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L'avocat de Sarkozy attaque le juge Gentil avec une citation erronée

Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Mathilde Carton En réaction à la mise en examen de Nicolas Sarkozy dans le cadre de l'affaire Bettencourt, son avocat, Me Thierry Herzog, a dénoncé l'impartialité du juge Jean-Michel Gentil. Dans un entretien accordé au Journal du dimanche, l'avocat a reproché au magistrat bordelais d'avoir signé une "tribune politique", cinq jours avant de perquisitionner chez l'ancien chef de l'Etat. Il fait en fait référence à un texte publié le 27 juin 2012 dans Le Monde, cosigné avec quatre-vingt-un autres magistrats et neuf organisations, et appelant à une réforme de la lutte contre la grande délinquance financière. Selon Me Herzog, les auteurs "[mettent] en cause la politique de Nicolas Sarkozy et celle de son prédécesseur, les accusant de 'vouloir protéger les corrompus'". Or, non seulement le nom du chef de l'Etat n'est pas mentionné dans l'appel des magistrats, mais la phrase reprochée par l'avocat n'apparaît nulle part.

Sarkozy sur Facebook: dernière étape d'une communication de crise NICOLAS SARKOZY - A ceux qui en doutaient encore après quatre jours d'intense battage médiatique, la ligne de défense de Nicolas Sarkozy contre sa mise en examen pour "abus de faiblesse" est désormais officialisée. C'est depuis son compte Facebook que l'ancien président de la République a choisi de rompre le silence ce lundi 25 mars pour s'expliquer directement sur ses soucis judiciaires. Pourquoi recourir à ce compte de campagne, toujours étiqueté "La France forte" et jamais actualisé depuis sa défaite du 6 mai 2012 (hormis un message neutre posté à Noël en guise de voeux aux Français) plutôt qu'au 20h de TF1 ou à un simple communiqué? "Liké" plus de 26.000 fois en moins de deux heures, le message marque une prise de position forte pour l'ancien président. Parole maîtrisée mais combative, posture sereine mais ferme, indignation mesurée, confiance dans les institutions du pays... JEUDI 21 MARS: Quand Me Herzog annonce la mise en examen VENDREDI 22 MARS: Migraine et dérapages

Nicolas Sarkozy peut-il faire annuler sa mise en examen ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Mathilde Carton Nicolas Sarkozy l'a dit : "Je n'en resterai pas là." Aussitôt après avoir été mis en examen par les juges Jean-Michel Gentil, Cécile Ramonatxo et Valérie Noël pour abus de faiblesse dans le cadre de l'affaire Bettencourt, l'ancien chef de l'Etat a fait savoir qu'il déposerait un recours contre cette décision "injuste". Mais de quels recours dispose-t-il ? Eléments de réponse. Que reproche Nicolas Sarkozy au juge Gentil ? "C'est parce que j'ai confiance dans l'institution judiciaire que j'utiliserai les voies de droit qui sont ouvertes à tout citoyen", a écrit Nicolas Sarkozy sur sa page Facebook lundi 25 mars, réclamant "une justice impartiale et sereine". Me Herzog reproche en effet au magistrat la signature d'une "tribune politique" dans laquelle il fustige les mesures de "Nicolas Sarkozy et celle[s] de son prédécesseur", en "les accusant de 'vouloir protéger les corrompus'". Peut-on annuler une mise en examen ? Si M.

France : Outrés par ses attaques, les magistrats répondent à Guaino VIDÉO - L'Union syndicale des magistrats, principal syndicat de la profession, envisage de demander à la ministre de la Justice d'engager des poursuites contre le député. Celui-ci estime que le juge Gentil «a déshonoré la justice» en mettant Nicolas Sarkozy en examen. Le monde judiciaire riposte. Indigné par les attaques d'Henri Guaino contre le juge Gentil qui a mis en examen Nicolas Sarkozy, l'Union syndicale des magistrats (USM), principal syndicat de la profession, a exprimé vendredi son intention de demander à la garde des Sceaux d'engager des poursuites contre le député des Yvelines. Celui-ci a en effet tenu vendredi matin des propos très durs envers le magistrat bordelais. Désolé, cette vidéo n'est pas disponible sur votre mobile Une accusation qui a vivement fait réagir Christophe Régnard, le président de l'USM. Des attaques «inadmissibles» (Avec AFP)

Politique : Nicolas Sarkozy ne veut pas mettre d'huile sur le feu VIDÉO - L'ancien président écarte pour l'instant l'hypothèse d'une intervention télévisée. Jeudi soir, à Bordeaux, Nicolas Sarkozy a été surpris et ulcéré d'apprendre qu'il était désormais «mis en examen». L'annonce l'a effectivement surpris, comme il l'a dit au téléphone à plusieurs proches dès jeudi soir. Dans la matinée de vendredi, il a conduit une longue réunion avec son cabinet, rue de Miromesnil à Paris, pour préparer la riposte sur le plan judiciaire et médiatique. Il a envisagé de réagir en direct à la télévision, sur TF1. Nicolas Sarkozy a aussi été rassuré par «le jugement plutôt équilibré de la presse» sur la décision du juge Gentil, confie un proche. Ce dernier, tout comme sa garde rapprochée, a reçu instruction de ne pas s'en prendre à l'institution judiciaire. Ne rien lâcher La ministre de la Justice a en effet rappelé vendredi l'indépendance de la justice et indirectement assuré de son soutien le juge Jean-Michel Gentil. Nicolas Sarkozy reste néanmoins ulcéré.

EXCLUSIF. Les petites cachotteries du juge Gentil Le juge Jean-Michel Gentil a des méthodes parfois étonnantes. Le Point est en mesure de révéler que, contrairement aux bons usages dans la magistrature, le juge n'avait pas avisé le parquet de Bordeaux de la convocation, le 21 mars, de l'ancien président Nicolas Sarkozy. Un fait exceptionnel dans les annales judiciaires. Ce jour-là, aucune escorte policière n'attendait Nicolas Sarkozy à son arrivée au palais de justice. En réalité, le parquet a appris par la presse, dans le milieu de l'après-midi, que l'ancien chef de l'État était dans les murs du tribunal. D'où l'émoi des vingt-sept magistrats du parquet de Bordeaux. S'agit-il d'une petite vengeance de la part du juge Jean-Michel Gentil vis-à-vis du parquet ? D'autres, dans le clan Sarkozy, sont convaincus que le juge Gentil a voulu jouer l'effet de surprise jusqu'au bout afin de prendre au dépourvu l'ancien président de la République qui ignorait, comme son avocat, sa future confrontation avec les employés des Bettencourt.

Sarkozy et la justice: "Des relents d'une époque qu'on croyait finie" La mise en examen de Nicolas Sarkozy dans le cadre de l'affaire Bettencourt a suscité de très vives réactions dans son camp. Et autant d'attaques sur le travail du juge d'instruction bordelais Jean-Michel Gentil, qui lui a signifié sa mise en examen. Lundi 25 mars, alors que la droite maintient ses propos, le juge Gentil a annoncé sa décision de poursuivre Henri Guaino pour "outrage à magistrat", et l'ancien président s'est publiquement exprimé sur sa page Facebook. "Le Nouvel Observateur" a questionné Claire d'Urso, présidente de l'AFMI (Association française des magistrats instructeurs) et vice-présidente chargée de l'instruction au TGI de Bobigny. Le juge Gentil a présidé l'AFMI en 1998. Dès que sa mise en examen lui a été notifiée par le juge Gentil, Nicolas Sarkozy s'est, selon son avocat, élevé contre une "injustice". - Je n'ai pas à faire de commentaire sur une décision incontestablement mûrement réfléchie et prise collégialement par trois juges d'instruction.

Justice: Inculpé, Nicolas Sarkozy contre-attaque - News Monde: Europe Justice L'ex-président de la République a mis en cause la justice française qui lui a infligé «un traitement scandaleux». Nicolas SarkozyImage: Keystone Articles en relation Signaler une erreur Vous avez vu une erreur? Veuillez SVP entrez une adresse e-mail valide Partager & Commenter Votre email a été envoyé. Au lendemain de son inculpation pour abus de faiblesse aux dépens de la milliardaire Liliane Bettencourt, l'ex-président français Nicolas Sarkozy, soutenu par son camp, a contre-attaqué. L'ancien président (2007-2012) «a considéré que le traitement qui lui était infligé» par la justice «était scandaleux», a dit sur la radio RTL son avocat Me Thierry Herzog, s'interrogeant sur l'impartialité du juge Jean-Michel Gentil qui mène l'instruction à Bordeaux (sud-ouest). Nicolas Sarkozy a été inculpé pour abus de faiblesse à l'encontre de l'héritière de l'Oréal au terme de cinq ans de procédure ayant troublé sa présidence et alors qu'il n'excluait plus un retour en politique. 150 000 euros

EXCLUSIF. Pourquoi le juge Gentil a mis en examen Nicolas Sarkozy "La réponse est très simple, je n'ai entendu parler de rien. Je ne suis au courant de rien. Je n'ai été témoin de rien. Pour mon mari (Jean-Pierre Meyers, membre du conseil d'administration de L'Oréal), ce sera la même chose. Ironie du sort, c'est l'ex-président qui a, lui-même, demandé au magistrat de poser cette question à la fille unique de la milliardaire. Après une confrontation entre des employés des Bettencourt et Nicolas Sarkozy, le juge Gentil a considéré que l'ex-candidat UMP à la présidentielle avait commis un abus de faiblesse en février 2007 et courant 2007 aux dépens de l'héritière de L'Oréal, alors âgée de 84 ans, en lui demandant de l'argent pour financer sa campagne. Le magistrat avait procédé en catimini à une répétition générale Quoi qu'il en soit, contrairement à Françoise Bettencourt-Meyers qui n'a rien vu, rien entendu, des employés de maison de ses parents ont, eux, déclaré avoir croisé Nicolas Sarkozy plusieurs fois durant cette période.

NKM attaque à son tour Gentil Nathalie Kosciusko-Morizet s'est demandé si le juge qui a mis en examen Nicolas Sarkozy, Jean-Michel Gentil, signataire d'une tribune sur les insuffisances de la lutte contre la corruption sous le mandat de Nicolas Sarkozy, était "le mieux placé pour rendre la justice de manière sereine". Invitée sur "Forum" Radio J, l'ex-porte-parole de M. Sarkozy pendant la campagne électorale a appelé "à de la sérénité dans les commentaires" mais aussi "dans l'action judiciaire". "Est-ce que ce juge-là qui, avec d'autres, signe une tribune qui attaque la politique de Nicolas Sarkozy, ce juge-là est le mieux placé pour rendre la justice de manière sereine? "Est-ce que c'est le meilleur moyen pour avoir une action judiciaire dans la sérénité? Cette mise en examen aide-t-elle ou empêche-t-elle un retour de l'ex-chef de l'Etat en politique? Par rapport aux échéances de 2017?

Sarkozy : l'UMP dénonce un acharnement, la gauche discète La mise en examen jeudi soir de Nicolas Sarkozy pour «abus de faiblesse» dans le dossier Bettencourt a suscité la colère de l’UMP qui a dénoncé «un acharnement judiciaire». L’Elysée, pour sa part, a opposé un non catégorique aux demandes de réactions. Henri Guaino, proche de l'ex-président, a estimé vendredi que le juge Jean-Michel Gentil avait «déshonoré la justice» en mettant en examen l’ex-chef de l’Etat pour abus de faiblesse. «Je conteste la façon dont il fait son travail», a lancé le député UMP et ex-conseiller spécial de Nicolas Sarkozy à l’Elysée sur Europe 1. «Ce n’est pas tant le destin personnel de Nicolas Sarkozy qui est en cause», a argumenté Henri Guaino. Brice Hortefeux, ex-ministre et président de l’association des amis de Nicolas Sarkozy, a estimé vendredi que la mise en examen de l’ancien chef de l’Etat tombait «bien à propos», et dénoncé «un acharnement de quelques-uns, de tous les instants». A lire aussi Sur Twitter, l'UMP et la théorie du complot

Incident jeudi en fin d'audition entre le juge et Nicolas Sarkozy Un incident a opposé le juge bordelais Jean-Michel Gentil et Nicolas Sarkozy qu'il venait de mettre en examen, jeudi à l'issue de l'audition de l'ancien président, a-t-on appris samedi de source proche du dossier, confirmant des informations du Parisien et du Monde. "L'atmosphère était très tendue en fin de confrontation, a confirmé à l'AFP cette source, M. Sarkozy a tenu des propos que Jean-Michel Gentil a ressentis comme une menace, et il a voulu les faire acter par sa greffière. Selon Le Monde et Le Parisien qui relatent l'incident, Nicolas Sarkozy, qui venait d'être mis en examen pour abus de faiblesse par M. L'avocat de l'ex-président Nicolas Sarkozy, Me Herzog, s'interroge dans un entretien au JDD sur "l'impartialité" du magistrat évoquant une tribune selon lui "politique" signée par le juge. L'avocat de M. Me Barousse, avocat, ami et ex-collègue magistrat de M. Le 23 novembre, au lendemain du placement sous le statut de témoin assisté de M.

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