce que l'angor stable ? L'angor (ou angine de poitrine) stable se manifeste par la survenue de douleurs thoraciques liées à une insuffisance d'irrigation sanguine du myocarde. Ces douleurs apparaissent préférentiellement lorsque la personne produit un effort qui augmente les besoins du cœur en oxygène. L'évolution de l'angor stable dépend de l'importance des lésions des artères coronaires et de l'état du cœur ; lorsque l'atteinte vasculaire est majeure, le risque de complication par survenue d'un infarctus du myocarde voire d’une mort subite est non négligeable. Quelles sont les personnes atteintes ? Environ 1,5 million de personnes souffrent d'un angor stable en France. Quels sont les traitements actuels ? Le traitement de l'angor stable a pour objectif de réduire les symptômes et de prévenir la survenue de nouvelles crises douloureuses. Qu'apporte le nouveau traitement ? TAHOR, Laboratoire Pfizer – ASMR I Insuffisance cardiaque
Qu’est-ce que le diabète? Le diabète est une maladie chronique incurable causée par une carence ou un défaut d'utilisation de l'insuline entraînant un excès de sucre dans le sang. Produite par le pancréas, l’insuline est une hormone qui permet au glucose (sucre) contenu dans les aliments d'être utilisé par les cellules du corps humain. Les cellules disposent de toute cette énergie dont elles ont besoin pour fonctionner. Si l'insuline est insuffisante ou si elle ne remplit pas son rôle adéquatement, comme c'est le cas dans le diabète, le glucose (sucre) ne peut pas servir de carburant aux cellules. Il s'accumule alors dans le sang et est ensuite déversé dans l'urine. À la longue, l’hyperglycémie provoquée par la présence excessive de glucose dans le sang entraîne certaines complications, notamment au niveau des yeux, des reins, des nerfs, du cœur et des vaisseaux sanguins. À ce jour, la cause réelle du diabète demeure inconnue. Combien y a-t-il de personnes diabétiques au Québec? Les coûts Les types de diabète
Diabète de type 2 Le diabète de type 2 est une maladie caractérisée par une hyperglycémie chronique, c’est-à-dire par un taux trop élevé de glucose (sucre) dans le sang. Cette maladie survient généralement chez les adultes avançant en âge, et touche davantage les personnes obèses ou ayant un surplus de poids. Chez un individu sain, le contrôle de la glycémie se fait par l’insuline, une hormone sécrétée par le pancréas. L’insuline permet l’entrée du sucre dans les cellules pour qu’il soit utilisé comme carburant, particulièrement dans les muscles et le foie. Chez une personne atteinte de diabète de type 2, l’organisme devient incapable de réguler la glycémie, c’est-à-dire le taux de glucose dans le sang. Cette maladie chronique demande un traitement individualisé et une surveillance étroite par la personne atteinte et l’équipe médicale. Une maladie en forte progression Au Canada, en 2009, 6 % des gens âgés de plus de 12 ans ont déclaré être diabétiques. Causes Diagnostic Complications possibles
L'aspartame : stop à la controverse ! Sciences - Santé Lors des 9es Entretiens de Nutrition de l'Institut Pasteur de Lille, Fernando Aguilar, de l'AFSSA (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments) a fait le point concernant l'édulcorant le plus utilisé au monde et aussi le plus controversé. L'étude Ramazzini publiée en 2005 avait provoqué une lame de fonds dans le monde scientifique. Cette étude menée sur une colonie de rats montrait que l'utilisation de l'aspartame à dose de plus en plus concentrée induisait le développement de lymphomes et de leucémies. Les métabolites impliqués L'aspartame, découvert fortuitement par un chercheur dans les années 70, est un dérivé de protéine (rien à voir avec le sucre). La preuve par neuf Des lésions au cerveau ont effectivement été provoquées chez des souris lorsque la concentration sanguine en acide aspartique est conjointe à une concentration élevée en glutamate. Le méthanol, le plus récrié des trois, montre lui aussi patte blanche. La dose fait le poison
III/ Les usages de la morphine - La morphine, une molécule contre la douleur Nous allons enfin voir comment la morphine est utilisée par la médecine aujourd’hui, et pourquoi son utilisation est parfois controversée. 1) Utilisation médicale →Comment un professionnel de santé justifie-t-il l’emploie de morphine, le plus puissant des analgésiques? Un petit jeu de mot résume bien la réaction de certaines personnes, proches ou soignantes, lorsqu’un patient est mis sous morphine, ou alors « mort-fine ». Son utilisation ne signifie pas que le patient est en fin de vie, et même si c’est le cas voila une bonne manière de soulager ses souffrances et de l’accompagner dans ces dernières heures. En outre l’Organisation Mondiale de la Santé a construit une « échelle » d’utilisation des traitements antalgique en fonction de la force de la sensation douloureuse ressentie par le patient. ↑Echelle d’évaluation de la douleur et du traitement en fonction de la douleur →Comment est-elle administrée ?