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En partenariat avec Philosophie Magazine - Votre travail a-t-il encore un sens ?

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A bord de l’ESS Entreprise > L'économie sociale et solidaire sera au cœur du Forum «A bas la crise !» organisé par Libération le 19 octobre à Paris. Entrée libre, plus d'informations ici. Et si, face à la crise et aux dérives du capitalisme financier, la porte de sortie était à chercher du côté de l’économie sociale et solidaire (ESS) ? A LIRE: Notre dossier EcoFutur, le magazine de l'économie innovante Utopies. Lundi dernier, il était à Amiens, dans les locaux d’A Cappella. Même satisfaction du côté d’Acome, une entreprise spécialisée dans le marché des câbles, fils et tubes de synthèse basée à Mortain, en Normandie. Photo extraites de l’expo «Les audacieux», entrepreneurs ayant bénéficié du microcrédit, un projet BNP Paribas en partenariat avec l’Adie. Recyclage. Autre grand atout de l’ESS, l’innovation sociale. Car, évidemment, tout n’est pas rose dans l’ESS. Au-delà de ces critiques, la vraie question reste celle de la généralisation du modèle.

Résumé: Votre travail a-t-il encore un sens ? Qui dit entreprise responsable dit lieu où il fait bon travailler La RSE, c'est quoi? La responsabilité sociétale -ou «sociale»- des entreprises, c'est le développement durable mis en boite. Au départ, il s'agissait de prendre en compte, dans les objectifs d'une société, sa performance environnementale, donc ses efforts pour réduire son bilan carbone: bâtiments basse consommation d'énergie, tri sélectif, recyclage du papier, etc. Avec le temps, le concept s’est élargi aux pratiques de gestion des ressources humaines (conditions de travail, égalité hommes-femmes, emploi des seniors, conciliation vie professionnelle/vie privée, discrimination, etc.) et aux relations de l’entreprise avec ses clients, ses fournisseurs, ses sous-traitants et la société civile. Une entreprise qui adopte une démarche RSE reconnaît qu'elle a une responsabilité économique, sociale, humaine et environnementale vis-à-vis de toutes ces parties. Qu'est-ce que les salariés ont à y gagner? La RSE peut-elle être un moteur de la croissance, même en temps de crise? Alexandra Bogaert

La société de remorquage sous un statut original La Société Nouvelloise de Remorquage qui oeuvre sur le port évolue sous une forme coopérative particulière : la Société coopérative d'intérêt collectif (SCIC). Créé en 2001, ce statut permet d'associer des personnes morales et physiques de statuts différents : salariés, bénéficiaires des services de l'entreprise, bénévoles mais aussi collectivités publiques peuvent donc être coopérateurs. Pour mieux appréhender toutes les spécificités de ce type de société, André Viola, président du conseil général de l'Aude, est venu visiter cette société de remorquage dans le cadre d'une séance de présentation des SCIC audoises. Accompagné d'Anne-Marie Jourdet, vice-présidente en charge des Solidarités et de Christian Théron, conseiller général au canton de Sigean, le président du Département a visité Aeolos, le nouveau remorqueur de la SNR, acheté, il y a peu en Grèce.

Consultants : travailler moins pour gagner plus ? Un logiciel de simulation permet aux professionnels du conseil de déterminer comment arbitrer entre acquisition de nouvelles compétences et coût du service. Quand une société fait appel à un cabinet pour combler un besoin d’expertise, elle se trouve rarement capable - par définition - d’évaluer cette expertise. Un raisonnement cynique voudrait alors qu’il soit tentant pour les consultants de tromper leurs clients sur la teneur réelle de leur niveau de compétence. Autre avantage, choisir de ne pas se maintenir à la pointe des connaissances techniques permet de réaliser des économies qui peuvent ensuite être reportées sur les prix. Les chercheurs de l’université du Luxembourg ont mené des travaux visant à évaluer quand cette stratégie s’avère effectivement plus rémunératrice que celle qui consiste à développer constamment ses connaissances. Le résultat de leur recherche est un logiciel de simulation qui établit la stratégie la plus profitable.

Les Scop sont pérennes et créent de l’emploi Les Scop ont pour particularité d'avoir des salariés majoritaires au capital. Elles privilégient la recherche d'une rentabilité sur le long terme et leur gouvernance est dite "démocratique" (au moins 65% des voix pour les salariés associés, chaque associé dispose d'une voix, quelle que soit la part de capital détenue). Elles distribuent en moyenne 40% des résultats aux salariés et investissent bien d’avantage qu’une entreprise classique.Les résultats s’en ressentent. Outre des conditions de travail plus respectueuses et motivantes, les scops affichent un taux de pérennité à 3 ans de 76 % contre 71 % pour les entreprises françaises, selon le bilan de la Confédération générale des Scop publié mercredi. A 5 ans, ce taux se creuse encore et atteint 64 % contre 50 % pour les entreprises françaises.Le développement des scop a été légèrement facilité par la loi Hamon sur l'économie sociale et solidaire (ESS) de 2014. "Les salariés sont capables de reprendre leur entreprise en SCOP"

Green Employees Are More Satisfied at Work Sustainability has been making its way into the mainstream market for a number of years. Sustainability coordinators and other green-centrtic positions are increasingly common, from the Google campus to universities nationwide. But what does sustainability actually mean and does having a green representative in your workplace really increase environmental consciousness and behavior? According to a recent study by Net Impact, the answer is a resounding yes. It’s no surprise then that given the paradigm shift in demand for a greener workplace and ethical business practices, companies and academic institutions alike are responding with positions, coursework and degrees within these areas. Related Stories: South Korea Making Strides in Sustainability Avatar and the Reality of Sustainability BP Hailed as Sustainability Partner in London Olympics

Boulots de merde : « On revient à une économie de type féodale, une économie de la domesticité » - Basta ! Basta ! : Le titre de votre livre, Boulots de merde, se réfère au texte de l’anthropologue David Graeber sur les « bullshit jobs » [1]. Il y décrit les métiers absurdes qu’induit le capitalisme financier, tels que ceux exercés par les avocats d’affaire, lesquels s’ennuient prodigieusement au travail. Mais pour vous, les bullshit jobs ne concernent pas que les cols blancs, loin s’en faut. Julien Brygo et Olivier Cyran [2] : Nous avons été séduits par cette idée de David Graeber selon laquelle, dans le capitalisme financier, des millions d’individus sont employés à ne rien faire d’utile, comme effectivement les avocats d’affaire : ils sont bien payés et très reconnus socialement, mais ils s’ennuient tellement au travail qu’ils passent leur temps à télécharger des séries ou à réactualiser leur page Facebook. Entre 1995 et 2010, dans le monde, le nombre de travailleuses domestiques a grimpé de plus de 60 %. 52 millions de femmes exercent ces « métiers ». Si.

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