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L’arbre de la géographie française

L’arbre de la géographie française
Cliquez pour accéder à la version géante Une version mise à jour est disponible ici. Cet arbre est le fruit d’un travail réalisé par François Arnal avec ses élèves de CPGE, et d’un joyeux remue-méninges à partir de cette base, le tout mis en forme par nos soins. Il s’agit de représenter de façon synthétique et aussi didactique que possible le foisonnement de la géographie francophone depuis un siècle. La taille de l’image est volontairement grande pour permettre au lecteur d’adopter une lecture arboricole, et de sauter de branche en branche. Il s’agit d’une version non-définitive, probablement appelée à être modifiée. Related:  Géographie

Epistémologie : article géographie parties 3 & 4 3. L’histoire de la géographie L’histoire de la géographie n’est pas l’histoire d’une science vue à travers ses développements, ses « grands hommes », ses méthodes, mais un monde de questions à poser et de choix à faire. Depuis des siècles, des hommes ont été considérés ou se sont considérés comme des géographes, dont les professions et les œuvres sont si différentes que l’historien est en droit de s’interroger sur leur appartenance à un même domaine : Hérodote et Montesquieu, Eratosthène et Kant, aussi bien que les pédagogues, les « géographes du roi », chargés de décrire les champs de bataille et les sièges des villes, les ingénieurs géographes qui lèvent les cartes. sur les relations entre la géographie et les autres sciences, naturelles et humaines : l’image de sa discipline donnée aux autres par le géographe n’est pas toujours convaincante ; certaines attitudes ou affirmations maladroites ont souvent exposé la géographie à la critique ou à l’incompréhension ;

::. Visites virtuelles - Nature et paysages en photographie panoramique 360 degrés Acropole des Draveurs aux Hautes-Gorges de la Rivière Malbaie Automne Québécois aux chutes de Ste Ursule Arc-en-ciel au village des Escoumins en Haute-Côte-Nord du Québec La Malbaie vue de Cap-à-l'Aigle dans la région de Charlevoix en panorama Observation des baleines à Cap-de-Bon-Désir aux Escoumins Baie de Tadoussac et sa chapelle indienne en réalité virtuelle Panorama au lever de soleil au lac Memphremagog en Estrie Vue aérienne du lac glaciaire Jökulsárlón en Islande et visite interactive

Vidange du Lac d'Annecy, printemps 2002 Mondialisation, que de contresens on commet en ton nom ! Le mot fait fortune. Une analyse des occurrences sur les dix dernières années dans les publications ferait ressortir l’usage de plus en plus massif du terme « mondialisation », tant dans les titres de livres, d’articles que dans les textes journalistiques ou universitaires. Longtemps ignoré alors que déjà à l’œuvre, le processus est aujourd’hui sans aucun doute surévalué, mêlé trivialement à toutes les discussions, chargé de tous les charmes ou de tous les dangers ; c’est selon…Il est de la dernière goujaterie de ne pas avoir d’idée sur la question, si possible celle de la pensée dominante, laquelle prend deux visages, à la Janus Bifrons, celle des pro et des anti qui, par leurs affrontements parfois simiesques, renforcent la pensée commune en la matière. A l’attention des lecteurs-zappeurs pressés et utilitaristes qui ne cherchent que des idées et pas des pensées, voici un abrégé qui ne préjuge en rien du contenu complet du développement suivant. 1. 2. 3. 4.

Liens utiles Géoconfluences propose une sélection de liens utiles pour les enseignants de géographie. Cette liste n'est pas exhaustive et sera actualisée régulièrement. Les sites institutionnels Le portail national de ressources EDUSCOL Le portail national de ressources consacré à l'histoire, géographie et éducation civique met à la disposition des enseignants un ensemble d'informations et de ressources organisées pour leur mission d'enseignement. Il est sous la responsabilité de la DGESCO et de l'Inspection générale d'histoire et géographie, avec l'aide du CNDP. SIENE Histoire-Géographie Une sélection de ressources opérée en collaboration avec l'inspection générale et les réseaux académiques pour le développement des usages du numérique à l'Ecole et la mise en œuvre des programmes d'enseignement. TIC'Edu La lettre d'information sur les usages, les ressources et les actualités de la discipline concernant la mise en œuvre des TICE, réalisée en collaboration avec l'inspection générale.

Elisée Reclus géographe : un héritage encore virtuel - par Georges Roques Élisée Reclus géographe :un héritage encore virtuel* Georges Roques L’ouvrage de référence (1) sur cette discipline récemment sortie de la clandestinité qu’est l’épistémologie de la géographie dit clairement que « la géographie française commence avec Vidal de La Blache ». Sachant que cette littérature est donnée en pâture aux étudiants qui deviendront enseignants, qu’elle émane de cercles proches des concours de recrutement de ces mêmes enseignants d’histoire-géographie, donc de gens naturellement influents et que l’on espère informés, on mesure d’entrée de jeu l’étendue des erreurs véhiculées au plus haut niveau... ou la perpétuation d’oublis volontaires.

À la ferme : le coin des enfants - Agriculture biologique - EUROPA Les poules des fermes bio peuvent courir partout en plein air, voler et faire tout ce qui leur plait. Elles ne picorent que de la nourriture cultivée avec des choses naturelles. Leurs becs ne sont pas taillés et leurs ailes ne sont pas coupées. Les œufs sont ramassés par le paysan. Avant d’être vendus, les œufs bios sont nettoyés et mis dans des boîtes, avec des symboles et des explications imprimés dessus : comment et par qui ils ont été produits. Lorsque ta famille ou d’autres familles achètent les œufs ou les produits comportant ces symboles ou ces informations spéciales sur les produits bios, elles savent que le paysan a suivi ces règles spéciales et que les poules qui ont produit ces œufs vivent heureuses et en bonne santé. Les vaches des fermes biologiques ne sont pas enfermées, loin des pâturages. Quand le lait biologique est mis en bouteille ou transformé pour fabriquer ces produits, on y met un symbole spécial ou une petite phrase sur l’emballage. En suivant les aventures

Les hyper-lieux : une nouvelle espèce d’espace A l’encontre des analyses qui voient le monde comme de plus uniforme et indifférencié, le géographe et anthropologue Michel Lussault oppose les “hyper-lieux”. Des espaces intenses et divers où s’exprime la créativité et la volonté d’engagement social et politique de ceux qui les occupent. Aux “non-lieux“, autrefois théorisés par Marc Augé, le géographe et anthropologue Michel Lussault oppose aujourd’hui les “hyper-lieux“, comme régime spatial dominant à l’heure de l’urbanisation généralisée des espaces. D’où vous est venue l’intuition de définir les espaces urbains dominants d’aujourd’hui comme des “hyper-lieux” ? Michel Lussault – Cette question des hyper-lieux, par opposition à ce que Marc Augé appelle les non-lieux, je l’avais en tête depuis le début de mon travail au début des années 1990. (Flickr) Comment comprenez-vous le succès de ce concept de non-lieu ? Deux raisons au moins l’expliquent. Owen Byrne, The Mall, Toronto (Flickr/CC) Mais quel est ce rapport à la vérité des lieux ?

Actualités - Histoire-géographie et éducation civique - Éduscol Les décodeurs du journal Le Monde publient une série d’infographies qui permet de décrire la persistance des inégalités sociales entre Blancs et Noirs aux États-Unis. Cette ressource peut être complétée par une cartographie Google Maps sur la diversité ethnique aux États-Unis ; publiée par Dustin Cable, chercheur à l’université de Virginie d'Amérique, cette cartographie des États-Unis est constituée de points colorés (chaque point représentant un individu et chaque couleur une origine ethnique). Cette cartographie en ligne permet une approche multiscalaire des inégalités ethniques, de l’échelle nationale jusqu’aux quartiers des grandes métropoles. Pour compléter ces données, on pourra se référer au site Census.gov , édité par le bureau du recensement du département du commerce américain qui fournit notamment des données sur la population. Pour compléter cette réflexion, quelques scénarios pédagogiques tirés de l’EDU’Base : Actualités à exploiter avec :

L’expérience urbaine du monde Recensé : Olivier Mongin, La ville des flux. L’envers et l’endroit de la mondialisation urbaine, Paris, Fayard, 2013, 527 p., 26 €. Penser la rupture que constitue la mondialisation, c’est-à-dire l’institution du monde comme espace social d’échelle planétaire : telle est l’ambition de cet ouvrage. La mondialisation n’est pas seulement une accélération et une intensification des échanges de personnes, de biens et d’informations, c’est d’abord un changement anthropologique pour un habiter devenu principalement urbain. Une vaste fresque Pour mieux comprendre l’urbain dans la mondialisation, Olivier Mongin s’appuie sur des voyages, des lectures et des expériences artistiques. Pour décrypter ces expériences, Olivier Mongin s’appuie sur des lectures et des compagnonnages intellectuels très divers. Prendre conscience des enjeux La première étape est bien sûr de mesurer les bouleversements en cours. Trois tendances lourdes sont mises en évidence à l’échelle mondiale. Les lieux de la connexion

CARTOGRAPHIE • 30 millions d’esclaves sur la planète Le mot sonne comme la réminiscence d'une époque révolue. Mais l'esclavage n'appartient pas à l'Histoire. Il est bien présent au XXIe siècle – partout dans le monde. Ce nombre – 29,8 millions exactement – est issu du travail réalisé par la fondation australienne Walk Free, qui s’est donné pour mission d’éradiquer les différentes formes d’esclavage dans le monde. Il inclut le travail et la prostitution forcés, les enfants-soldats ou contraints au mariage, les domestiques asservis, etc.

“Le Roi et l’Oiseau”, ma première leçon d’urbanisme — pop-up urbain, cabinet de conseil en prospective urbaine Un autocrate au pouvoir absolu mais qui ne parvient pas à contrôler ses yeux qui louchent, un oiseau multicolore à la faconde merveilleuse, une bergère et un “petit ramoneur de rien du tout” qui s’aiment sur un air de boîte à musique… Autant de personnages inoubliables du “Roi et l’Oiseau” (1979), le chef d’oeuvre d’animation de Paul Grimault co-écrit avec Jacques Prévert : mon dessin animé préféré. Mais si le film m’a tant impressionné enfant, c’est avant tout grâce à son stupéfiant décor de ville verticale. Toute l’action est contenue dans la capitale du royaume de Takicardie, monade urbaine d’autant plus vertigineuse qu’elle contraste avec l’horizontalité nue du désert dans lequel elle a poussé. La cité marque aussi l’esprit par sa juxtaposition délirante de styles architecturaux : baroque, classicisme, fonctionnalisme, fascisme, gothique, orientalisme… sont tous convoqués. A côté de cette pièce-montée, le Sacré-Coeur semble digeste Ville haute, ville basse, centre et périphérie

Les incalculables trajets des aliments voyageurs Notre-Dame-des-Landes : des zadistes et des gendarmes blessés 9 avril 2018 à 12:00 Un démocrate-chrétien contre les réactionnaires 10 avril 2018 à 20:46 Macron sur les marches de l’Eglise Notre-Dame-des-Landes : «Qui se sent menacé par deux poireaux, trois carottes ?» 10 avril 2018 à 20:36 Cambridge Analytica, la pieuvre de l’extrême droite américaine 10 avril 2018 à 20:26 Pour Zuckerberg, les ennuis se profilent Facebook : la contre-offensive express du réseau Dans le Donbass, au plus près de la guerre, le retour à la terre 10 avril 2018 à 20:06 «Avec les big data, nous ne sommes que la somme de nos données» Et si Instagram sauvait Facebook ? 10 avril 2018 à 16:58 Vincent Bolloré quitte la présidence du conseil de surveillance de Canal + 10 avril 2018 à 12:09 L’égalitarisme est une utopie 10 avril 2018 à 17:06 Afrin et la Ghouta : la victoire de la stratégie de division 10 avril 2018 à 16:00 Sélection à l’université : le pedigree plus important que le diplôme? 10 avril 2018 à 12:13 10 avril 2018 à 10:01

Géographie de l’environnement, écologie politique et cosmopolitiques 1Dans leur récent Dictionnaire de la géographie, Jacques Lévy et Michel Lussault identifient la « nouvelle géographie de l’environnement » comme un des trois courants qui structurent actuellement la géographie française. Même si ce courant n’est, selon leurs termes, « non encore complètement identifié » (Lévy et Lussault, 2003), on doit admettre que le simple fait d’être nommé représente une étape importante dans l’histoire et l’épistémologie de la discipline. Car la géographie n’a jamais su, depuis qu’elle a pu se constituer en école nationale, sérieusement considérer la question environnementale comme faisant ontologiquement corps à son champ d’intervention. Ceci est une question politique. 2Le présent article propose de poser des jalons de réflexion pour construire une géographie politique de l’environnement. 3On sait que les liens historiques de la géographie française avec l’environnement sont à la fois proches et conflictuels.

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