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Hommes et féminisme

Hommes et féminisme
J'étais en train d'écouter une émission sur le "féminisme au masculin" et d'un coup cela m'a profondément gonflée. Les hommes sont une classe dominante. Qu'ils le veuillent ou non. Ils en font partie qu'ils le souhaitent ou pas. Si vous êtes embauché au même poste qu'une femme à compétences et diplômes égaux, vous serez probablement mieux payé. C'est la même chose pour le racisme. Revenons donc à nos hommes féministes. Non les hommes féministes préfèrent "défendre les droits des femmes". J'ai toujours été frappée par le fait que le bouquin qui fait référence sur le féminisme est un livre de Bourdieu, La domination masculine. C'est à dire que Bourdieu place sur le même place la classe "hommes" et la classe "femmes" en niant les rapports de pouvoir qui existent entre eux . Quand Delphy écrit ceci Nos amis et nous, elle montre tout à fait que "Où est alors la différence entre ces « amis » et nos ennemis déclarés, ceux qui nous traînent dans la boue et nous couvrent de ridicule ?

Hommes et féminisme • Une heure de peine light pornfreeculture : Feminist men, THIS is what... Aux gars, par un gars : ce que la non-mixité femmes a changé pour moi Si vous emmerdez les luttes féministes, alors vous êtes des ennemis politiques, dites-le clairement. Dans ce cas-là, merci de laisser ce site internet aux personnes qui se battent pour leur libération, et écrivez ailleurs. Si les luttes féministes vous emmerdent, alors fermez-la et ne vous battez pas contre elles. Si vous croyez faire partie des luttes féministes, ça montre une certaine bienveillance et on pourra peut-être discuter, mais alors il va falloir être sincères, vraiment. Pas passer par 4 chemins et se chercher des excuses, ni se victimiser. On va commencer par le début : j’suis un gars aussi, hétéro, et pendant longtemps j’ai pensé être féministe, connaître cette lutte. C’est pas moi qui me fait siffler dans la rue. C’est pas moi qui me fait violer ; si ça arrive, y’a très peu de chances que ce soit une meuf qui passe à l’acte sur mon corps. C’est pas à moi qu’on coupe la parole, ou alors ce sont des gars. C’est pas moi qu’on ignore quand je parle. Y’en a plein d’autres comme ça.

Etre féministe avec une bite La twittosphère s’est emballée hier autour d’un article publié sur le blog Genre !et du concept très controversé qu’il introduisait : le mansplaining, ou « mecsplication ». Le mansplaining (définition originelle ici) désigne, en gros, l’attitude paternaliste et condescendante par laquelle un mec t’explique qu’il « sait », mieux que toi quelque chose que pourtant de toute évidence tu maîtrises un milliard de fois mieux que lui. Ce concept s’applique avec un bonheur tout particulier à ces mecs qui t’expliquent sans ciller qu’ils savent mieux que toi ce qui est sexiste et ce qui ne l’est pas. Et ne peuvent pas s’empêcher de te donner au passage une petite leçon de féminisme : ce fameux « Tu as raison d’être féministe / moi aussi je suis pour l’égalité hommes femmes, MAIS je pense que le féminisme aujourd’hui fait fausse route / que le VRAI combat féministe c’est… ». Féminisme « victimaire » (et ta mère ?) Petits rappels de base sur la domination masculine Désolée. Une méfiance légitime

La non-mixité : une nécessité politique La ségrégation, c’est-à-dire la séparation imposée, l’accès réservé à certaines places ou certains espaces sociaux, est une des principales formes que prend la domination – que ce soit la domination des riches sur les pauvres, celle des hommes sur les femmes ou celle des blancs sur les non-blancs. Mais ce n’est pas la seule : de nombreux mécanismes de domination perdurent au sein même des espaces sociaux mixtes, malgré la mixité, voire parfois grâce à elle. C’est ce que montre Christine Delphy dans le texte qui suit : la mixité n’est pas en elle-même un bien qu’il faudrait opposer sans discernement à une non-mixité forcément « enfermante » et « étouffante » ; la non-mixité n’est en fait oppressante que lorsqu’elle est subie, au même titre que peut être oppressante une mixité ou une proximité subie. Je voudrais parler ici des différents sens de la mixité, en particulier mais pas exclusivement de la mixité entre les sexes, et de la non-mixité. La non-mixité subie La mixité sans l’égalité

Refuser d'être un homme : Pour en finir avec la virilité de John Stoltenberg Je vais donc vous résumer le livre Refuser d'être un homme : Pour en finir avec la virilité de John Stoltenberg. Je tiens à souligner que Martin Dufresne n'a, comme d'habitude pas réussi à taire sa transphobie dans l'introduction avec la phrase "confisquer les rares ressources encore concédées aux femmes quitte à se prétendre vaguement transgenre". Que vous ne soyez pas d'accord avec le queer est un choix idéologique. Que vous en profitiez pour étaler votre transphobie n'est pas un choix, ni une opinion. Plusieurs préalables à cet article : - Si vous n'êtes pas familiarisé-e avec les concepts féministes, si vous ne pensez pas que le viol est un crime sexospécifique, si vous pensez qu'il vaut mieux parler d'humanisme que de féminisme, si vous pensez que la construction de la virilité n'a rien à voir avec le viol ou les violences conjugales, épargnez votre temps et le mien et ne lisez pas ce texte. On en arrive donc au fait suivant ; l'homme viole et la femme en est blâmée.

Les luttes féministes peuvent-elles se passer des hommes ? Il va falloir se mettre en tête - que je me mette en tête - que le féminisme ne se passera pas des hommes. Je peux bien écrire 500 textes expliquant ce qu'est le viol, tant que le groupe "hommes" ne sera pas bien convaincu qu'il ne faut pas violer, on n'arrivera à rien. Tant qu'il n'y aura pas une prise en compte nette qu'il y a un léger problème dans la construction du masculin, qui entraîne le viol (et rien que de déjà poser cela est une sorte de révolution totale qui me vaut la glorieuse réputation de haïr les hommes, on ne se demande jamais si les hommes haïssent les femmes pour autant leur faire du mal. Enfin on arrive à démontrer qu'un type qui éclate la tête d'une femme contre un radiateur commet un crime passionnel alors bon...). En 15 ans de féminisme, jamais personne n'est venu me dire '"Mais dis donc, au vu des statistiques là, les hommes ne haïraient tout simplement pas les femmes ? Les choses sont simples. Les choses sont simples.

Hommes et féminisme [le texte évoque uniquement le couple hétéro ; c'est un partie pris qui ne veut absolument pas laisser entendre que le couple est par essence hétérosexuel). Je voudrais donc ré-aborder ici la relation des hommes au féminisme et de ce qu'ils peuvent faire pour collaborer à l'avancée des droits. Le sexisme ne fonctionne pas de la même façon que les deux autres grands systèmes inégalitaires que sont le racisme et le capitalisme ; ces deux derniers fonctionnement sur la subordination des uns aux autres. Dans le racisme, le ou les groupes racialisés sont subordonnés au groupe qui racialise. Dans ses premières phases, le féminisme a lutté contre des inégalités de faits légales comme le droit de vote par exemple pour ensuite s'intéresser aux rôles sociaux des uns et des autres. Les hommes qui sont féministes ou souhaiteraient s'y engager ont donc une tâche lourde ; décortiquer le genre masculin. Essayons donc d'aborder quelques points utiles : - Ne plus tolérer le sexisme autour de soi.

Pourquoi refuser d’être des « vrais hommes » | FRUSTRATION Les conservateurs comme Éric Zemmour, Alain Soral et les membres de la Manif pour tous nous racontent que la société s’est dévirilisée, et qu’il faudrait restaurer le règne des vrais bonshommes pour résister à la crise morale et économique. Rien n’est plus faux : parents, médias et institutions apprennent toujours aux hommes à vouloir devenir des « vrais hommes », et cela nous nuit à tous, hommes ou femmes, homosexuels, bisexuels ou hétérosexuels, en tant qu’individus et en tant que collectif. Cet hiver, l’essayiste Éric Zemmour a sorti un pavé intitulé Le Suicide français. À travers une chronique des 40 dernières années de notre histoire, il explique au lecteur que tous les malheurs qui arrivent au peuple, en terme de perte de souveraineté, de paupérisation et d’effondrement des solidarités, seraient dus à un renoncement à l’autorité du père, à la puissance virile. À quoi sert le virilisme ? Oui, les hommes ont un pénis, les femmes un vagin. Il en va de même de l’enfantement. 1. 2. 3.

Rupture anarchiste et trahison proféministe En tant que féministe, je n’attends pas Le Sauveur. Je sais que, quelque soit l’homme qui est en face de moi, il est celui qui bénéficie de l’oppression des femmes, de l’oppression que, jours après jours, je subis. Quoiqu’il en dise. Qu’il l’admette ou non. Je l’ai appris à mes dépens, après des années de discussions affectueuses mais infructueuses auprès de mes camarades et compagnons. Au départ, je voulais tenter de changer les choses en faisant appel, avec le plus de pédagogie possible, à leur cohérence, amour et amitié. Car nous sommes dressées à nous excuser lorsque l’on nous coince les doigts dans la porte. Pas par gentillesse ou grandeur d’âme, comme si l’on nous accordait un luxe, une cerise sur le gâteau, non, mais parce que nous avons le droit et nous exigeons de vivre autrement que comme des bêtes, à hanter la cuisine comme les rats hantent les égouts, autrement que comme des balais à chiotte, des trous ou des ventres sur pattes. Ou : divertissement-corvée.

Moi, ça va Leçon de grammaire – Raymond, reviens, t'as oublié tes chiens ! En ces temps de débats stériles sur la façon de cultiver les nénufars, il m’a semblé judicieux d’ajouter mon pavé dans la gueule grammaticale. Voici donc une leçon de grammaire que j’intitule sobrement : “cis est un adjectif (1)”. Cis est un adjectif. Figurez-vous que j’ai appris récemment (je suis jeune il est vrai) que dans les années 2000, et encore parfois maintenant(2), le terme de “transfemme” était/est utilisé par certaines féministes pour bien séparer les femmes trans des femmes tout court. Pour poser un peu mieux l’emploi de ce terme, les personnes qui utilisent ce terme sont proches, sans forcément en faire partie, d’une mouvance féministe qui au nom d’un matérialisme mal digéré considèrent les femmes trans comme des hommes infiltrés dans les milieux lesbiens et/ou féministes. Pour sacrifier un peu à l’esprit de libérale-inclusivité à la mode, ces personnes acceptent de nous nommer malgré tout “femmes” mais pas complètement : il faut préciser que nous n’en sommes pas vraiment.

Nos amis et nous Nous comptons de bons amis parmi les hommes. Nous les fuyons comme la peste, et eux tâchent de forcer notre intérêt : qui ne reconnaîtrait là la démarche même de l’amitié ? Y. Tous ces amis, ces partisans masculins de la libération des femmes, ont plusieurs points communs : Ils veulent se substituer à nous. Ils parlent effectivement à notre place. Ils approuvent la libération des femmes, et même la participation des susdites à ce projet, tant que libération et femmes les suivent et surtout ne les précèdent pas. Ils veulent imposer leur conception de la libération des femmes, qui induit la participation des hommes, et réciproquement ils veulent imposer cette participation pour contrôler le mouvement et le sens : la direction, de la libération des femmes. Aussi bienveillants soient nos amis masculins, ils ne peuvent s’empêcher de laisser poindre, à un moment ou à un autre, le bout de l’oreille. Où l’on voit qu’il y a mieux qu’un silence de femme : une parole d’homme Y. C. « Quel mouvement ? C.

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