Sarkozy sur Facebook: dernière étape d'une communication de crise NICOLAS SARKOZY - A ceux qui en doutaient encore après quatre jours d'intense battage médiatique, la ligne de défense de Nicolas Sarkozy contre sa mise en examen pour "abus de faiblesse" est désormais officialisée. C'est depuis son compte Facebook que l'ancien président de la République a choisi de rompre le silence ce lundi 25 mars pour s'expliquer directement sur ses soucis judiciaires. Pourquoi recourir à ce compte de campagne, toujours étiqueté "La France forte" et jamais actualisé depuis sa défaite du 6 mai 2012 (hormis un message neutre posté à Noël en guise de voeux aux Français) plutôt qu'au 20h de TF1 ou à un simple communiqué? "Liké" plus de 26.000 fois en moins de deux heures, le message marque une prise de position forte pour l'ancien président. Parole maîtrisée mais combative, posture sereine mais ferme, indignation mesurée, confiance dans les institutions du pays... JEUDI 21 MARS: Quand Me Herzog annonce la mise en examen VENDREDI 22 MARS: Migraine et dérapages
A Paris, la primaire UMP dans un couloir de bugs Trois inscriptions, sous trois noms différents, sur la liste des votants à la primaire parisienne de l’UMP. Ce matin, une journaliste de Metronews révélait qu’elle avait pu inscrire des électeurs sans leur consentement, et voter (blanc) à trois reprises. Preuve que le dispositif de contrôle des inscriptions est, pour le moins, léger. «Suspendre le processus d’un vote publiquement ridiculisé» Au point qu'en fin d'après-midi, un des candidats, Pierre-Yves Bournazel, a demandé la suspension du vote. «Aucun d'entre nous ne peut sortir légitimé et n'aura l'autorité et la légitimité nécessaires pour affronter la majorité sortante en 2014 en étant désigné par ce processus, notoirement entaché de failles manifestes et d'irrégularités non sanctionnées», a-t-il encore dénoncé, évoquant un «système opaque, faillible et dans lequel certains s'affranchissent des règles les plus élémentaires de la démocratie». Dans sa ligne de mire, la favorite Nathalie Kosciusko-Morizet. La CNIL n'approuve pas
Comme le juge Gentil, plusieurs journalistes parisiens ont reçu des menaces de mort Des menaces de mort similaires à celles envoyées au juge Jean-Michel Gentil, et portant la même signature «interaction des forces armées», ont été expédiées ces dernières semaines à des figures du monde des médias. Parmi les journalistes visés, Jean-Pierre Elkabbach d’Europe 1. Le Grand direct des médias d'Europe 1 explique qu'il a reçu par courrier une balle de gros calibre assortie d’une série de menaces de mort dans une enveloppe adressée à son nom à la station. Jean-Pierre Elkabbach a déposé plainte et a été entendu par la police. «Tu vas arrêter instantanément ta sale propagande de 5e colonne, type nazie, pour le compte des socialo-soviétiques (...) «Il ne faut jamais prendre à la légère ce genre de menaces» Le journaliste Jean-Pierre Elkabbach a raconté à BFM TV comment mercredi dernier, son assistante a découvert une enveloppe dans son courrier avec la balle de gros calibre. Michaël Darmon et Bruce Toussaint également visés Elkabbach n’est pas le seul à avoir reçu un tel courrier.
Nicolas Sarkozy peut-il faire annuler sa mise en examen ? Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Mathilde Carton Nicolas Sarkozy l'a dit : "Je n'en resterai pas là." Aussitôt après avoir été mis en examen par les juges Jean-Michel Gentil, Cécile Ramonatxo et Valérie Noël pour abus de faiblesse dans le cadre de l'affaire Bettencourt, l'ancien chef de l'Etat a fait savoir qu'il déposerait un recours contre cette décision "injuste". Mais de quels recours dispose-t-il ? Eléments de réponse. Que reproche Nicolas Sarkozy au juge Gentil ? "C'est parce que j'ai confiance dans l'institution judiciaire que j'utiliserai les voies de droit qui sont ouvertes à tout citoyen", a écrit Nicolas Sarkozy sur sa page Facebook lundi 25 mars, réclamant "une justice impartiale et sereine". Me Herzog reproche en effet au magistrat la signature d'une "tribune politique" dans laquelle il fustige les mesures de "Nicolas Sarkozy et celle[s] de son prédécesseur", en "les accusant de 'vouloir protéger les corrompus'". Peut-on annuler une mise en examen ? Si M.
Menaces contre le juge Gentil : le parquet antiterroriste saisi Le parquet antiterroriste a été saisi, jeudi 28 mars, de l'affaire des courriers de menace visant le juge Jean-Michel Gentil et deux journalistes, a-t-on appris de source judiciaire. Document : La très curieuse lettre de menaces au juge Gentil Il y a une semaine, le juge d'instruction mettait en examen l'ex-président de la République Nicolas Sarkozy dans l'affaire Bettencourt. Le journaliste d'Europe 1 Jean-Pierre Elkabbach et celui d'I-Télé Michaël Darmon, qui coaniment une émission politique le dimanche, ont reçu des courriers similaires, contenant des balles de gros calibre. "La lettre dit : 'cette fois ci, la balle n'est pas chargée. La prochaine fois elle sera chargée'", a déclaré Jean-Pierre Elkabbach, qui a porté plainte, mais a refusé une protection policière. Ces lettres, dont les textes diffèrent, sont toutes signées par un groupuscule inconnu "Interaction des forces de l'ordre Paris-Melun-Rouen-Caen-Cherbourg-Rennes" (IFO), précise-t-on de sources policiaire et judiciaire.
France : Outrés par ses attaques, les magistrats répondent à Guaino VIDÉO - L'Union syndicale des magistrats, principal syndicat de la profession, envisage de demander à la ministre de la Justice d'engager des poursuites contre le député. Celui-ci estime que le juge Gentil «a déshonoré la justice» en mettant Nicolas Sarkozy en examen. Le monde judiciaire riposte. Indigné par les attaques d'Henri Guaino contre le juge Gentil qui a mis en examen Nicolas Sarkozy, l'Union syndicale des magistrats (USM), principal syndicat de la profession, a exprimé vendredi son intention de demander à la garde des Sceaux d'engager des poursuites contre le député des Yvelines. Celui-ci a en effet tenu vendredi matin des propos très durs envers le magistrat bordelais. Désolé, cette vidéo n'est pas disponible sur votre mobile Une accusation qui a vivement fait réagir Christophe Régnard, le président de l'USM. Des attaques «inadmissibles» (Avec AFP)
Bordeaux : le juge Gentil menacé de mort, ouverture d'une enquête Le juge Jean-Michel Gentil, qui a mis en examen Nicolas Sarkozy pour abus de faiblesse, jeudi dernier, dans un des volets de l'affaire Bettencourt, a reçu mercredi un courrier contenant des menaces de mort et des cartouches à blanc. C'est ce qu'a indiqué mercredi soir le Syndicat de la magistrature à l'agence de presse Reuters. Le parquet de Bordeaux (Gironde) a ouvert une enquête préliminaire. La lettre était adressée à «M. «Vous êtes physiquement bien protégé», lance l'auteur au juge, «mais l'un des vôtres va disparaître». Les deux collègues du juge Gentil , Cécile Ramonatxo et Valérie Noël, auraient également reçu des lettres de menace. Le syndicat appelle à la retenue et à la «responsabilité» De nombreux proches de l'ancien président ont crié à l'acharnement judiciaire.
Politique : Nicolas Sarkozy ne veut pas mettre d'huile sur le feu VIDÉO - L'ancien président écarte pour l'instant l'hypothèse d'une intervention télévisée. Jeudi soir, à Bordeaux, Nicolas Sarkozy a été surpris et ulcéré d'apprendre qu'il était désormais «mis en examen». L'annonce l'a effectivement surpris, comme il l'a dit au téléphone à plusieurs proches dès jeudi soir. Dans la matinée de vendredi, il a conduit une longue réunion avec son cabinet, rue de Miromesnil à Paris, pour préparer la riposte sur le plan judiciaire et médiatique. Il a envisagé de réagir en direct à la télévision, sur TF1. Nicolas Sarkozy a aussi été rassuré par «le jugement plutôt équilibré de la presse» sur la décision du juge Gentil, confie un proche. Ce dernier, tout comme sa garde rapprochée, a reçu instruction de ne pas s'en prendre à l'institution judiciaire. Ne rien lâcher La ministre de la Justice a en effet rappelé vendredi l'indépendance de la justice et indirectement assuré de son soutien le juge Jean-Michel Gentil. Nicolas Sarkozy reste néanmoins ulcéré.
Menaces contre le juge Gentil: Guaino s'en prend au syndicat de la magistrature "Je n'ai pas injurié le juge", s'est offusqué ce jeudi matin Henri Guaino, en réponse au syndicat de la magistrature qui lie les menaces de mort reçues par le magistrat, à l'origine de la mise en examen Nicolas Sarkozy dans l'affaire Bettencourt, aux "réactions indignées voire injurieuses de la garde rapprochée" de l'ancien président. Le député UMP des Yvelines avait déclaré que le juge Gentil avait "déshonoré la justice" et "sali la France" en mettant Nicolas Sarkozy en examen pour "abus de faiblesse" dans l'affaire Bettencourt. Une semaine après, il réitère ses propos. Décrédibilisation de la justice L'ex-plume de Nicolas Sarkozy réagissait ainsi avec véhémence au communiqué du syndicat faisant suite à l'annonce des menaces de mort reçues par le juge Gentil par courrier, accompagnées de munitions. "Nous rappelons que chacun doit faire preuve de la plus grande responsabilité dans ses propos et dénonçons fermement cette intolérable escalade de violence", conclut le communiqué.
EXCLUSIF. Les petites cachotteries du juge Gentil Le juge Jean-Michel Gentil a des méthodes parfois étonnantes. Le Point est en mesure de révéler que, contrairement aux bons usages dans la magistrature, le juge n'avait pas avisé le parquet de Bordeaux de la convocation, le 21 mars, de l'ancien président Nicolas Sarkozy. Un fait exceptionnel dans les annales judiciaires. Ce jour-là, aucune escorte policière n'attendait Nicolas Sarkozy à son arrivée au palais de justice. En réalité, le parquet a appris par la presse, dans le milieu de l'après-midi, que l'ancien chef de l'État était dans les murs du tribunal. D'où l'émoi des vingt-sept magistrats du parquet de Bordeaux. S'agit-il d'une petite vengeance de la part du juge Jean-Michel Gentil vis-à-vis du parquet ? D'autres, dans le clan Sarkozy, sont convaincus que le juge Gentil a voulu jouer l'effet de surprise jusqu'au bout afin de prendre au dépourvu l'ancien président de la République qui ignorait, comme son avocat, sa future confrontation avec les employés des Bettencourt.
Affaire Bettencourt : communiqué d’Anticor Anticor dénonce les attaques et les menaces visant le Juge Jean-Michel Gentil, qui, avec deux de ses collègues, a eu l’audace de considérer que M. Nicolas Sarkozy était un justiciable comme les autres. Sans préjudice de toute appréciation sur le fond du dossier, l’arrogance, l’injure et le mépris pour la justice manifesté par certaines personnalités politiques, n’ont rien qui mérite l’estime. Car l’égalité devant la loi et la séparation des pouvoirs sont des principes qui fondent la République. Ils sont inscrits dans la Déclaration des droits de l’homme de 1789. Trop souvent, la justice a été entravée.