Ordre national de la Légion d'honneur Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Légion. Distribution de la Légion d’honneur au Camp de Boulogne, le 16 août 1804 Charles Étienne Pierre Motte (1785-1836), d’après Victor-Jean Adam (1801-1866) L’ordre national de la Légion d’honneur est l'institution qui, sous l'égide du grand chancelier et du grand maître, est chargée de décerner la plus haute décoration honorifique française. Elle a été instituée le 19 mai 1802 par Napoléon Bonaparte. Elle récompense depuis ses origines les « mérites éminents » militaires ou civils rendus à la Nation. Près d'un million de personnes ont reçu cette décoration depuis sa création[1]. Historique[modifier | modifier le code] Les premières nominations sont publiées en septembre 1803[N 3]. Le général de corps d'armée Jean Vallette d'Osia (décoré en 1917 à l'âge de 19 ans) est celui qui aura appartenu à l'ordre le plus longtemps, 82 ans, et sera décoré du grand cordon en 1978 par Valéry Giscard d'Estaing.
Clément Ader Biographie[modifier | modifier le code] Les années d'apprentissage[modifier | modifier le code] Ader père espérait beaucoup que Clément lui succédât à la tête de la menuiserie familiale. Il obtint son baccalauréat à 15 ans. En 1857 s'ouvre une nouvelle section dans l'établissement : une école industrielle amenant un diplôme d'ingénieur équivalent aux Arts et Métiers. Le Vélocipède[modifier | modifier le code] Vélocipède Michaux (1861) Venu à Paris pour l'Exposition de 1867, il découvre les vélocipèdes Michaux et imagine de remplacer le bandage en fer par du caoutchouc. La « pose-rails »[modifier | modifier le code] Il commence par travailler à la Compagnie des chemins de fer du Midi. Le Théâtrophone[modifier | modifier le code] À Paris, Ader a besoin d'argent pour faire vivre la famille qu'il a fondée et pour concrétiser son projet d'un engin volant plus lourd que l'air. Le moteur à vapeur ultraléger[modifier | modifier le code] Les hélices d'Ader[modifier | modifier le code]
Livret d'ouvrier Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le livret d'ouvrier est un document officiel mis en service par le Consulat le 12 avril 1803, généralisé par Napoléon ; dont l'usage décline à partir de 1860 sous Napoléon III pour s'éteindre en 1890[1]. Il permet notamment le contrôle des horaires et des déplacements des ouvriers par les autorités auxquelles il doit être présenté à de multiples occasions. Réglementation antérieure[modifier | modifier le code] Le livret d'ouvrier a des racines anciennes. Un moyen administratif de contrôle social[modifier | modifier le code] Le livret d'ouvrier fait sa première apparition le 17 août 1781, sous la pression des corporations et de la police. L’ouvrier est tenu de faire viser son dernier congé par le maire ou son adjoint, et de faire indiquer le lieu où il propose de se rendre. Le livret d'ouvrier comporte aussi un rappel de l'interdiction des coalitions d'ouvriers. Dans d'autres pays[modifier | modifier le code] Notes[modifier | modifier le code]
Sainte-Hélène (île) Essentiellement connue comme lieu d'exil de Napoléon Ier du 14 octobre 1815 à sa mort le 5 mai 1821, l'île lui doit son intérêt touristique qui repose sur l'attrait des lieux qu'il a fréquentés. En 1890, le chef zoulou Dinizulu y fut détenu, avant que les Britanniques y emprisonnent le général Piet Cronje et 6 000 Boers durant la Seconde Guerre des Boers. Île forteresse sur le passage des navires de la Compagnie des Indes, elle perdit son rôle stratégique lors de l'ouverture du canal de Suez. Malgré son isolement, l'île de Sainte-Hélène fait partie de l'Afrique du Sud-Ouest. Bien que l'île de Sainte-Hélène soit située dans la zone intertropicale, le climat qui y règne est de type méditerranéen à été tempéré (Csb) selon la classification de Köppen; ce qui est surprenant pour une latitude de seulement 16°S. Napoléon mourut le 5 mai 1821. Il n'existe pas de population indigène sur l'île. Élisabeth II détient le pouvoir exécutif sur l'île. Les districts de Saint-Hélène. (en) David L.
Les lycees « Un lycée sous le premier Empire. « Chaque lycée, limité au chiffre de six cents élèves en moyenne, n’aura que six professeurs : trois pour les lettres françaises et latines ; trois pour les mathématiques : c’est là ce qu’ils devront enseigner essentiellement (…). Passé douze ans, les élèves apprennent l’exercice militaire, sous la direction d’un adjudant qui commande tous les mouvements effectués dans la journée. Les élèves sont divisés en compagnies de vingt-cinq ; chaque compagnie a un sergent et quatre caporaux, choisis parmi les meilleurs sujets. » Les punitions consistent en prison, table de pénitence et arrêts.
L'art au service de Napoléon. - NAPOLEON BONAPARTE Pendant que Napoléon régnait sur la France, l’art et la littérature ont beaucoup servi pour répandre une image positive de lui, et ce jusqu’à maintenant. Il s'en sert et les voit comme une forme de propagande. En effet, parmi le grand nombre de tableaux représentant Napoléon, il est difficile de trouver ceux qui ont fait le plus grand effet. Napoléon premier sur le trône impérial, Jean-Auguste-Dominique Ingres 1803 Sacre de l'empereur Napoléon et couronnement de l'impératrice Joséphine, à Notre-Dame de Paris, le 2 décembre 1804, Jaques-Louis DAVID 1805-1807 Il n’est pas secret, que ces deux peintures sont des commandes faites par Napoléon lui-même. Plusieurs écrits reprennent son histoire et sa politique comme le Mémorial de Saint-Hélène d’Emmanuel de Las Cases (1766-1842). Nous avons aussi l’écrit du jeune Napoléon sous la terreur. Bonaparte visitant les pestiférés de Jaffa (1804), de Antoine-Jean Gros.
Ier Empire Documents - Bulletin des Lois SÉNATUSCONSULTE relatif aux émigrés.[i] Du 6 Floréal An X.[ii] BONAPARTE, premier Consul, au nom du Peuple français, PROCLAME loi de la République le sénatusconsulte dont la teneur suit : EXTRAIT des registres du Sénat conservateur, du 6 Floréal, an X de la République. LE SÉNAT CONSERVATEUR, réuni au nombre de membres prescrit par l'article 90[iii] de la Constitution ; Vu l'extrait du registre des délibérations du conseil d'état, du 26 germinal[iv] dernier, contenant un projet d'acte d'amnistie concernant les émigrés, renvoyé au conseil d'état par les Consuls de la République, l'avis du conseil d'état sur ce projet, ledit avis approuvé par le premier Consul, et tendant à ce que le projet d'acte d'amnistie soit présenté au Sénat pour devenir la matière d'un sénatusconsulte ; Vu pareillement l'arrêté du premier Consul, du 4 de ce mois[v], par lequel trois conseillers d'état sont nommés pour porter au Sénat le projet d'acte d'amnistie et en exposer les motifs ; TITRE I.er ART. II. III. IV. V. X.
James Watt Signature Biographie[modifier | modifier le code] James Watt est né le 19 janvier 1736 à Greenock, petite ville portuaire d'Écosse. Son père, charpentier de marine, était aussi propriétaire de bateaux, entrepreneur et occupait une fonction dans la magistrature municipale. Ses avancées technologiques[modifier | modifier le code] Il a introduit une unité appelée le cheval-vapeur pour comparer la puissance fournie par les machines à vapeur, sa version de l’unité étant équivalente à 550 livres-pied par seconde (environ 745,7 watts). Controverse[modifier | modifier le code] Le statut de Watt comme véritable inventeur de certains des nombreux principes et inventions pour lesquels il a déposé des brevets est sujet à controverse. « J’ai donné pour les moteurs de chariots les descriptions que je pouvais, en fonction du temps et de l’espace que je pouvais m’autoriser ; mais c’est très imparfait et ne peut servir qu’à empêcher d’autres gens de déposer des brevets similaires. » et ses prédécesseurs :
Histoire des préfets / Histoire La naissance des préfets Au XVIIIème siècle, la France était organisée en une trentaine de généralités, dirigées chacune par un Intendant de justice, police et finances "de qui dépend le bonheur ou le malheur des provinces" écrivait alors l'écossais John Law (police s'employait alors au sens d'administration générale).Circonscriptions financières à l'origine, les généralités avaient été créées par François 1er. Louis XIV et Louis XV les imposèrent aux dépens des vieilles divisions féodales. Issus de la noblesse de robe, bourgeoisie anoblie, et choisis par le Roi parmi les maîtres de requête de son conseil, les Intendants ne dépendaient que de lui. L'Intendant était "le roi présent en la province". La création des départements Les hommes de Napoléon Après son coup d'Etat du 18 brumaire (9 novembre 1799), Bonaparte ressuscita les Intendants sous la forme des préfets. L'enracinement dans la société La Seconde Guerre mondiale n'épargne bien entendu pas le corps préfectoral.
1804 - NAPOLÉON 1ER ET PAPA NITOT ... LA COURONNE DU SACRE Chacun sait que le deux décembre 1804, Napoléon 1er fut sacré à Notre-Dame par Pie VII et que, prenant la couronne des mains du Pape, il la posa sur sa tête en s'écriant : "Elle me va très bien ! Malheur à qui la touche". Cette scène était tout à fait dans la manière de Napoléon, qui procédait par coups de théâtre ; mais il n'y a pas de bonne représentation sans répétition, et nous trouvons dans le "Musée des Familles", le récit de la représentation qui précéda la scène du sacre : "Un matin de novembre 1804, M. Sa Majesté n'est pas levée. - Prévenez Sa Majesté, je vais attendre." - C'est vous, papa Nitot ? Et voilà le foulard envoyé à l'autre bout de la chambre, et voilà papa Nitot présentant au front qui s'incline vers lui, l'objet qu'il a retiré de son enveloppe. - Elle me va très bien ! - Oui, mon ami, très bien.- Mais tu dois la recevoir aussi, voyons donc ! Ce disant, le vainqueur de Marengo fait passer la couronne de son front, sans foulard, sur la tête de la dame en bonnet de nuit.