Pédofaune ou faune du sol
La faune du sol ou pédofaune est généralement bien mal connue, même et y compris des jardiniers ou des paysans. Bien sûr, tous connaissent les vers de terre, beaucoup ont observé des " mille pattes " ou des " vers blancs ", quelques autres sauront dire les dégâts que leur causent les taupins ou les noctuelles, bien peu connaissent, même de nom, les collemboles, les nématodes ou les tardigrades, mais tous marqueront leur incrédulité quand on leur dira le poids par hectare de toutes ces bestioles. La faune du sol est extrêmement nombreuse. La faune du sol est très variée. La faune du sol est en équilibre. Mais cet équilibre est fragile. A) Quelques représentants de la faune du sol. 1) Les vers de terre. Les vers de terre sont des annélides oligochètes. Le nombre de vers de terre dépend largement de la quantité de matière organique morte (nécromasse) présente dans le sol. Les vers de terre sont des animaux qui recherchent une humidité et une température moyennes. 2) Les arthropodes.
Claude Bourguignon
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Lydia et Claude Bourguignon en avril 2010. Claude Bourguignon, né en 1951, est un ingénieur agronome français, ancien collaborateur de l'INRA. Biographie[modifier | modifier le code] Claude Bourguignon est un ingénieur agronome formé à l'Institut national agronomique Paris-Grignon (INA P-G). Claude Bourguignon est par ailleurs conférencier et formateur, membre de la Société d’écologie, de la Société américaine de microbiologie, enseignant à l'ancienne école d'agrobiologie de Beaujeu. Dans les années 1980, il met au point une méthode de mesure de l'activité micro-biologique des sols et constate qu'en Europe, 90 % de l'activité micro-biologique des sols a été détruite (ce qu'il énonce dans le documentaire Alerte à Babylone). Théorie et recommandations[modifier | modifier le code] Publications[modifier | modifier le code] Le sol, la terre et les champs, Paris, La Manufacture Sang de la Terre, (Les dossiers de l'écologie), 1989, 190 p.
Agriculture: le labour n'est plus dans le pré
«Le labour, c'est le passé!» Michel Griffon n'y va pas par quatre chevaux de trait. Agronome, économiste, actuellement conseiller scientifique de l’agence nationale de la recherche (ANR), ce chercheur propose tout simplement au monde agricole de renoncer à remuer ciel et surtout terre pour préparer les sols avant le semis. Et il n'est pas le seul. Le labour, pourtant, est une activité ancestrale. Bien avant la généralisation des tracteurs, on a donc manié du bâton, de l'araire, harnaché des bœufs ou des chevaux, pour remuer la terre et y enfouir ces méchantes pousses. Arrêtons de labourer profond Mais voilà. Ce n'est pas tout. Labourer, enfin, libère le CO2 ou le méthane enfoui dans le sol. Sans le labour, la chimie? Aujourd'hui, les deux tiers des surfaces cultivées françaises ne seraient plus labourées. Pour se débarrasser des mauvaises herbes, il lui suffit de pulvériser un herbicide (type Roundup®). Méthodes alternatives Autre petit truc: les «successions culturales». Catherine Bernard